Combien de Français savent que Homs, la capitale industrielle de la Syrie, plus d’un million d’habitants avant la guerre, vient d’être libérée le 8 juin des djihadistes qui la martyrisaient depuis 2011 ? Pas grand monde, la nouvelle ne mérite pas d’être diffusée, ces djihadistes-là ayant été nos « alliés », enfin, ceux de la France du temps de Laurent Fabius qui disait d’eux « ils font du bon boulot« . Comme par exemple tirer pour s’entraîner, depuis les toits voisins, sur les ambulances et les blessés alités de l’hôpital central dont il avait fallu murer les fenêtres.
Ce sont les djihadistes de Fatah al Cham, ex-al Nosra, ex-al Qaïda en Syrie, ceux que l’Occident appelle « l’opposition syrienne ». Et ceux qui les ont délogés sont les soldats de l’armée légale syrienne. Alors vous pensez bien qu’une victoire comme celle-là, qui témoigne de l’échec de la politique menée depuis 2012 par les gouvernements français, on la passe sous silence dans la presse des Bergé-Drahi-Niel vendus à la gauche mondialiste et islamisée des fossoyeurs de la France. Seul Valeurs actuelles en a parlé brièvement.
L’ONU a exigé que ces tueurs psychopathes soient évacués avec ménagement. Eux, leurs femmes voilées jusqu’aux yeux, leurs enfants au front cerné de bandeaux prétendant qu’Allah, leur dieu-gore tueur d’innocents, est grand, et tous les biens qu’ils ont pillés et volés aux habitants dont une partie est chargée dans des camions benne. Poutine, soucieux de complaire à la communauté soi-disant internationale pour ne pas aggraver son cas, a imposé à Bachar El Assad que l’évacuation soit protégée de la vengeance des habitants survivants par la police militaire russe.
La presse occidentale ne veut pas savoir, pas plus quelle ne veut connaître la honte de la reconquête de Mossoul en Irak où les habitants mangent du carton bouilli avec de l’herbe faute de mieux. Quand Le Figaro publie un article intitulé « Mossoul : voyage au bout de l’horreur« , illustré de nombreuses photos, la presse et les médias de gauche se gardent bien de le commenter. On ne critique pas les horreurs commises par la coalition americano-turco-franco-kurdo-machin-truc, on n’a le droit de critiquer que l’armée de Bachar El Assad et les Russes.
À Homs, le gouvernement syrien fournit aux djihadistes des bus où ils entassent kalachnikovs, grenades, carabines de précision, pistolets, couteaux de combat, sabres à égorger, et aussi tapis de prière, sacs de vêtements. Presque tous gardent leur arme préférée avec eux.
SOS Chrétiens d’Orient est présent. Ils ont réussi à pénétrer dans Homs en 2014 pour aider les habitants victimes des exactions des djihadistes qui avaient trouvé un nouveau moyen d’exécution de ceux qui tentaient de fuir la ville : une baignoire remplie d’huile bouillante dans laquelle ils plongeaient le « coupable » une ou deux minutes puis le sortaient pour le remplacer par le suivant.
Ça économise les balles.
La police syrienne empêche les habitants d’approcher de la zone où les terroristes embarquent dans les bus en riant et insultant les policiers syriens, on se croirait dans une banlieue parisienne. « On reviendra, vous inquiétez pas ! on vous donnera du travail« . Quand ils aperçoivent un Français, François-Xavier Gicquel, directeur à Homs des Opérations de SOS Chrétiens d’Orient, qu’André Cubzac de Valeurs actuelles a pu interroger, ils lui disent « On va aller en France s’occuper de vos enfants« . Pourquoi pas, qu’ils aillent donc au Havre ou le maire Rodolphe Philippe a ouvert une mosquée salafiste dans un presbytère, ils y seront bien reçus.
Le djihadisme musulman prôné par le Coran est bien évidemment à l’origine de toutes ces horreurs. Armée syrienne, Russes et Occidentaux commettant leurs horreurs en riposte aux horreurs plus violentes des djihadistes.
