La position actuelle de la France sur l’antisémitisme, et notamment la position de la gauche et des associations comme la LICRA est extrêmement ambigüe. Au Vel d’Hiv, en présence du président Macron, du premier ministre israélien Netanyahou et de son épouse Sarah, le président du CRIF, Francis Khalifa, a rappelé que l’antisémitisme n’est pas né avec Vichy. Il existait déjà avant, et la IIIème République majoritairement socialiste (laïcité, droit de grève, syndicats, etc.) est émaillée de signes, de paroles, puis d’actes antisémites (affaire Dreyfus) qui ont dégénéré jusque dans les années 30 pour s’exprimer, dans les années 40, au nom de l’État français − toujours à majorité socialiste − sous Vichy.
Il n’est pas mort à la Libération, on le retrouve aujourd’hui teinté d’anti-sionisme, non seulement à l’extrême-droite, mais surtout à l’extrême-gauche et dans la version islamiste de l’islam.
(Notez l’œil fixé sur l’objectif du photographe). Khalifa, le juif, il s’en moque. Ce qui compte, c’est la photo qui peut lui rapporter quelques voix juives.
Le discours de Macron montre une bien macronienne et profonde méconnaissance de l’Histoire.
En effet, on ne peut pas dire que le gouvernement de Vichy n’était pas la France « et en même temps » que « c’est bien la France qui porte la responsabilité de la rafle ordonnée par le gouvernement socialiste de Vichy » !
Il a été applaudi par toute la presse aux ordres.
Macron a précisé que l’anti-sionisme était de l’anti-sémitisme, car en parlant d’Israël on sous-entend Juifs.
(Applaudissements nourris − à juste titre − de la communauté juive.)
Mais cela n’a évidemment pas plu aux socialistes antisémites (dignes héritiers de ceux de l’Occupation) qui ont réagi par la bouche du président de la Province de Bretagne, Jean-Yves Le Drian (rappelons à ce sujet qu’il s’agit d’un emploi fictif créé par Hollande pour empêcher la Bretagne de basculer à droite).
Le ministre des Affaires Étrangères Le Drian, affolé par l’impact sur les pays arabes de la déclaration irréfléchie de son président au dîner du CRIF, a donc publié le communiqué suivant :
« La France déplore les violences récentes à Jérusalem et dans les Territoires palestiniens qui ont entraîné la mort de dix personnes dans des attentats et des affrontements. Elle exprime sa grande préoccupation et sa détermination à aider, avec ses partenaires, à l’apaisement.
C’est dans cet esprit que M. Jean-Yves Le Drian s’est entretenu le 23 juillet avec son homologue jordanien, M. Ayman Safadi. Les consultations se poursuivront notamment ce soir au conseil de sécurité des Nations-Unies lors d’une réunion d’urgence.
La France réaffirme la nécessité de s’abstenir de tout acte ou déclaration pouvant aggraver le conflit et appelle toutes les parties à la retenue et à œuvrer concrètement à un retour au calme.
Elle rappelle que toute remise en cause du statu quo est porteuse de grand risque de déstabilisation et souhaite qu’une solution concertée, permettant d’assurer la sécurité, soit trouvée sans que le libre accès aux lieux saints ne soit affecté. »
Commentaires du 1er §
Le Ministre parle de 10 personnes tuées lors d’attentats et d’affrontements. Il ne nomme pas les victimes (et pour cause) faisant un bel amalgame entre les victimes israéliennes majoritaires, dont deux policiers israéliens musulmans, et les trois terroristes abattus en pleine action par la police.
1er attentat :
Vendredi 14 juillet, 3 arabes israéliens, en rejoignent un 4ème qui leur remet des armes (attesté par la vidéo-surveillance). Les 3 hommes ouvrent le feu tuant deux policiers israéliens (Druzes et musulmans) en faction sur le Mont du Temple. En France, aucun organe de presse ne révèle que les armes provenaient du stock entreposé à la mosquée al-Aqsa.
Les flèches indiquent les livres de prières à la Mosquée al-Aqsa, 3ème lieu saint de l’islam, selon les ignorants (car le 3ème lieu est Jérusalem, pas la mosquée).
En attendant patiemment l’ordre d’aller « caillasser spontanément » les policiers israéliens, on somnole au lieu de prier.
Ils ont commis cet attentat par haine des Juifs, comme l’a révélé le député arabe de la Knesset dont ils étaient des parents proches. Lors de la fouille de la mosquée, des armes, des munitions, des chaînes et des pierres ont été trouvées, et en particulier dans les bureaux du Wakf (Wakf-alal-aulad est le bureau de droit musulman qui reçoit les dons en argent, Kalachnikovs, explosifs, etc.).
Ah l’islam ! Religion d’amour, de tolérance et de paix…
Tout le monde sait, y compris la police française, que des lieux (pas tous) de culte musulman sont des lieux de stockage d’armes, mais jamais ils ne sont fouillés, le ministre de l’Intérieur ayant trop peur des conséquences politiques d’une telle fouille.
Le secrétaire général de l’ONU condamne l’attentat. Le président de l’Autorité palestinienne Abou Mazen (dont le nom de guerre antisémite est Mahmoud Abbas) − président de l’Autorité Palestinienne − est sommé par l’ONU de le condamner à son tour.
