DÉMOCRATIE : LA FRANCE À LA DÉRIVE
(L’Imprécateur)

La France est théoriquement une démocratie. Hollande a voulu en faire une démocratie populaire modèle Nicolas Ceaucescu ou Erich Honecker. À nos jeunes lecteurs et compte tenu du niveau très dégradé de l’enseignement de l’Histoire par l’Éducation Nationale, je rappelle que Ceaucescu fut le tyran communiste de la Roumanie et Honecker celui de la République Démocratique d’Allemagne de l’Est jusqu’à l’effondrement du mur de Berlin. Ils firent de leurs pays respectifs, par l’application stricte du socialisme économique, environnemental et politique, des gouffres de misère, de pollution et de répression juridique et policière. Le modèle achevé de celui qu’ont commencé à construire chez nous nos dirigeants politiques successifs depuis 1981, Hollande n’étant que le plus vicieux et le plus incompétent d’entre eux.

Dans tout système politique, il y a des gagnants et des perdants. Si la démocratie, « pouvoir du peuple pour le peuple et par le peuple » comme la définit la Constitution, donne une chance au peuple de gagner, le plus souvent ce sont les élites qui l’emportent par la mise en place de ce que l’on appelle aujourd’hui “le Système”. Il ne s’agit pas des élites d’autrefois qui mettaient Fidélité, Honneur et Honnêteté au service de la France, mais de celles d’aujourd’hui qui lâchent leur chef au premier coup de vent, pensent à leur carrière politique avant tout et se vendent au premier offrant qui les achète avec l’argent des contribuables.

Nous avons dit dans Minurne QUI est le système actuel, mais pas encore COMMENT il fonctionne.

Pour commencer, la main est mise sur l’éducation et la culture, selon l’enseignement du théoricien marxiste italien Gramsci. C’est ce qu’a fait le PCF dès 1945 : pas d’enseignant ou d’intellectuel qui ne soit au moins socialiste et au mieux communiste ou trotskiste. Le corps enseignant, de la maternelle à HEC, Sciences Po et l’ENA en est truffé. Leur travail fait qu’il sort de l’Éducation Nationale et des grandes écoles des jeunes plus ou moins doués, plus ou moins influencés par leur milieu familial ou social, mais qui tous raisonnent en marxistes de base. C’est ce qui explique le rejet par le peuple français dans son ensemble, de Lutte Ouvrière au Front National, des notions qui ont fait et font le succès actuel des pays qui continuent à se développer et à progresser malgré les aléas de la conjoncture internationale, libéralisme et capitalisme. Cela bien que des pays autrefois communistes ou socialistes comme la Chine, le Vietnam, l’Europe de l’Est et la Russie, Cuba et bien d’autres, arrivés au fond du trou économique et social que creuse toujours le socialisme, soient revenus sagement à des politiques économiques capitalistes et libérales.

Comparez le Venezuela, pays très riche qui plonge depuis Chavez et arrive au fond du trou, et Cuba qui commence à en sortir depuis que Fidel Castro a compris et dit (le 15 juillet 2010) que « le socialisme, ça ne marche pas, même chez nous à Cuba ».

Dans tout système il y a des gens qui réussissent à s’enrichir. Dans le capitalisme américain ou chinois actuel, ce sont les gens comme Trump, et le peuple dans son ensemble en ressent les bienfaits parce qu’ils savent créer une dynamique de progrès économique et de prospérité. Dans les socialismes, ce sont les hommes politiques et tous ceux qui, comme les journalistes, les hauts fonctionnaires, le monde de la culture et les spéculateurs, savent tirer profit du régime fiscal, c’est-à-dire s’enrichir de l’impôt.

Des néo-milliardaires ayant bien retenu les leçons de Gramsci rachètent la presse et les chaînes de télévision parce qu’elles sont subventionnées. Des exemples bien connus en France : Mathieu Pigasse, Xavier Niel, Pierre Bergé, Parick Drahi auxquels tous les médias, à de rares exceptions près, appartiennent. L’intérêt des médias est de suivre les directives de leurs propriétaires puisque leur survie et le train de vie de leurs journalistes en dépendent. D’autant plus que tous ou presque sont déficitaires et que l’État par, bon an mal an, deux milliards de subventions, contribue largement à leur asservissement.

