Depuis des années nous nous battons pour que la droite revienne au pouvoir. Qu’elle soit de droite républicaine ou frontiste, peu nous importait, l’essentiel était que la gauche perde enfin le pouvoir et cesse de ruiner la France, d’appauvrir les Français et d’en détruire l’esprit et la culture. À force de démontrer et d’argumenter, nous avions prouvé que c’est possible. Les sondages en 2016 donnaient enfin la droite largement gagnante sur un plateau avec Fillon dont le programme était solide. Fillon éliminé pour les raisons que l’on sait, la justice ne s’intéresse plus à lui, c’était le tour de Marine. Mais c’était sans compter sans la puissance de la finance mondiale qui année après année place ses pions dans tous les pays occidentaux.
Elle avait son candidat, Emmanuel Macron, poussé, formé et financé par son ami Henri de Castries, PDG d’AXA et « en même temps » président du groupe de Bilderberg. Il avait déjà fait élire Hollande en 2012, Sarkozy ayant compris lors d’une réunion au club Le Siècle en avril 2012 qu’il allait au devant de graves ennuis s’il ne laissait pas Hollande gagner. Il a récidivé en 2017 en faisant le nécessaire pour que Marine Le Pen se retrouve devant Fillon au premier tour, mais plombée par des pseudos accusations d’emplois fictifs, ce qui assurait la victoire de Macron, dont les millions gagnés chez Rothschild et mystérieusement disparus n’intéressent pas le Parquet financier. Maintenant, avec Macron, ne nous faisons pas d’illusions, c’est bien la gauche qui est encore au pouvoir derrière une façade de quelques ministres venus de la droite par opportunisme : les impôts continuent à augmenter, les très riches s’enrichissent encore plus qu’avant et les pauvres s’appauvrissent, l’immigration augmente doucement mais surement, la sécurité ne s’améliore pas et l’islam gagne du terrain.
Comment ces défaites à répétition d’une droite majoritaire dans le pays et ces victoires d’une gauche fracturée et minoritaire sont-elles possibles ? Et Macron qui se dit ni droite ni gauche, élu avec 24% des inscrits ?
Ceux qui refusent la mondialisation financière associée à l’Internationale migrante qui a remplacé à gauche l’Internationale ouvrière, subissent une situation des plus paradoxales. Depuis des décennies, ils sont contraints d’endosser le costume taillé sur mesure de l’odieux fasciste au front étroit, aux idées simplistes et aux pulsions primaires, homophobe, xénophobe, islamophobe, etc.
Les partisans du Système financier mondial sont au contraire avantageusement dépeints comme des êtres tolérants, humanistes, intelligents, nuancés, ouverts, pédagogues, qui voudraient, comme leurs aînés que « cent fleurs s’épanouissent et que cent écoles rivalisent » (Mao-Tse-Toung), sous l’autorité ferme mais compréhensive d’un gouvernement mondial qui apporterait la paix éternelle dans un vivre ensemble harmonieux et multiculturel.
Le miroir du Système renvoie une image où le noir est foncièrement gentil et le blanc naturellement méchant.
Réfractaires et Patriotes
Aussi loin que l’on remonte, les milieux réfractaires ont toujours cherché à persuader par des arguments, des chiffres, des idées ou l’exposé de faits précis et vérifiables. Voyez nos blogs patriotes, les analyses sur l’immigration, le Grand Remplacement, le mondialisme, les sites de réinformation et la production éditoriale riche et diversifiée de ce milieu décalé, bien plus intellectuel que véritablement politique.
Alors que nos adversaires bienpensants, et le peuple qu’ils imprègnent par la télévision et les médias, se contentent de renforcer l’ambiance idéologique du moment, le « politiquement correct » de la saison, les Réfractaires cherchent à convaincre et à « réveiller » le peuple par des arguments et des raisonnements construits et freiner ce qui ressemble fort à une démolition contrôlée de notre civilisation.
