ÉLECTIONS AMÉRICAINES : DE DEUX MAUX IL FAUT CHOISIR LE MOINDRE (par L’Imprécateur)

Curieuse campagne présidentielle que celle qui propose, pour diriger le pays le plus puissant du monde, deux candidats dont l’un fait, pour le moment, plus campagne pour lui-même et pour sa société immobilière que pour les Américains, et l’autre est la marionnette malade de groupes financiers discrets mais surpuissants. On a là un exemple typique de ce que donne cette création antidémocratique américaine que sont les primaires dont le seul résultat évident est de priver le peuple du choix du meilleur candidat parmi tous ceux qui se présenteraient au premier tour, pour le remplacer par le choix oligopolistique des seuls candidats désignés par leurs partis.

Ceux-ci n’ont aucun intérêt à présenter le meilleur d’entre eux, mais de préférence celui qui garantira la survie du parti par l’obligation dans laquelle il se trouvera de placer à tous les postes rentables ceux qui l’auront soutenu et ceux qui pourraient lui nuire, sans le moindre souci des besoins et de l’intérêt du pays. On en a la démonstration avec l’élection de Hollande, le plus médiocre des candidats à la primaire socialiste de 2012, et ses deux gouvernements truffés d’incapables. Hollande le reconnaît lui-même dans Conversations privées avec le président.

Il faut toujours se méfier du (ou de la) médiocre placé au poste suprême par des gens qui croient pouvoir manipuler jusqu’au terme de son mandat la marionnette mise en place par leurs soins.

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Adolf Hitler, président du Parti Socialiste Allemand SDAP

En 1919 le soldat Adolf Hitler est considéré par tous comme un minable, mais il se fait remarquer pour son élocution aisée : il parle fort et clair, a un véritable don pour expliquer simplement les choses compliquées. Il est alors communiste et porte le brassard rouge dans un soviet de soldats en Bavière (1). L’Etat major de l’armée l’utilise pour infiltrer le Parti Socialiste Allemand SDAP dont, sous prétexte de mieux le contrôler, Hitler deviendra rapidement l’un des chefs, puis, dès 1923, le transformera en Parti national-socialiste NSDAP. En 1920 il est remarqué par de hautes personnalités toutes membres de la Société de Thulé, « centre névralgique du socialisme magique et du nazisme naissant » (2). La Société de Thulé, c’est le Bilderberg de l’époque, toujours à la recherche de jeunes prometteurs pour en faire des dirigeants. Il y a le général Karl Haushoffer, « le maître secret de la société » (selon Rudolf Hess, qui fut son assistant), il assura la formation politique de Hitler et envoya Hess dicter Mein Kampf à Hitler quand celui-ci fut emprisonné après un coup d’Etat manqué ; Dietrich Eckart, journaliste et directeur du Munchener Beobaster qui écrivit et diffusa les Protocoles des Sages de Sion, et entreprit la formation spirituelle d’Adolf ; Anton Dexler, président du Parti socialiste allemand.

Quand il mourut en 1923, Eckart voyant son entourage sceptique sur les capacités de Hitler leur dit : « Suivez Hitler, il dansera, mais c’est moi qui ai écrit la musique » (Eckart, Le bolchevisme de Moïse à Lénine). Mais avant, il avait écrit dans son journal « Tout en haut, nous avons besoin d’un homme… Le mieux serait un ouvrier qui sache parler. Il n’est pas nécessaire qu’il y comprenne grand-chose, car la politique est la chose la plus bête du monde. Pour moi, un vrai singe vaut beaucoup mieux qu’une dizaine de professeurs titrés et savants » et il publia le nom de l’heureux élu : Adolf Hitler. Il ne fallut pas longtemps au « singe » pour échapper à ses créateurs.

Hollande n’est pas Hitler mais se comporte en dictateur socialiste. Il est le vrai chef du gouvernement, pas un ministre ne prend une décision sans en référer préalablement à l’Elysée, pas un n’ouvre la bouche sans citer plusieurs fois « le président Hollande ». Clinton n’est pas Hitler, mais a toutes les capacités et le tempérament pour le devenir. Trump n’est pas Hitler et ne peut le devenir car s’il est un nationaliste américain, il n’est absolument pas socialiste, or les deux ingrédients sont indispensables pour faire un Hitler.

Aujourd’hui, certains disent que Trump ne sera pas élu parce que trop rustre, d’autres qu’il sera élu mais démissionnera pour laisser son vice-président gouverner à sa place. Mais Trump parle fort, clair et il explique les problèmes des Etats-Unis de façon très compréhensible pour tous ; il a aussi autour de lui des gens compétents pour lui souffler les bonnes réponses. Ne le tuez pas trop vite, vous pourriez être surpris.

Hillary Clinton traine derrière elle plusieurs casseroles judiciaires peu reluisantes, elle est notamment soupçonnée de corruption (3), mais elle n’est pas la seule : Juppé a eu une lourde condamnation qui l’incita à s’exiler au Canada, Hollande est fortement soupçonné de déclarations fiscales minorées, Sarkozy est marqué par plusieurs mises en examen, dont il est sorti blanchi mais que l’Elysée s’acharne à transformer en feuilleton…

Clinton est surtout accusée de relations politiques et financières très louches avec plusieurs pays arabes qui l’auraient incitée à pousser Obama à armer et financer les islamistes d’Al Nosra (filiale d’Al Qaïda) et le groupe qaïdaiste irakien Al Zarkaoui, dont le chef était alors un certain Abou Bakrh Al Baghdadi, sous prétexte qu’il fallait encourager ces « modérés », comme disait l’ineffable et incompétent Fabius, à se débarrasse d’Assad l’alaouite pour éviter une révolution sunnite en Syrie. Grave erreur politique et stratégique, Al Baghdadi en ayant profité pour créer son Etat Islamique.

