LES “ARTGEMEINSCHAFT” DE RENNES
(L’Imprécateur)

Dimanche dernier, 21 janvier, à Rennes, des jeunes utilisant les méthodes du terrorisme nazi des Artgemeinschaft allemands des années 30 ont attaqué un bus de familles catholiques. La police n’est pas intervenue malgré la présence de quatre policiers. Ils ont appelé des renforts qui  ne sont jamais venus. Il est vrai qu’à Rennes, la police est débordée par la surveillance incessante de la population bigarrée qui occupe le centre ville dont les bretons sont lentement mais sûrement chassés.

Silence télé, radio, presse. Excepté un articulet dans le Télégramme de Brest.

Une seule journaliste a raconté, Gabrielle Cluzel, sur Boulevard Voltaire.

Attaque, dimanche matin, du car affrété par les Associations familiales catholiques de Vannes et de Rennes, pour rejoindre la Marche pour la vie. 

Un témoin raconte à Boulevard Voltaire : il est 8 heures, sur le parking derrière l’université de chimie du campus de Rennes. Des familles ont pris place dans le car quand, dans l’obscurité, surgissent des antifas, des militants LGBT, des « jeunes communistes » (mais si, ça existe encore…). Ils constelleront le bus d’autocollants comme autant de signatures !

Le visage masqué par une cagoule ou un foulard, ils tentent, hurlant des injures et des obscénités, de monter dans le bus. L’un d’entre eux jette, par le marchepied, un fumigène incandescent… qu’un passager a heureusement la présence d’esprit de relancer à l’extérieur. Mais le fumigène a eu le temps de brûler son vêtement et le pull d’une jeune fille, ainsi qu’un siège. L’un des occupants du bus – certains ont 75 ans − incommodé par les fumées, fait un malaise. Un petit garçon de 9 ans et une fillette de 12 ans sont terrifiés. Des hommes, à l’avant, parviennent à repousser les assaillants vers les barrières que ceux-ci ont dressées tout autour du bus pour le bloquer. Mais ils constatent avec inquiétude qu’une liste avec les noms des passagers a été arrachée et emportée au passage…

Quatre policiers présents sur les lieux tentent de parlementer sans succès : ils ne sont pas assez nombreux pour intervenir, disent-ils, et doivent attendre les renforts. Il va ainsi s’écouler trois heures, trois heures durant lesquelles une cinquantaine de « marcheurs pour la vie », interdits de manifester, resteront confinés dans le bus, sous les quolibets et les insultes… pris en photo malgré eux, comme dans un zoo. Ils ne pourront reprendre la route qu’à 11:30, sous escorte policière, jusqu’à la rocade.

On imagine le tollé, la déflagration, la bombe atomique dans la presse si un bus rempli de familles musulmanes, de vieillards, d’enfants, en partance pour une marche pacifique et autorisée vers la capitale, avait fait l’objet d’une telle attaque de la part d’identitaires cagoulés et surexcités. Si les vêtements de certains avaient été brûlés. Si l’un d’eux, pris d’un malaise, avait dû être sorti du bus. S’ils avaient dû rester parqués comme des bestiaux durant trois heures, la police se révélant incapable de disperser les trublions. Si les agresseurs étaient repartis tranquillement, sans être inquiétés… Et cette vague d’indignation unanime serait, bien sûr, infiniment légitime. 

Mais le traitement de l’information, en France, n’est pas fonction de la nature des faits, mais de celle des victimes. Et il se trouve que les catholiques n’ont, en soi, aucune importance, les informations les concernant aucun caractère de gravité. Sauf, bien sûr, si on peut y trouver matière à les charger, d’une pelletée supplémentaire, de tous les malheurs du monde. 

Et ce sentiment d’impunité est si vrai que les Jeunes communistes 35 ont revendiqué benoîtement leur « action » sur Twitter, se permettant même de corriger au fluo jaune réprobateur, comme une maîtresse d’école, un article du Télégramme de Brest évoquant l’embuscade. 

Pour Marlène Schiappa, les marcheurs pour la vie sont « moyenâgeux et obscurantistes ». Ce ne sont pas eux, pourtant, pour filer le poncif, qui tentent de brûler les sorcières des temps postmodernes.

Gabrielle Cluzel

Je n’accuse pas les journalistes rennais et les correspondants de la presse nationale à Rennes (à Nantes, c’est pareil) de manquer de courage, je sais qu’ils ont des instructions de leurs rédactions qui tiennent à leurs subventions gouvernementales sans lesquelles tous leurs médias seraient en faillite.

Ils ne doivent pas rapporter les informations dès qu’elles concernent les exactions de la gauche, de l’extrême gauche, des musulmans et des migrants tant qu’elles n’atteignent pas le niveau du crime (ma source : un ami Officier de Police Judiciaire de la région). 

Là il ne s’agit que d’une manœuvre d’intimidation de familles, chrétiennes de surcroit, des “gens de rien” comme les appelle Macron, “moyenâgeux et obscurantistes” comme dit la ministre Schiappa. La rapporter aurait pu valoir une accusation par un procureur d’”incitation à la haine raciale”, maintenant de “fake news”, ou autre, sur plainte d’une association quelconque d’extrémistes laïcards, ou dans ce cas précis des “Libres Penseurs” “bouffeurs de curés”, sectaires et bornés qui pullulent en Bretagne et à Rennes en particulier, et manipulent en s’en servant comme troupes de choc des jeunes feignants désœuvrés qu’ils s’appellent “communistes”, “antifas”, “altermondialistes” ou autre. 

Ceux-ci utilisent les mêmes méthodes d’action que celles des jeunes chômeurs organisés en milices par les dirigeants nazis pour aller mettre le feu aux librairies juives, bousculer les juifs dans la rue, détériorer leurs voitures, les insulter et les menacer avec pour objectif de les terroriser et les faire partir. Eux non plus n’étaient jamais poursuivis ou empêchés d’agir par le pouvoir en place.

L’Imprécateur
24/01/2018