Selon la RTBF, l’agresseur au couteau de 2 soldats en patrouille dans le centre de Bruxelles est un Somalien musulman d’une trentaine d’années.
La radio-télévision publique belge précise qu’il a crié « Allahou Akbar » en passant à l’attaque.
Comment ? Il n’a pas crié « Jésus-Marie », « Pétain avec nous » ou « Gott mit uns » ? − Eh bien non ! Il a bien crié « Allahou akbar » ce qui, traduit en français donne « Allah est grand ». (Pour être précis le sens exact de akbar est « le plus grand ». C’est le « takbir » de la charia, c’est-à-dire la « magnification » d’Allah.)
Mais qui est donc cet “Allah” qu’invoquent tous les terroristes du monde à quelques rares exceptions près ?
On ne sait pas.
Nos hommes politiques ne savent pas.
D’ailleurs, même le pape François ne sait pas.
La seule chose qu’ils savent de source sûre (c’est à dire de la bouche du Frère Musulman Dalil Boubakeur) c’est que l’Allah invoqué par les terroristes et les djihadistes au-couteau-entre-les-dents quand ce n’est pas la Kalachnikov, n’est pas le dieu de l’islam. Non, non et non !
Dali Boubakeur est formel sur ce point. Il est docteur en médecine, diplômé des facultés d’el-Azhar en Égypte et de la Zitouna en Tunisie, recteur de la mosquée de Paris, président du Directoire des mosquées de France et maître de conférences à l’ENA. C’est d’ailleurs sans aucun doute là qu’il enseigne à nos hommes politiques que l’Allah invoqué par les terroristes n’est pas le dieu de l’islam.
Si « Boubakeur-le-savant » dit que le Allah invoqué par les terroristes qui hurlent « Allahou akbar » n’est pas celui de l’islam, il faut le croire !
Donc, il faut être logique − et nos politiciens le sont sinon nous ne les aurions pas élus − l’islam n’a rien à voir avec le terrorisme. Qu’on se le dise !
Ce qui repose la question à laquelle personne ne veut répondre : qui est cet “Allah” féroce et sanguinaire des terroristes ?
Boubakeur a une explication qui mérite réflexion. Les témoins de meurtres ont l’audition perturbée par l’émotion et la peur et interprètent mal ce qu’ils entendent. Les assassins crieraient en fait » Ah là là, ouh ! Que je suis grand ! » et comme ils sont arabophones cela donne « Allahou akbar ». Explication plausible bien que capillotractée, mais qui soulève une nouvelle question : pourquoi tous les terroristes massacreurs parlent-ils l’arabe ?
Autre explication donnée par des mécréants islamiques ; il y aurait plusieurs “Allah” : celui des sunnites, celui des chiites (bien expliqué par Antoine Sfeir dans L’Islam contre l’Islam), celui des hanbalites, celui des malékites marocains, etc.
Bref, chaque secte musulmane aurait “son Allah” personnel comme elle a sa version du livre saint, le Coran.
Si c’est la bonne explication, il faut voter une loi enjoignant aux terroristes islamistes de préciser à quel Allah ils se réfèrent quand ils poignardent un militaire, foncent en camion dans une foule de touristes ou mitraillent un café-restaurant.
Ce qui pose quand même une nouvelle question : comment peut-il y avoir plusieurs dieux portant le même nom quand le Coran et la Bible disent qu’il n’y a qu’un ?
Pour la Bible, c’est réglé. Boubakeur a expliqué qu’elle « est falsifiée » !
Par qui ? − Par les Juifs, ça va de soi !
Mais si quelqu’un lui prouve que le Coran aussi a été falsifié par les ulémas au fil des siècles, il porte plainte, suivi comme un seul homme par la LICRA et la LDH !
Troisième explication donnée par un vieil homme néanmoins ministre de l’Intérieur : les terroristes ne sont ni arabes, ni musulmans (d’ailleurs une nouvelle loi qu’il vient de signer * interdit de le dire !) En réalité ils sont fous.
Eh oui ! À chaque attentat meurtrier, il y a quelques membres du gouvernement et des journalistes pour déclarer que ses auteurs sont des fous, qu’ils avaient des antécédents psychiatriques bien que leurs voisins déclarent avec une belle unanimité qu’ils étaient tout à fait normaux, etc. Possible. Mais comme à chaque fois ils ont hurlé en frappant leurs victimes « Allahou akbar », ne faudrait-il en conclure logiquement que c’est ce fameux “Allah” qui les rend fous ?
Il a raison le ministre de l’Intérieur. Ils sont fous d’avoir lu ou (c’est plus fréquent) appris de leur imam la sîrâh (les hadiths considérés comme authentiques par toutes les écoles de jurisprudence) et même le Coran.
