LES ROHINGYAS, AGENTS DE DAESH EN BIRMANIE
L’Imprécateur


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Nos journalistes nationaux, si bons quand il s’agit d’enquêter sur un sujet susceptible de nuire à une personnalité ou une entreprise de la droite, se révèlent curieusement complètement “nuls” quand cela concerne à gauche leurs amis et alliés idéologiques, la Grande Finance internationale, l’islam et son avatar l’islamisme radicalisé et terroriste.

Si ce n’est pas le cas, pourquoi ne se sont-ils pas interrogés sur les causes profondes de la subite fureur des Birmans envers un petit peuple de squatters immigrés du Bangladesh, qu’ils toléraient depuis deux cent ans environ dans les montagnes de l’ouest birman à la frontière indo-bangladeschi ? Ils y pratiquaient un islam plutôt nonchalant, comme les Indonésiens il y a encore trente ans et cohabitaient avec les bouddhistes.

La radicalisation subite des Rohingyas ne les interpelle pas non plus. Pourtant ils sont les mieux placés pour suivre et analyser l’actualité internationale !

Ils auraient dû s’interroger sur plusieurs faits troublants et récents.

M. Azhar est le chef de Jaish-e-Mohammed (JeM), une organisation terroriste djihadiste pakistanaise connue comme telle par l’ONU. Cela n’a pas empêché le Pakistan de proposer sa candidature pour le représenter au Conseil de Sécurité des Nations Unies où il devrait entrer en 2018. Seule la Chine s’est montrée lucide et a voté contre la candidature Azhar quand tous les pays occidentaux ont voté pour. Or, ce Azhar a écrit il y a trois ans dans le magazine hebdomadaire Al-Qalam de JeM, qu’il fallait “se servir des Rohingyas musulmans pour exciter la communauté internationale contre le gouvernement birman”. Dans le même article, il appelle le Front Pembela Islam (FPI) indonésien, autre organisation islamique terroriste, à envoyer des imams-prêcheurs radicalisés pour noyauter les Rohingyas. Peu de temps après, 150 jeunes Rohingyas partaient pour le Pakistan s’entrainer au djihad guerrier dans un camp de Jaish-e-Mohammed.

Mais “l’inventeur” des Rohingyas comme fer-de-lance de l’islam conquérant en Asie n’est pas Masood Azhar. Déjà en 2012, “le leader djihadiste pakistanais Lashkar-e-Taiba avait tenu une conférence sur la question des « rohingyas ». Sur ses consignes, des activistes avaient été envoyés au Bangladesh et en Thaïlande pour établir des contacts avec des Rohingyas vivant à la frontière birmane” (Breizh-info).

“En même temps”, comme dirait Macron, Daesh qui venait de conquérir la moitié de l’Irak et de la Syrie en quelques semaines, était conscient qu’il ne tiendrait pas très longtemps contre la coalition : déstabiliser l’Occident et son ventre-mou déjà partiellement islamisé, l’Europe, par des attentats permanents, mais aussi l’Orient asiatique en s’appuyant sur les deux zones où existe une radicalisation déjà forte : une partie, encore mineure mais grandissante, de l’élite politique indonésienne et… les Rohingyas. Dabiq, la revue de propagande de Daesh écrivait “nous allons commencer à lancer des opérations en Birmanie dès que nous aurons atteint les capacités de le faire”.

C’est là, chers lecteurs, qu’une pensée encore plus complexe que celle du président (rassurez-vous, à mon avis ce n’est pas très difficile tant la sienne n’est que très médiocrement complexe) devient indispensable pour comprendre la suite.

Daesh comprenait qu’en perdant la guerre en Syrie-Irak, il perdrait aussi les ressources pétrolières qui le finançaient avec la complicité de la Turquie. Il a vu dans les champs pétroliers et gaziers récemment découverts en Birmanie (état de Raikaing, Rakine, ou Arakan où vivent les Rohingyas) le moyen de se refaire ultérieurement une santé financière. Comment se les approprier ? En poussant les chefs rohingyas à réclamer au gouvernement la création d’une province birmane islamique qui serait plus tard transformée en califat, et en faisant pression sur le gouvernement par des attentats contre les forces de l’ordre birmanes, organisés et menés par les jeunes rohingyas formés au Pakistan, et certains en Arabie Saoudite.

Comme il fallait vite créer un conflit entre les Rohingyas et les Birmans du Raikaing, les attaques des forces de police et l’assassinat de Birmans commencèrent. Les généraux birmans ayant une pensée plus complexe que celle des leaders politiques européens ont tout de suite compris qu’on ne se débarrasse pas du cancer islamiste avec des demi-mesures et des lois mal écrites votée à la va-vite. D’où la décision de contraindre les colons rohingyas à retourner dans leur pays d’origine, le Bangladesh, par une intervention énergique de l’armée.

Mais qui leur fournit des panneaux de propagande en français, et d’où vient cet imam africain qui radicalise les Rohingyas ?

L’armée repousse  sans douceur les Rohingyas vers la frontière après avoir vidé et brûlé leurs villages de montagne cernés de forêts tropicales où il est si facile de dissimuler les terroristes rohingyas mêlés anonymement à la population. La méthode est brutale, c’est incontestable. Mais les reportages qui en sont fait, notamment photographiques, sont notoirement exagérés, comme le montre l’enquête de DECODEX citée in fine.

Seulement, le pétrole birman du Raikaing n’intéresse pas que Daesh… Les rapaces de la Finance Internationale qui, eux, ont une pensée aussi complexe que celle du banquier Macron dès qu’il s’agit de pognon, se sont dit qu’il fallait laisser les Rohingyas faire le sale boulot. On récupèrerait ensuite le magot pétrolier, après avoir renversé le gouvernement birman pour installer à sa place un gouvernement qui sera naturellement “démocratique” et à la botte de l’oncle Sam qui s’imposera comme protecteur de la Birmanie.