Cette néo-élite très riche est organisée, pour rentabiliser, amplifier et préserver ses rentes et ses privilèges en réseaux orientés par des points nodulaires, des clubs au fonctionnement plus ou moins secret.

Au niveau international, il y a la Trilatérale, Bilderberg, Skull and Bones, French American Foundation, etc.

Au niveau national il y a Le Siècle où l’on retrouve non pas des “membres”, ce qui signerait une appartenance, mais des “invités”. C’est plus délicat ! Mais des invités qui paient 200 euros par an pour être membres, invités. Cette “association” (“club” ferait trop rupin), a été créée en 1944 et reconnue en 1946, ce n’est pas une coïncidence au moment où les thèses de Gramsci s’imprimaient à gauche. On y trouve, comme l’écrit Wikipedia « des hauts fonctionnaires, des chefs d’entreprises, des hommes politiques de droite ou de gauche, ou encore des représentants du monde de l’édition et des médias de premier plan. » Mais Wikipedia oublie quelques magistrats, des syndicalistes et plusieurs dignitaires de la franc-maçonnerie. Son but : « permettre aux élites de se rencontrer au delà du clivage gauche-droite », comme le revendique Macron qui en est membre.

Une fois les médias et les journalistes tenus en laisse par leurs riches propriétaires socialistes et l’État pour les occuper à orienter l’opinion plutôt qu’à donner de l’information, il suffit de leur donner « des éléments de langage » comme dit Gaspard Gantzer, chef de la cellule communication de l’Élysée. Exemple : Audrey Pulvar, est le pendant français de Mika Brzezinski qui sévit sur la chaine américaine MSNBC. Mika, comme Pulvar, hait Donald Trump comme doit le faire tout bon journaliste de gauche (un pléonasme) parce que Trump pourrait libérer l’information en privilégiant les réseaux sociaux comme il l’a fait pour gagner la Présidentielle. Ce serait terrible parce que, dit-elle, « contrôler exactement ce que les gens pensent, c’est notre job ! ».

L’opinion ayant été formatée pour croire tout ce que lui disent les médias, la Justice est mise au travail. Pas toute la Justice, mais les 25% de magistrats qui ont renoncé à leur indépendance pour suivre les instructions de leur syndicat, celui dit “de la Magistrature” (SM), très orienté à gauche. Il a ses bureaux au sein même du ministère qui le finance. Au moment de l’affaire du “mur des cons” qui prouvait la partialité judiciaire de ses membres, il avait été question que le syndicat soit exfiltré du ministère mais il semble que ce projet n’ait pas eu de suite puisqu’il y est toujours.

François Hollande a voulu un Parquet National Financier pour lutter contre la corruption au sein des institutions administratives, gouvernementales et parlementaires. Terrible aveu que cette corruption, mais bonne intention en apparence, réalisée en 2013. En réalité, c’est Hollande qui a nommé la procureur-chef de l’institution, Madame Houlette, membre du SDM et chaudement recommandée par Christiane TaubiraHoulette a choisi ses collaborateurs au sein du SM avec l’accord de son ministre de tutelle et de la présidence socialiste. De ce fait le Parquet est borgne de l’œil gauche et ne voit de délits qu’à droite.

Ces 25% de magistrats idéologiquement corrompus par la gauche estiment, et ne s’en cachent pas, que la Justice n’est pas faite pour appliquer les lois qui ne sont pas assez dures avec les présumés délinquants de droite, mais trop dures pour ceux de gauche. Le juge Tournaire décide d’écoutes téléphoniques illégales touchant les présumés fautifs et leurs avocats, les bureaux des avocats sont fouillés, les délinquants de droite (Sarkozy, Fillon, Le Pen…) sont mis en examen sans attendre, pour ceux de gauche (Macron, Royal, Hidalgo…) on prend le temps d’étudier le dossier, etc.