« Des passages appelant à la violence y sont disséminés, par exemple dans la sourate n° 8 (« Le butin »). Surtout, la sourate n° 9 qui n’est ni plus ni moins qu’une déclaration de guerre au monde entier, et selon la règle d’abrogation sa position chronologique d’avant dernière sourate (la dernière ** étant une brève formule de conclusion) lui donne la prééminence sur tous les versets antérieurs qui pouvaient appeler à la tolérance. » (Aurélien Marq dans Causeur).
Et c’est bien évidemment ces textes-là que vise le ministre de l’Intérieur quand il affirme que les gens qui hurlent « Allahou akbar » sont fous.
Cela change toute l’analyse du phénomène terroriste faite par les services de police, de gendarmerie et même du renseignement.
Ce ne sont pas des mesures de sécurité des citoyens comme Sentinelle qu’il faut prendre, mais des mesures de santé publique, comme d’interdire la lecture du Coran et des hadiths dans les mosquées, ainsi que leur diffusion sur les réseaux sociaux musulmans, afin d’éviter de nouveaux cas de folie furieuse.
On ne remerciera jamais assez Monsieur le Ministre de l’Intérieur d’avoir trouvé la vraie cause du terrorisme, une cause autrement plus crédible que le réchauffement climatique d’origine humaine, fable que croit dur comme fer le président.
« En même temps », comme il dit si bien, il y a un autre problème inhérent à la gauche française. Celle-ci est un repaire de fanatiques religieux qui ne définissent pas l’être humain par ses caractéristiques physiques et génétiques, mais par son appartenance religieuse. Exactement comme le faisaient les juges de l’Inquisition autrefois quand ils mettaient au bûcher indifféremment l’Indien d’Amazonie, le Juif autrichien ou la prétendue sorcière normande, accusés non d’être de races différentes, mais de ne pas être chrétiens.
Ainsi, la critique de l’islam serait du racisme, mais celle du christianisme ou du bouddhisme ne le serait pas. Les critères de distinction sont purement idéologiques et n’ont rien de scientifique ni de laïc.
Un article du Figaro du 23 août interroge : « Les psychiatres peuvent-ils dépister des passages à l’acte de nature terroriste ? » Demander aux services psychiatriques des hôpitaux de devenir le fer de lance de la lutte contre le terrorisme montre l’incapacité de la gauche française à penser ce qu’est réellement l’islamisme, sa doctrine, son histoire, ses origines, son financement, ses réseaux, et d’abord à nommer cet ennemi.
D’où un amalgame simpliste entre terroriste et malade mental. Ce n’est pas ainsi que l’on luttera efficacement contre l’islamisme porteur du terrorisme, et pour les psychiatres, c’est inacceptable du point de vue des vrais malades et de leurs familles.
En invoquant le réchauffement climatique et la psychiatrie, le politique cherche à écarter dans le terrorisme la responsabilité du djihadisme, de l’islamisme et de leur matrice l’islam.
Soit par lâcheté et clientélisme, soit par incompétence et ignorance.
Les manuels de l’Éducation Nationale se prêtent à ce jeu pervers en enseignant que la France, en apportant en Afrique l’arrêt des guerres tribales, de l’esclavage et du cannibalisme, en y créant des routes, des ponts, des ports et aéroports, l’école, la science et l’administration a commis « une atroce conquête coloniale ». Pire : « un crime contre l’humanité ! » disait le candidat Macron à Alger !
Mais que l’islam, en conquérant sabre au clair le Maghreb, l’Espagne, le Sud de la France et les Balkans, en déportant, en châtrant en violant, en dhimisant, en exploitant, a « étendu son influence ».
Le pape François lui-même déclare que la sécurité des migrants à 95% musulmans doit toujours passer avant la sécurité des autochtones. Ce qui est logique de la part d’un descendant de deuxième génération de colons italiens en Argentine. il applique stricto sensu le principe chrétien « Charité bien ordonnée commence par soi-même ».
Les commentateurs, journalistes, politiques et « experts » autoproclamés qui squattent les plateaux télé à chaque attentat semblent tous franchement incapables de concevoir la nature profonde du terrorisme, en dehors de leurs préjugés ethnocentriques et religieux.
Ils ignorent que, pour un musulman, l’islam est la règle évidente et obligatoire de la politique et des mœurs. Une règle déclarée et revendiquée comme telle. Ils ignorent que l’islam politique entend faire de la religion, non seulement un Code Civil, mais encore un projet collectif. Et que le moyen de ce projet est la guerre, comme le prescrit la 9ème sourate du Coran.
Alors, peut-on croire en la prétendue volonté du gouvernement de faire ce qu’il faut pour arrêter les attentats islamistes commis au couteau, au camion, à la Kalachnikov ou à l’explosif au cri de « Allahou akbar » ?
L’Imprécateur
* Voir le Décret n° 2017-1230 du 3 août 2017 relatif aux provocations, diffamations et injures non publiques présentant un caractère raciste ou discriminatoire.
** Le nombre de sourates contenues dans le Coran varie considérablement selon la façon sont ses commentateurs le divisent. Il va de 10 à 114 (comme dans Le saint coran en français par Islam.fr)