Ce djihad violent est parfois timidement dénoncé par nos musulmans français qui, dans leur grande majorité l’acceptent comme une obligation religieuse dont ils se limitent à critiquer les manifestations sanglantes excessives.
2240 morts en Europe depuis le premier attentat islamique revendiqué en 2001. C’est trop, bien sûr, mais ce n’est rien en comparaison des ravages que répand le djihad idéologique et médiatique. Celui-ci est mené par les autorités musulmanes radicales comme l’UOIF, les Frères Musulmans et l’Etat Islamique. Il passe largement inaperçu car ces autorités sont devenues expertes dans l’utilisation des réseaux sociaux – Facebook et Twitter entre autres -, mais aussi les partis politiques, la télévision, la presse et ses agences. Ce djihad-là consiste à faire passer comme des évidences des « éléments de langage » directement copiés du modèle de la propagande socialiste qui, je l’ai déjà souligné à plusieurs reprises, s’appuie sur un raisonnement binaire excluant toute intelligence, nuance ou critique logique.
Dans le discours socialiste il y a les patrons contre les ouvriers, les riches contre les pauvres, l’Est socialiste contre l’Ouest libéral, les internationalistes contre les nationalistes, les multiculturalistes contre les identitaires, les minorités immigrées contre le peuple autochtone, etc.
Et si vous n’êtes pas ouvrier, pauvre, socialiste, internationaliste, multiculturaliste et immigré, vous êtes raciste, conservateur, ringard, salaud, fasciste, etc..
De même, la propagande islamiste tient un discours binaire : l’Orient contre l’Occident, les colons contre les colonisés, le djihad contre les croisés, la tradition coranique contre la modernité, le califat contre l’état de droit démocratique, le Bien incarné par l’islam contre la Mal incarné par le chrétiens et les juifs, etc. Et si vous n’êtes pas pour l’Orient, les colonisés, le djihad, la tradition coranique, le califat et le Bien musulman, vous êtes islamophobe, mécréant et raciste.
Il n’y a pas à analyser, critiquer ou discuter, c’est comme ça.
C’est aussi la conception jupitérienne du pouvoir qu’a Macron : on est pour ou contre lui.
Cette dialectique est simple, mais efficace. Elle soude son groupe et déshumanise les autres. En cela, Emmanuel Macron est de la graine de tyran sous son apparence d’ado attardé souriant et volubile. Et il y a une parenté entre lui et d’autres tyrans célèbres qui ont été comme lui des ados pris en mains par une entité dominatrice très discrète qui en a fait des chefs d’Etat : Staline par l’Okrana, la police secrète du tsar ; Hitler par la société de Thulé, précurseur de la Trilatérale ; Macron par le groupe de Bilderberg et la French-American Foundation qui a placé deux de ses membres « young leaders » à la tête de l’Etat français, Macron et Rodolphe Philippe.
Parenté aussi dans la phraséologie et la gestuelle des discours.
De plus, mais ce n’est qu’un détail amusant, les trois ont eu un rapport difficile et incomplet avec les femmes : Staline a mis longtemps avant d’épouser sa première femme, Kéké, qui s’est suicidée peu après de désespoir tant il la négligeait ; Hitler avant d’épouser Eva Braun (le jour de leur suicide) ; Macron, quant à lui, a trouvé une grand-mère de substitution, Brigitte Trogneux.
Les intellectuels et les autorités politiques françaises refusent de voir que l’islam a un plan et une stratégie pour conquérir l’Europe. Ils sont pourtant décrits avec minutie et précision dans un livre traduit en français du théoricien djihadiste Abu Bark Naji, Gestion de la barbarie, un Mein Kampf musulman qui explique comment un califat européen sera établi par la terreur et le sang pour venir à bout de la barbarie de l’Occident.
Et ce ne sont pas des comportements lénifiants face au communautarisme musulman, ni des mesurettes sécuritaires comme l’état d’urgence qui en empêcheront la réalisation, il faudra attaquer le mal à sa base.
L’Imprécateur