Pour que les présumés délinquants de droite, forcément coupables puisqu’ils sont de droite, soient condamnés qu’ils soient coupables ou non, ils ont trouvé un bourreau implacable : la presse de gauche avec laquelle ils ont conclu une alliance inavouée mais trop visible. Celle-ci a pour mission de tuer socialement et politiquement les non-coupables présumés innocents de droite avant même leur inculpation (cas de Fillon et Le Pen) ou bénéficiaires de non-lieux (cas de Sarkozy) et de minimiser au maximum les présumés délits des gens de gauche (cas de Macron, Royal, Le Drian).

Il y a donc des “fuites” dont personne ne sait ou ne veut dire d’où elles viennent, que nient les autorités judiciaires, mais qui font, par exemple, que dimanche dernier le Journal Du Dimanche a publié l’intégralité des 19 rapports d’audiences du dossier Fillon alors que ses avocats n’en avaient pas eu connaissance au nom du secret de l’instruction. Qui font aussi que Le Canard Enchainé, dont le directeur est un grand ami de François Hollande, sort régulièrement des informations à charge contre Fillon dont se saisit aussitôt le Parquet national financier *.

La dernière étant qu’il aurait emprunté 50.000€ à Marc Ladret de Lacharrière. 10% des 500.000€ qu’a empruntés Macron qui venait pourtant de toucher plus de 2 millions de la Banque Rothschild et ne les a pas plus déclarés que Fillon. Mais Fillon, homme de droite serait en faute alors que Macron, homme de gauche, n’aurait rien à se reprocher aux yeux de la Justice alors qu’il serait intéressant de savoir où et passé tout l’argent qu’il a reçu de Rothschild et de l’Élysée. Curieux, non ? En tout cas cela démontre qu’une certaine justice, socialiste avant d’être française, pratique le deux poids deux mesures, selon que vous serez de droite ou de gauche vous serez coupable ou innocent, etc.

Cependant, ce qui tue la démocratie est que la Justice et son alliée la presse se font les arbitres de l’élection présidentielle à la place du peuple que la Constitution désigne comme le seul arbitre possible. Elles attaquent les deux leaders de la droite dès lors qu’ils ont été donnés gagnants, pour favoriser l’élection de leader de la gauche aux malversations duquel elles ne s’intéressent pas : utilisation frauduleuse présumée de l’argent du ministère des Finances dont il consommait 80% des frais de bouches (500€/jour) pour financer des repas entre amis ou son parti En Marche, on ne sait, et de 381.000€ donnés à une entreprise (Frenchtech-Havas), largement dépendante du ministère, sans appel d’offres, pour financer une gigantesque réception à Las Vegas.

Le fond du problème n’étant pas les menues fraudes des uns et de l’autre, mais que les programmes des candidats de la droite qui veulent rétablir la compétitivité de la France et l’emploi au détriment des dépenses pour une part somptuaires ou mal utilisées de l’État ne plaisent pas à gauche et au ministère socialiste de la Justice.

Le programme Macron, clone de Hollande, est beaucoup plus simple et facile à comprendre :

  1. Tous les autres candidats sont des vieux cons, moi je suis jeune et énarque, donc je suis l’avenir.
  2. Ne vous inquiétez pas des dépenses non financées de mon programme, mes amis des banques Rothschild et Morgan-Stanley qui sont riches à milliards prêteront à la France l’argent nécessaire à l’augmentation de sa dette, à des taux qu’ils m’ont promis de garder bas.

Il y aurait, dit-on, 30% de Français prêts à voter Macron au premier tour. La baisse constatée depuis quelques années du QI moyen des Français ne serait donc pas un hoax ?

L’Imprécateur

* Anne-Marie Le Pourhiet, spécialiste de droit constitutionnel, remarque que « l’idée de faire intervenir le juge pénal dans la façon dont un représentant de la Nation (le député Fillon) organise l’exercice de sa fonction est une nouveauté parfaitement soudaine. » Selon elle, le juge pénal « vise délibérément et exclusivement » un député (Fillon) qui est un candidat bien placé à l’élection présidentielle.