Mais il fallait faire vite, parce que les Birmans se sont associé les Chinois pour exploiter le pétrole et le gaz, avec collaboration indienne. Dès 2012, les Chinois ont entrepris la construction d’un oléoduc doublé d’un gazoduc pour acheminer pétrole et gaz du Raikaing vers le Yunnan chinois. L’opérateur est une société de Hong-Kong détenue à 51% (donc contrôlée) par la Chinese National Petroleum Corporation et à 49% par la Oil and Gas Enterprise du Myanmar (Birmanie).

L’opposition (si on peut utiliser ce terme) au gouvernement birman, est la Burma Task (Force birmane), un groupe d’organisations constitué et financé par le multi-milliardaire George Soros (ci-contre) pour récupérer les Rohingyas à son profit. Avec une participation de l’Arabie Saoudite, il finance des achats d’armes pour les terroristes rohingyas. En effet, “l’Armée du Salut des Rohingyas en Arakan”, appelée aussi localement Harakah al-Yaqin (“Mouvement de la foi en Arakan” en arabe) est dirigée par Ata Ullah abu-Ammar al-Junjuni, un Pakistanais qui officie en temps normal comme imam intégriste en Arabie Saoudite. C’est cette Armée du Salut que les Birmans appellent “les terroristes rohingyas”. Opérationnelle depuis octobre 2016, elle a attaqué l’armée birmane qui a riposté en envahissant les villages rohingyas pour y rechercher les terroristes. Les combats ont provoqué la fuite des Rohingyas.

La prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi désapprouvera peut-être la violence de l’armée birmane, mais elle connaît l’enjeu à long terme de ce combat : empêcher la finance internationale et ses compagnies pétrolières américano-internationales de faire main basse sur la richesse en gaz et pétrole de la Birmanie, empêcher les USA et l’OTAN de venir installer des bases à la frontière birmano-chinoise et Daesh de faire du Raikaing (Arakan) birman, voire de la Birmanie toute entière, un nouvel État Islamiste. Elle a été chercher l’appui de la Chine. Et elle l’a obtenu.

Soros a lancé en 2017 le thème du “génocide du peuple Rohingyas” et instrumentalisé la presse et les gouvernements occidentaux pour que ce thème soit discuté à l’ONU. Il espère une décision qui devait condamner le gouvernement birman, permettrait une intervention militaire d’une nouvelle coalition americano-arabo-franco-germano-etc. sur le modèle de ce qui a été fait en Libye et en Syrie, empêchant la Chine et l’Inde d’exploiter le pétrole et le gaz en partenariat avec la Birmanie, ce qui affaiblirait l’économie de ces deux pays concurrents  des États-Unis.

En France, Soros a trouvé un soutien solide avec Macron, ex-banquier de Rothschild, et Philippe, ex-avocat du cabinet international américain Debevoise et Plimpton LMP qui possède l’un des parcs immobiliers les plus vastes du monde, tous deux enfants des Bilderberg qui les ont poussés jusqu’au sommet de l’État. D’où la campagne pro-djihadiste de soutien aux Rohingyas djihadistes lancée dans les médias français, mais aussi en Suède et en Angleterre.

On retrouve la méthode déjà utilisée pour détruire les dirigeants de l’Irak, de la Syrie, de la Libye, etc. : les accuser de tous les crimes y compris les plus faux (détention d’armes de destruction massive : Irak – utilisation de gaz contre les civils : Syrie – génocide : Libye et Birmanie – etc.) pour obtenir une condamnation internationale de l’ONU autorisant ensuite une aide armée internationale à l’opposition au gouvernement en place permettant à terme de prendre le contrôle du pays pour en piller les richesses. Des  gauchistes idiots-utiles tombés dans le panneau ouvert par les grands capitalistes commencent à réclamer la destitution de Aung San Suu Kyi.

Les alliés de la Birmanie anti-djihadiste

Manque de chance, l’Inde et la Chine, rivales par ailleurs, se sont accordées cet été sur le dossier birman en raison des intérêts que les deux puissances partagent dans la province de Raiking. Et elles se sont trouvé des alliés à la dernière des réunions des BRICS en expliquant la combine impérialiste de Soros et des États-Unis à la Russie, au Brésil et à l’Afrique du Sud. Ce qui retire beaucoup de poids à la soi-disant “condamnation unanime de la communauté internationale du génocide commis à l’encontre des Rohingyas” rapportée par les chaînes de la télévision française et les médias subventionnés aux ordres de l’Élysée.

“En même temps”, comme dirait Macron, les Décodeurs du Monde ont publié le 13 septembre  : “Fausses images de massacres commis sur des Rohingya. Images fausses de massacres commis par des Rohingyas. En marge de la répression, en Birmanie, de la minorité musulmane par les forces militaires birmanes se joue une lutte de propagande sur Internet. Des images recensées et vérifiées par Les Décodeurs du Monde”.

Cette photographie a été prise en 1994 au Rwanda par le photographe français Albert Facelly. Pourtant, elle a été partagée sur Twitter, le 31 août 2017 par le vice-premier ministre turc, Mehmet Simsek, comme preuve du “massacre à l’encontre des musulmans Rohingyas” avec trois autres clichés. En réaction à ce tweet, la dirigeante de facto du gouvernement birman, récipiendaire du Prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi avait dénoncé “l’iceberg de désinformation” autour de la crise avec la communauté musulmane birmane, apatride”.

Pour une fois, merci à DECODEX !

L’Imprécateur

Sources :