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Il y a plus inquiétant encore : le Mossad israélien a eu connaissance du dossier pourtant ultra confidentiel d’Hillary à l’hôpital presbytérien de New York qui l’a soignée pour un « traumatisme crânien résultant d’une mauvaise chute« . Celui-ci aurait provoqué en Accident Vasculaire Cérébral que nient farouchement les communicants de Clinton. Cet AVC explique les crises de toux interminables, les malaises à répétition, les crises hystériques de fou rire, les tics, les pertes d’équilibre, les mouvements incontrôlés de la tête, les colères exagérées qui terrorisent l’entourage d’Hillary. De plus des lésions rougeâtres sur sa langue, nettement visibles, font penser à une maladie que seul un diagnostic officiel permettrait de nommer : cancer, tuberculose, syphilis, autre tumeur bénigne. Mais sur son état de santé réel, c’est le black out officiel.

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Hillary avait jusqu’ici un soutien sans failles en la personne d’une musulmane américaine d’origine indo-pakistanaise très diplômée et qui travaillait avec elle depuis quelques années, ayant été notamment son directeur de cabinet quand Hillary était Secrétaire d’Etat dans le premier gouvernement Clinton, Huma Abedin. Huma Abedin, c’est la Najat Vallaud Belkacem de Clinton, celle qui colorait sa candidature. Mais celle-ci vient de démissionner, son mari, Anthony Weiner, élu démocrate à la Chambre des Représentants, dont Huma veut se séparer, étant accusé d’être un multirécidiviste du « sexting » (4).

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D’Huma Abedin Hillary dit qu’elle pourrait être sa deuxième fille et envisage de la prendre comme directrice de son Cabinet si elle était élue présidente. Cela inquiète beaucoup d’Américains qui soupçonnent Huma Abedin d’être l’inspiratrice des prises de position d’Hillary très favorables à l’immigration musulmane aux Etats-Unis et en Europe. Huma Abedin est également soupçonnée d’avoir des liens avec l’Arabie Saoudite, du même ordre que ceux que Najat Vallaud Belkacem entretient avec le Maroc. Or il est à craindre qu’Hillary la fasse revenir auprès d’elle une fois le divorce prononcé et l’affaire du sexting oubliée par les médias américains.

Et puis, Hillary est la marionnette des sociétés trilatéralistes, c’est à dire des plus grosses sociétés et fortunes financières du monde. Mais c’est un possible « Daesh gate » qui menace le plus fortement Hillary. Il y apparaîtra que Hillary Clinton a, entre autres, sciemment armé les groupes terroristes proches de l’État islamique et d’Al-Qaïda au Proche-Orient comme en Europe. La presse américaine commence aussi à se préoccuper des liens de l’énigmatique Huma Abedin avec les Frères musulmans (6). Abedin est provisoirement mise sur la touche par le vice sexuel de son mari et la procédure de divorce qui en résulte, mais Hillary envisage toujours d’en faire son chef de cabinet. Or, Abedin a été élevée en Arabie saoudite, a participé avec Hillary à des négociations secrètes avec les autorités saoudiennes, émirati et qataries, connait tout des financements islamo-politiques de la fondation Clinton et sa mère professe la charia dans le Journal of Muslim Minority Affairs auquel Huma a elle-même collaboré.

Le tandem Hillary-Huma à la Maison Blanche, ce serait Iblis (7) lui-même prenant le pouvoir à Washington.

L’Imprécateur

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1 : Communistes et socialistes font tout pour effacer de l’Histoire ce passage de la vie de Hitler militant communiste puis président du Parti socialiste des Travailleurs Allemands. Wikipedia mentionne  la création du parti national-socialiste nazi mais l’avance à 1920 au lieu de 1923, « oubliant » qu’il était de 1920 à 1923 Parti Socialiste tout court ! Il faut oublier que, comme disait Staline, Hitler était « le meilleur des socialistes« , à cette époque là au moins, il reprit d’ailleurs l’expression un peu plus tard quand il reçut à Moscou Mussolini, qu’il qualifia lui aussi de « meilleur des socialistes ». Quoi qu’on y fasse, dans Nationalsozialismus, abrégé en nazisme,  il y a toujours socialisme !

2 : La jeunesse d’Adolf ou la genèse du nazisme, Maurice D., 2002

3 : Peter Schweitzer, dans son livre Clinton Cash, décrit comment la Fondation Clinton dissimule sous de minuscules activités caritatives le financement de la campagne d’Hillary, achète des soutiens, vend des « services » et fait l’immense fortune des Clinton. AP (Associated Press) vient de produire une enquête décrivant une troublante symbiose entre la fondation Clinton et le Secrétariat d’État (Affaires Étrangères) américain. Des journaux comme Washington Post, Boston Globe et quelques autres s’inquiètent des contreparties secrètes aux « dons » arabes qui inondent la Fondation Clinton

4 : Sexting : envoi de SMS à contenu sexuel explicite.

5 : Selon la presse russe, Svobodnaya pressa, du 20 août, ce qui signifie que Poutine aussi pense que Clinton est très dangereuse

6 : Notamment The Hill, un website très lu à la Maison Blanche et par les politiciens américains, comme Minurne l’est par l’Elysée et les ministères français

7 : Iblis, le Satan islamiste.