Il y a cinquante ans, l’islam commence l’invasion de l’Europe avec une armée de miséreux sans argent et presque toujours sans qualification professionnelle, mais avec plusieurs femmes et de nombreux enfants. La France est leur première destination en raison de son passé au Maghreb. Plusieurs dirigeants, comme Houari Boumediene, ne cachent pas l’existence d’un projet de recolonisation islamique de l’Europe, qui fut partiellement colonisée en Espagne, dans le Midi de la France et dans les Balkans jusqu’en Autriche, du 7ème au 14ème siècle.
Il y a quarante ans, Boumediene explique dans un discours prononcé en 1974 à l’ONU que cette reconquête de l’Europe par l’islam ne se fera pas par la guerre, mais par le sexe : « Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour aller dans l’hémisphère nord. Et ils n’iront pas là-bas en tant qu’amis. Parce qu’ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront avec leurs fils. Le ventre de nos femmes nous donnera la victoire. »
Les fils sont maintenant dans nos cités et partent s’entrainer au djihad en Syrie. Ils font des enfants ET ils nous font la guerre.
Puis, en 1977, Boumediene justifie cette rétro-colonisation (inverse) par une réaction à la recolonisation que mènerait la France en Afrique du Nord à partir du Maroc.
En 1974 et 1975, Carlos, chef des opérations extérieures du Front de Libération de La Palestine FPLP, organise plusieurs attentats à Paris, les uns antisémites, les autres antifrançais visant la presse, la foule ou la police : L’Aurore, Minute, l’Arche (journaux), Drugstore Saint-Germain, Aéroport d’Orly (deux attentats), agents de la DST (trois morts).
Carlos a été formé au terrorisme dans un camp palestinien en Jordanie, mais le gouvernement français, dont la politique est déjà très pro-islam, refuse d’associer à ces attentats les termes « antisémitisme », « tuer des Juifs » ou « islam », et surtout il ne réagit pas à une immigration africaine majoritairement maghrébine, officielle et clandestine qui s’amplifie d’année en année.
L’ambassadeur d’Algérie en France vient de dire le 4 février dernier que ses services ont recensé en France 7 millions de franco-algériens. Si l’on y ajoute à-peu-près autant de Marocains, Tunisiens, Somaliens, Maliens, Sénégalais, Congolais Erythréens, Libyens, Albanais, Turcs, Syriens, Irakiens, etc, on arrive vite à 15 millions de musulmans, binationaux (ou en attente de la nationalité française).
Soit 25 % de la population de la France…
Il y a trente ans, cette colonisation musulmane de la France se militarise. Cela commence avec l’attentat du Capitole (le train) en mars 1982 (5 morts et 27 blessés), puis le siège du journal Al Watan Al Arabi à Paris, (1 mort et 63 blessés), et l’attentat clairement antisémite de la rue des Rosiers en août (restaurant Rosenberg plus tirs dans la foule du quartier juif de Paris, 6 morts et 22 blessés). Pour ce dernier cas, notez que la responsabilité islamique sera niée « parce que les deux tireurs étaient allemands », donc présumés néo-nazis… Cela n’est pourtant pas incompatible avec le fait qu’ils travaillaient pour le Hamas palestinien dans les camps duquel ils s’étaient entrainés au djihad.
Nous savons aujourd’hui qu’un dixième des djihadistes d’E.I ont des passeports européens et le grand mufti des Palestiniens était bien un nazi ami de Hitler.
Le 23 octobre 1983, 58 parachutistes français en mission ONU sont tués à Beyrouth dans l’attentat du Drakkar (leur campement), un attentat perpétré par le Hezbollah.
Le colonel Lorbranchés de la DGSE organise une riposte avec une Jeep bourrée de 100 kg d’explosifs. Il pense que les Arabes comprendront le message : « œil pour œil dent pour dent, ne recommencez pas ». La Jeep devait exploser devant un centre culturel de l’ambassade d’Iran que la DGSE savait être le commanditaire de l’attentat. Mais, sur un ordre de l’Elysée où sévissent de nombreux ex-porteurs de valise du FLN algérien, il n’est pas question de tuer des Arabes, un membre du S.A. (Service Action) désamorce secrètement la bombe au dernier moment, la jeep termine sa course devant le centre culturel sans exploser.
Le Hezbollah en tire naturellement la conclusion que la France est lâche et que l’on peut tuer ses soldats sans encourir de représailles.
L’Armée ne s’avoue pas vaincue et programme une attaque aérienne, l’opération « Brochet », ciblée pour bombarder la caserne de la Bekaa qui héberge les Gardiens de la révolution iranienne et les troupes du Hezbollah.
Nouvel échec, la caserne fut bien bombardée, mais elle était vide, un diplomate français ayant sur l’ordre de Claude Cheysson, ministre de Pierre Mauroy, prévenu le Hezbollah de l’imminence de l’attaque.
Ne nous leurrons pas, ce sera pareil maintenant, malgré les moulinets de bras de Valls et ses airs de pit-bull à qui l’on a volé son os, toutes les entreprises anti djihadistes seront torpillées par les pro-islamistes nombreux dans les ministères et à l’Elysée même.
On a vu aussi ce type de trahisons en 1984-85 en Nouvelle-Calédonie, c’est le Haut-commissaire de la République, Edgar Pisani, qui faisait prévenir par son Secrétaire Général, par radio, les chefs kanaks indépendantistes du lieu d’intervention et de l’heure d’arrivée des gendarmes.
