− Papa, que veut dire « la défection de François Hollande » ?
− Cela veut sans doute dire, mon grand, que François Hollande va arrêter de déféquer sur la France. Malheureusement, il reste quelques mois pendant lesquels il va finir de tout casser avec l’appui d’une “représentation nationale” diabolique pour laquelle l’avortement est un des piliers de la République dont il est devenu obligatoire de faire la promotion (comme en Allemagne, quand il était obligatoire de scander “Heil Hitler !” en faisant le salut nazi chaque fois qu’on rencontrait un officiel ou qu’on entrait dans un lieu public − un peu l’équivalent du “bonjour m’sieurs-dames” des classes populaires de mon enfance).
Il aurait été préférable qu’il démissionnât et allât pleurer sa pauvre vie, mais il n’a ni la conscience cognitive, ni la conscience morale qui eussent exigé une telle attitude de sa part. Quoi qu’il en soit, les Français − en pensant à sa déclaration de jeudi soir − ne peuvent que lui dire : « merci pour ce moment ».
Tu vois, mon fils ! On peut accéder aux plus hautes marches du trône et n’être qu’un pauvre type, dont le sillage est parsemé de Taubira, de Belkacem, de Cahuzac, de Cazeneuve et de Ayrault, sans oublier tous les seconds couteaux qu’on oublie forcément, malgré leur toxicité, du fait de leur inconsistance.
De même que la lecture de « Un président ne devrait pas dire ça… » est probablement l’un des meilleurs plaidoyers en faveur de la monarchie que je connaisse tant la “République” y est dévalorisée par le héros de ce récit (national, hélas !), le quinquennat pathétique qui est entré en agonie le 1er décembre souligne l’intérêt d’apprendre l’histoire de France. Car il ne faudra oublier ni François-le-Fécal, ni François-le-Minable (qui se voulait aussi François-le-clown, lors de la démission du Pape Benoît XVI, en disant − pour faire rire quelques potaches insolents et stupides − que la France ne présentait pas de candidat, sous-entendu à sa succession). Et comme Chirac a si justement invité les Français à le faire lorsque François-le-Fécal a livré son âme au diable, il ne faudra pas oublier de méditer les messages − ô combien sujets de désolation ! − que nous délivrent ces grands imposteurs dont les diverses fourberies ont assuré la fortune institutionnelle.
Un esprit méchant disait à propos du suicide du général Boulanger qu’il était mort comme il avait vécu, en sous-lieutenant, eh bien à propos de l’annonce faite à la France par François-le-Minable, on peut dire à peu près la même chose : il se retire comme il a présidé, sur l’arrière de la selle d’un scooter, en entretenant une liaison sans panache et assez glauque, en définitive.
Un autre intérêt de l’apprentissage de l’histoire est de ne pas oublier que cet imposteur de François-le-Minable n’est pas arrivé tout seul là où il a pu se ridiculiser et ridiculiser la France tout en la rabaissant : bon nombre d’imbéciles, forts de leur manque de discernement l’ont élu Président de la République et devraient pour cela rendre des comptes à la nation, faire repentance et surtout réparer leur erreur (voir l’ancien art. 1382 du Code Civil − devenu art. 1240 depuis la réforme du droit commun des obligations du 1er octobre 2016 : « Tout fait quelconque de l’homme qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé, à le réparer. »)
Après tout, il existe bien un ISF, pourquoi n’y aurait-il pas un ISC, un Impôt Sur la Connerie ?
En matière de justice sociale, il n’y aurait là-dessus aucune contestation possible.
Alexis Céron