Pour empêcher les trafics d’armes entre la mosquée al-Aqsa et l’extérieur, Israël décrète la fermeture du site du Mont du Temple sur lequel se trouve la mosquée al-Aqsa, puis installe des portiques de sécurité à la Porte des Lions, passage obligé pour atteindre le Mont du Temple.
Des imams ignares (il y en a quelques uns…) déclarent que « le Coran interdit les portiques ». Une stupidité sans nom pour deux raisons, un anachronisme et une contradiction :
- les portiques de sécurité n’existaient pas du temps de Mahomet qui n’en avait donc aucune idée et ne les a donc jamais interdits,
- tous les accès du site de la Kaaba à La Mecque − comme ceux du tombeau du prophète à Médine − sont cernés de portiques de sécurité.
Ces mensonges islamiques chauffent à blanc les arabes musulmans de Jérusalem (arabes-musulmans n’est pas un pléonasme puisqu’il y a des arabes catholiques et même juifs).
Abou Mazen donne de l’écho à leurs protestations en appelant par téléphone la terre entière. La Maison Blanche lui répond qu’elle a d’autres chats à fouetter. Quant aux pays arabes, ils ne veulent pas qu’Abou Mazen prenne le contrôle du site. Abou Mazen se trouve donc sans soutien, excepté celui de la presse française.
Vendredi 21 juillet, dès la fin de l’office, des milliers d’arabes jettent des pierres et des grenades lacrymogènes sur le service d’ordre simultanément dans plusieurs quartiers de Jérusalem, ce qui prouve qu’il n’y avait aucune spontanéité mais une préméditation bien organisée.
Immédiatement chargés par la police montée et poursuivis par les canons à eaux, ils reculent.
Bilan : trois arabes morts d’après les dires de la propagande pro-arabe occidentale.
Problème : les Palestiniens si prompts à présenter leurs victimes à la presse occidentale n’ont eu aucun corps à présenter, ni aucun nom à donner.
2nd attentat :
Vendredi 21 juillet, 21:30, au cours du repas de Shabbat, dans la localité juive de Halamish, un terroriste arabe (ce n’est pas non plus un pléonasme) a perpétré un attentat au couteau tuant trois juifs et faisant un blessé grave.
Le terroriste, neutralisé par un voisin, était membre des Martyrs d’al-Aqsa, (branche armée du Fatah, groupe terroriste sur la liste noire de l’Union européenne). Les médias français ont très peu parlé de cet attentat pourtant annoncé par le terroriste sur Facebook au nom de la défense d’al-Aqsa.
Faut-il considérer ce défaut d’information comme un signe d’antijudaïsme, (pour ne pas parler d’antisémitisme) de la presse publique et privée mainstream française ? Et ce, alors que les manifestations arabes passent en boucle dans tous les médias ?
Mais évidemment, tout le monde sait que « l’Islam est une religion d’amour, de tolérance et de paix ».
Le Drian parle de dix victimes. S’il parle des civils, il y en a eu deux lors du premier attentat, et trois lors du second. Ça fait cinq. Cinq de trop.
Si le ministre inclue les terroristes, trois ont été tués lors du premier attentat. Donc, total huit morts. Il en manque encore deux. Si l’on y ajoute les trois annoncés par les arabes lors des affrontements (mais jamais vus ni trouvés), cela ferait onze morts, pas dix.
Le Drian ferait-il partie de ces « bretons illettrés » incapables de se servir d’une calculette que dénoncent Macron et Ferrand ? D’où l’intérêt de nommer les victimes pour les identifier clairement, et ne pas les nommer parce que juives : ce serait de l’antisémitisme.
Commentaires du 2ème §
Le Ministre s’est entretenu avec son homologue jordanien. Bien évidement, il n’a pas consulté son homologue israélien pour avoir la version israélienne des faits et pouvoir ainsi établir la vérité.
Normal. La vérité n’intéresse pas les socialistes. Seule compte l’idéologie.
Commentaires du 3ème §
Cette phrase creuse est servie en toutes occasions. Les arabes tuent des juifs, et on demande aux deux parties de ne rien faire, sans jamais dire qui attise en permanence le conflit.
Ne pas condamner les attentats arabes, c’est de l’antisémitisme.
Commentaires du 4ème §
Le Ministre se réfère au statu quo qui a été rompu par les arabes en tuant des policiers, sans les nommer. Qu’il reproche donc aux arabes leurs crimes. Parlant du libre accès au Mont du Temple, il accuse aussitôt Israël. C’est là également de l’antisémitisme.
https://www.youtube.com/watch?v=AiWSiR7tx-c
Que les diplomates du Quai d’Orsay ne sachent pas compter jusqu’à dix, passe encore. Mais qu’ils diffusent des communiqués témoignant d’un manque de rigueur dans les enquêtes, une méconnaissance crasse de l’histoire de la Palestine juive depuis trois mille ans, colonisée par les arabes en 638, occupée par les jordaniens en 1948, des colons arabes que Gamal Abdel Nasser rebaptisa « Palestiniens » pour justifier politiquement leur refus de la présence des juifs colonisés sur leur propre terre, c’est un peu gros !
L’Imprécateur