En décembre 1983 encore deux attentats à Marseille, Gare Saint-Charles et TGV : 5 morts et 45 blessés.
En 1985 commence une série de treize attentats « aveugles » qui visent la foule parisienne dans les grands surfaces et certains commerces : Mark & Spencer, Galeries Lafayette et Printemps (attentats du Boulevard Haussmann), hôtel Claridge, librairie Gibert-jeune Bld St Michel, FNAC-sport aux Halles, Point-Show (Hermès) des Champs-Elysées, cafétéria du Casino de La Défense, Pub Renault, Préfecture de police, etc.
Ent tout 13 morts et des centaines de blessés.
La série se termine en 1986 avec Tati, rue de Rennes, 7 morts et 55 blessés.
Trois de ces attentats sont le fait d’Action Directe (extrême gauche fasciste) dix sont attribués à un commando dirigé par les frères Robert et Maurice Abdallah sous les ordres de Fouad Ali Salah, un dirigeant du Hezbollah libanais qui réclame la libération de 300 prisonniers détenus en France.
Il y a vingt ans, en 1994, c’est le Groupe Islamique Armé algérien (filiale d’Al Qaïda) qui passe à l’attaque à son tour avec le détournement du vol Air-France Alger-Paris (trois passagers tués).
Entre juillet et octobre 1995, le GIA commet en France 9 attentats. Le premier, au métro Saint-Michel, fait 8 morts et 117 blessés, les 8 suivants font 10 morts et une centaine de blessés.
En 1996, l’attentant du RER B à la station Port-Royal à Paris fait 4 morts et 170 blessés.
En 2012, les attentats reprennent avec Mohamed Merah qui tue trois militaires et quatre Juifs.
2015, 17 morts avec les frères Kouachi et Coulibaly avec la complicité de sa femme, Hayat Boumediene, en fuite en Syrie via la Turquie (*).
On sait que le gouvernement a plaidé « le loup solitaire », « la folie », « l’ivrognerie » pour nier l’implication de l’islam dans ces attaques contre le peuple français.
Mais depuis Carlos, l’existence de réseaux islamistes bien structurés derrière les tueurs et les assassins est évidente. Le commanditaire n’est pas nécessairement en France – ni l’islamisme ni l’islam ne connaissent les frontières -, et la coopération nécessaire au niveau européen entre les polices et les services de renseignements est loin d’être parfaite.
Rien ne sert de le nier, cela ne fait qu’empêcher la mise en œuvre de solutions adéquates et efficaces.
Au lieu de se leurrer avec des rêves de musulmans démocrates et modérés qui ne se réaliseront jamais, nos énarques devraient lire le « Mein Kampf musulman » (Washington Post) disponible en français pour 24 € dans toutes les bonnes librairies et à la FNAC. Son titre : Gestion de la barbarie.
J’espère que mes amis de l’IHEDN le liront aussi afin d’en instruire les autorités locales partout où il y a des sections.
Ce livre donne tous les éléments d’une stratégie de guerre contre l’occident chrétien et juif et les musulmans « tièdes » qu’il faut convertir à l’islam « vrai » ou supprimer.
Elle est fondée sur « le chaos terroriste » comme moyen de contraindre par la terreur les populations affolées par des attentats à répétition, mais dont le lieu et la date son imprévisibles, puis à faire accepter les djihadistes pour rétablir l’ordre que les démocraties sont incapables d’assurer, pour imposer alors la charia d’une main de fer dans un gant de velours, comme on le voit dans le film Timbuktu, et finalement le califat.
« Ces travaux djihadistes sont intelligents, ce sont des manuels d’insurrection globale rédigés par des penseurs particulièrement doués« , estime le Centre de Lutte contre le Terrorisme de West Point, la grande école de guerre américaine (cité par Valeurs Actuelles du 12 février).
Ils comptent sur l’aveuglement suicidaire des élites occidentales incapables de comprendre, par ignorance de l’islam, qu’il y a un lien direct entre islam et islamisme, le second n’étant que la face guerrière du premier, deux faces d’un même visage qui ressemble fortement à celui du nazisme.
Mais je sais qu’il est malséant de rappeler qu’en Turquie, notre « alliée » dans l’OTAN, MeinKampf est en devanture des librairies où il fait un tabac…
Résultat, on peut voir dans les rues d’Istanbul des manifestations non interdites comme celle-ci :
Ellerinize saglik signifie ici
« Bien joué les nazis ! »
En attendant, les attentats, les profanations de cimetières (et leur efficace exploitation par les communicants de l’Elysée) font les choux gras de François Hollande qui s’en sert pour remonter dans les sondages. « Le chômage est oublié, le malaise est oublié, la Manif pour tous est oubliée, seule importe la lutte non pas contre l’islamisme, mais contre le racisme, l’antisémitisme et l’islamophobie, ces ennemis de toujours » (Nicolas Bonnal dans Boulevard Voltaire) qui sont le fonds de commerce du socialisme à la française.
Le gouvernement laisse les terroristes proliférer et pourrait cependant être plébiscité et reconduit par une population abrutie par les discours mensongers qui parlent de « lutte implacable » (Valls) et « moi-président » qui affirme « je ne laisserai pas faire« , mais ne fait rien pour la sécurité et la prospérité des Français, n’agit avec toutes les forces de l’État et des médias qu’en vue de sa réélection en 2017.
Maurice D.
* La charmante jeune femme vient de donner une interview au magazine de l’Etat Islamique « Dar Al-Islam », titrant joliement en couverture « qu’Allah maudisse la France« . Tout un programme !