Le Réfractaire n’a donc qu’une seule arme à sa disposition : la persuasion ! Nous réussissons à convaincre, les sondages le montrent. Seulement le peuple vote quand même pour le Système, aujourd’hui incarné par Macron qui le fait marcher à coups d’émotions. Nous prouvons les dangers de l’immigration musulmane incontrôlée, le Système sort le photomontage d’un petit garçon kurde, Aylan Kurdi, prétendument trouvé mort sur une plage turque (il était bien mort, mais ailleurs) et tout le monde est sommé de pleurer le petit migrant et d’oublier les attentats terroristes.
Et ça marche !
Le Réfractaire s’adresse à la raison et à l’intelligence, les maîtres d’œuvre du Système s’adressent à nos émotions et à nos instincts primaires. Le Système ne persuade pas : il manipule !
Le Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens, PUG 2014, nous explique pourquoi.
La psychologie de l’engagement
Dans une société où les médias ont au fil des ans dressé le peuple à réagir aux émotions, la psychologie de l’engagement démontre qu’une conviction, même forte, déterminera un comportement, si, et seulement si, un « acte préparatoire fait lien » entre celle-ci et celui-ci. Faute de lien la conviction a de fortes chances de rester à l’état de potentialité.
C’est bien là le drame : à droite, on ne sait pas créer cet acte préparatoire à la bonne décision. Ni l’autorité ni la persuasion ne sont des moyens réellement efficaces. L’autorité ne dure que le temps que dure la peur du gendarme et la persuasion n’implique pas forcément des changements comportementaux. Seulement dans 3% des cas disent les études !
Dimanche matin dernier, un reportage de la chaine Public sénat sur la Birmanie montrait comment les moines bouddhistes faisaient adhérer un groupe de villageois à la lutte contre l’islam :
- « Nous pensons que le gouvernement est trop laxiste avec les islamistes. Dites-nous si vous le pensez aussi ».
- Les villageois en cœur : « Oui, nous le pensons ».
- « Bien… Que tous ceux qui le pensent lèvent la main ».
- Et tous les villageois de lever la main !
Le commentateur expliquait qu’ensuite, après une heure environ de cette méthode, les moines obtenaient sans difficulté que tout le village uni agisse pour expulser les Rohingyas, et que c’était honteux, “islamophobe”, que les moines étaient racistes et défendaient leur religion, le bouddhisme contre un islam pourtant bienfaisant, etc.
Sans penser sans doute que sa chaine de télé (et bien d’autres) agissent en France de la même manière que les moines birmans quand elles participent au façonnage d’une société française où il est mal vu de ne pas affirmer haut et fort que les musulmans sont gentils, que la charia est compatible avec les valeurs républicaines, et que la droite républicaine est islamophobe, sexiste et archaïque.
Une société française qui finit par voter majoritairement pour le système qui l’opprime, la spolie par l’impôt et la prive lentement mais surement de ses libertés fondamentales et de sa sécurité. Une société française où il devient dangereux de s’exprimer.
Pensez à ce discours de Macron disant qu’il ne voulait à aucun prix de la droite lepéniste « Je n’en veux pas ! » et la salle en chœur « Non, on n’en veux pas ! ».
Macron hurlant à la façon du Führer : « Pas ça, pas ça, pas ça ! ». La salle reprenant « Pas ça, pas ça, pas ça ! », les chauffeurs de salle, une cinquantaine de jeunes en T-shirts En Marche ! l’ayant préalablement chauffée à blanc.
C’était la méthode des moines bouddhistes birmans pour convaincre les villageois de rejeter les Rohingyas musulmans, la méthode de la psychologie de l’engagement.
La moitié environ de ceux venus voir le one-man show de Macron étaient entrés sceptiques dans la salle, convaincus qu’il y a trop de migrants, trop d’impôts, pas assez de sécurité anti terroristes. Ils ont voté Macron ensuite.
Le pire, c’est que c’est aujourd’hui la droite elle-même, avec une proposition de loi venant de la gauche des Républicains, qui veut interdire à la droite d’utiliser l’émotion que provoquerait la diffusion des noms des terroristes et des photos de leurs crimes. (voir l’article)
Par contre, soyez certains que si c’est la photo tout aussi horrible d’une migrante enceinte entrain de se noyer en Méditerranée, vous y aurez droit en boucle pendant des semaines et il ne servira à rien de démontrer et prouver qu’il s’agissait d’un montage, la gauche aura gagné pour plus d’immigration.
L’Imprécateur