LES PREMIERS SIGNES DE LA GUERRE CIVILE
(Ivan Smolensky)

On interroge des personnes au hasard (à la différence des médias mainstream où tout est filtré en fonction de ce qu’on veut faire passer) : « pensez-vous qu’on va aller vers une guerre civile ? » La réponse est majoritairement « OUI ». Mais en revanche, personne n’en perçoit les signes avant-coureurs.

Pourtant tous les signaux clignotent au rouge. Hier encore un membre des forces de l’ordre a été écrasé par un jeune d’une quinzaine d’années, sur une moto (volée ?). Les enseignants se font frapper par des élèves encore adolescents mais d’une violence extrême, les matons dans les prisons sont victimes d’agressions répétées. Quant à la Police ou Gendarmerie les violences sont de plus en plus le fait de groupes de provocateurs qui déterminent des « territoires ». Un pouvoir civil comme en Corse se fait menaçant avant même une réunion pour faire le point. Quant aux pompiers, pourtant des gens dévoués, ils sont des cibles pour la racaille.

Il n’y a qu’une attitude : c’est d’agir avec une fermeté exemplaire et ce n’est pas celle des radars de vitesse, des amendes pour stationnement, des points sur le permis qui touchent le citoyen ordinaire pour mieux masquer l’impuissance organisée contre les vrais fauteurs de troubles.

Aujourd’hui, curieusement, on assiste à ce que nous appelons « une impuissance organisée ». En clair, l’appareil de l’État (Justice, Police, Enseignement, Prisons) ne répond plus à sa mission. Les causes sont multiples : le désir de ne pas envenimer les choses avec une riposte adaptée, le laxisme traditionnel de la classe politique aux idées gauchisantes et bien entendu la Justice instrumentalisée qui n’est plus adaptée à la vraie situation ou qui est sous influence de sa partie extrémiste. On en arrive à une Justice de classe aux contours flous : qui est l’agresseur, qui est l’agressé ? On interprète l’acte de l’agresseur comme une défense contre une société injuste… Celui qui se fait cambrioler est injuste parce qu’il possède ce dont le cambrioleur a besoin… Celui qui se fait agresser a une attitude qui pousse l’agresseur à se défendre, voire à tuer.

On peut dire que l’attitude de la Justice, de plus en plus déséquilibrée, favorise le développement de cette violence qui se banalise, mais la faute majeure repose sur le système politique qui fait les lois et sur les dirigeants qui ont une mission de défendre la Société face à ses ennemis intérieurs et extérieurs. Or l’ennemi intérieur devient plus redoutable que l’ennemi extérieur parce qu’il se fond dans la population. L’ennemi intérieur puise sa tactique dans le communisme où le révolutionnaire est dans la population comme un poisson dans l’eau. Il se nourrit des failles de la Justice et des innombrables complicités directes ou indirectes qui est le fait d’associations et d’individus télécommandés par un pouvoir occulte.

Mais rien ne serait à ce degré sans l’incroyable passivité des populations et cette incapacité à établir les responsabilités dans l’échelle de la dégradation. LE CITOYEN EST RESPONSABLE DE SON VOTE même lorsqu’il n’y participe pas puisqu’il accepte par avance d’être gouverné par ceux qui l’emporteront. Ceci aboutit à qualifier des dirigeants profondément médiocres issus d’une même classe dirigeante, celle qui a fait la preuve de son incapacité et surtout d’un alignement total sur ce pouvoir de l’ombre, le seul qui soit bien réel puisqu’il dispose de tous les moyens : financiers, médiatiques, et le soutien des institutions internationales qu’il a infiltrées.

Enfin, et c’est aussi un aspect de la « faute » globale, il y a aussi l’attitude de ceux qui seraient censés détenir l’autorité. Les enseignants n’ont pas su donner l’exemple, tout comme leur hiérarchie, d’abord en contestant de façon permanente, quels que soient ceux qui sont au pouvoir. Ils ont donné un mauvais exemple de contestation systématique allant au désordre. Se plaindre que leurs élèves les dépassent est la preuve de leur inconscience et de syndicats « pourris ». Quant à la Police, du point de vue de ses composantes, bien trop souvent elle a laissé faire le pouvoir dans ses excès au lieu de refuser de devenir une milice politique capable de traquer ceux qui ne complotent pas contre ce Pays. Force de répression, elle a mélangé les bons avec les mauvais, donnant ainsi une image faussée et négative d’elle-même. De ce fait elle s’est condamnée à subir les violences.

Si on prend l’affaire Théo, les policiers auraient dû soutenir leurs collègues alors que le président violait son devoir de réserve en accourant au chevet d’un individu qui n’en aurait pas été là s’il avait fait autre chose que résister. L’enquête a été court-circuitée dès le début pour devenir simplement à charge contre les policiers. Là, la Police aurait dû réagir en demeurant passive. Au contraire ! Ce qui en découle est simple : puisqu’elle ne bénéficie pas d’une protection suffisante, elle se retrouve exposée aux coups et n’obtient pas cet élan de solidarité nécessaire qui serait aussi un rempart contre un pouvoir en plein aveuglement.

Tout simplement, ce qui se passe aujourd’hui est la conjonction de tous les moyens de destruction parce qu’un pouvoir occulte en a décidé ainsi et l’immigration par vagues de plus en plus importantes profite de la faille juridique que constitue le devoir d’accueil des réfugiés par ce qu’on le devient très vite en provoquant d’autres guerres civiles qui vont servir d’excuse réelle ou fausse : les tortionnaires vont fuir à leur tour et prétendre être des réfugiés au même titre que les victimes. On fait revenir, soi-disant au cas par cas, des djihadistes pour leur éviter une sanction sur leur lieu de capture. C’est donc le renversement que nous avions montré plus haut, où l’assassin est victimisé par une Justice politisée.

On vient de voir au travers de deux élections que le taux de participation s’affaiblit encore et c’est le signe que l’opinion se rend de plus en plus compte qu’elle est manipulée, mais c’est bien tard.

En mai dernier, ce peuple s’est coupé les ailes et en supportera les conséquences à un terme qui est de moins en moins lointain.

Ceci veut dire que lorsque l’ordre ne peut plus être assuré, que la Justice est une arme aux mains de ceux qui vont détruire ce pays, le temps du « débat démocratique » n’est plus adapté.

Les réactions sont modestes. Trop modestes pour servir de déclencheur à un mouvement populaire de salut national et nous ne le répéterons jamais assez : pour animer un tel mouvement il faut des chefs qui n’hésiteront pas à se découvrir et entraîner une force significative à se mettre en mouvement. Dans peu de temps les choses vont s’imposer puisqu’on voit désormais le camp subversif sortir des armes et s’en servir. À ce moment, et en référence aux derniers troubles de Calais, le camp subversif est armé. Il s’impose sur des territoires. Nous nous rapprochons de la confrontation armée avec les forces de Police.

La réaction en chaîne peut arriver très vite. C’est à ça que nous devons nous préparer. Le reste, espérons-le, coulera de source.

Ivan Smolensky
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05/01/2018