LA RÉPUBLIQUE ET LA NATION SONT EN DANGER
(Serge Grass)

(cet article a été publié sur le site Délit d’Images)

La République exemplaire

Selon les médias et nos politiciens, les Français sont des privilégiés. Ils vivent dans une « République exemplaire » administrée de belle façon grâce au « pacte républicain » qu’ont scellé nos grands partis qui défendent « nos valeurs ». Nous bénéficions d’un « État de Droit » garanti par une fonction publique que « le monde entier nous envie ».

La réalité est hélas bien loin de ces rodomontades. Alors que personne au monde n’envie notre fiscalité, tous ces bons apôtres n’hésitent pas à nous spolier en trichant sur les comptes que nous leur confions et en manipulant la démocratie.

Le coup d’état institutionnel

En 2012, le candidat naturel des socialistes était Dominique Strauss Khan. Quelques mois avant les élections il a été éliminé suite à un comportement « inapproprié » avec une femme de chambre, alors que ce comportement n’avait jamais ému personne. Cette élimination a permis à l’oligarchie financière de mettre en avant un ectoplasme. Pour s’assurer de sa servilité un « conseiller », spécialisé en transactions spéculatives lui a été imposé, un certain Macron. Nommé ministre, en plus d’être mis sur orbite présidentielle, il a profité de son pouvoir pour permettre à des amis de s’approprier des fleurons de notre économie.

En 2017, au nom de « l’État de Droit », une campagne de dénigrement a été engagée contre le candidat potentiellement éligible. Afin de justifier des enquêtes, le pouvoir socialiste, ne disposant pas d’arguments politiques valables à l’encontre de François Fillon, a orchestré une campagne calomnieuse dénonçant sur un registre moral des pratiques légales et pratiquées par une majorité d’élus. Cette situation rappelle, de sinistre mémoire, les procès staliniens où les  magistrats et les journalistes étaient des commissaires politiques qui ont fait la grandeur des Républiques socialistes soviétiques, démocraties dites populaires qui n’étaient de fait ni démocratiques ni populaires.

Parallèlement les déclarations de patrimoine de M. Macron, étrangement incomplètes, n’ont pas fait l’objet d’enquêtes de la part de la Haute Autorité pour le Transparence de la Vie Publique dont la mission est de : « s’assurer de la cohérence des éléments déclarés ; rechercher des omissions importantes ou variations inexpliquées du patrimoine » […] « Le Code Pénal punit d’une peine de trois ans d’emprisonnement et de 45.000 € d’amende le fait d’omettre de déclarer une partie substantielle de son patrimoine ou de fournir une évaluation mensongère de son patrimoine […] Peuvent être prononcées à titre complémentaire de la première de ces peines l’interdiction des droits civiques… »

Malgré plusieurs courriers dûment argumentés, s’appuyant sur des documents officiels, mettant en évidence des « omissions importantes et des variations inexpliquées de patrimoine », la HATVP, le Parquet financier et le Parquet général on refusé de procéder à des enquêtes : http://u3c.free.fr/actions/encours/macron/macron_sommaire.php

Monsieur Macron, qui a déclaré avoir perçu plus de 3.000.000 € de revenus en 2010-2013, faisait état d’une fortune nette de… 65.000 € en 2016 ! Son patrimoine boursier et son appartement ont disparu sans que n’apparaisse le montant des cessions.

Voilà une situation extraordinaire : un candidat est éliminé pour des « péchés véniels » et un autre, pour des « péchés mortels », est adoubé au nom de « l’État de Droit » !

Si la loi était appliquée, compte tenu de l’importance des carences de ses déclarations, Monsieur Macron devrait perdre ses droits civiques et être inéligible !

La Nation

Il est aujourd’hui malvenu de parler de la Nation ; seule la République est citée. Or, la République, comme la Monarchie, est un système politique qui est au service de la Nation. Nation qui figure toujours fièrement sur les frontons de nos édifices publics : La Nation, la Loi. Nos politiciens ne la font subsister qu’au travers des impôts nationaux qui aujourd’hui servent surtout à financer la défense des intérêts de ceux qui veulent la détruire !

Il est utile de rappeler que sans Nation, pas d’État, pas de République, pas de Démocratie, pas de Citoyens, pas de Solidarité, pas d’Électeurs et pas d’élus.

Macron : la stratégie du chaos

Au nom du monde libre, celui du bien, forcément démocratique (!) comme les monarchies du Golfe, Macron permettra aux spéculateurs internationaux de piller l’économie de la France, comme il l’a déjà fait lors de son passage comme ministre.

Pour éviter la rébellion, avec les « élites », il poursuivra la déstructuration de la cohésion du peuple et de la Nation pour créer le chaos en accélérant :

  • L’immigration massive et incontrôlée qui a pour objet de détruire la cohésion du peuple et de la nation de l’intérieur par la création d’une société multiculturelle. Présentée comme tolérante et généreuse cette stratégie pernicieuse et perverse a pour objet de diviser pour régner.
  • Le “laisser faire” de la délinquance qui marginalise les nouveaux arrivants qui ne pourront jamais s’intégrer et moins encore s’assimiler.
  • Le terrorisme psychologique, qui interdit toute velléité de rébellion du peuple si peu souverain, niant l’existence d’une identité nationale qui ne serait que le fait de « beaufs » racistes, esclavagistes, colonisateurs, franchouillards, incultes et picoleurs. (Cette image n’incite pas les nouveaux arrivants à prendre une telle identité. Pourtant la Nation est par excellence l’espace dans lequel s’expriment l’identité et la culture fondées sur une Histoire, bases essentielles du “vivre ensemble”).
  • L’acharnement policier, juridique, fiscal et administratif vis à vis des citoyens laborieux.

La République et la Nation sont en danger

La poursuite de l’endettement public justifiera la nécessité de vendre le patrimoine, y compris stratégique, aux « copains ».

L’Homme est d’une espèce grégaire. Il a un besoin d’appartenir à un groupe qu’il soit religieux, ethnique, tribal ou national. Sans identité, que la nation française n’aura bientôt plus, et sans repères, des jeunes en recherche vont se réfugier dans des extrémismes qui leur donnent une illusion d’être. Cette stratégie du chaos est au service d’une gouvernance mondiale qui ne pourra plus être contrée par des nations et des peuples déstructurés.

Cette stratégie mortifère a déjà été engagée avec les révolutions colorées qui aujourd’hui ensanglantent le Moyen Orient. Elles n’ont pas été spontanées comme nos politiques et nos médias voudraient nous le faire croire. Les musulmans, dont on stimule le fanatisme, sont utilisés pour « faire le boulot », pour reprendre la formule de notre ex ministre des affaires très « étrangères ».

Stop au vol et au viol de la démocratie

La justice et la presse sont en principe des piliers de la démocratie. Ils devraient être les ultimes remparts contre les coups d’état au lieu d’en être les organisateurs. Nous constatons que des juges et des journalistes, enfermés dans leurs certitudes, abusent de leur indépendance pour nous imposer leurs dogmes, oubliant  leurs devoirs de servitude vis à vis de la démocratie.

Il devient urgent de mettre en place des moyens démocratiques pour que le peuple puisse mettre un terme à ces dérives.

  • Les juges, qui décident au nom du Peuple français, doivent pouvoir être jugés par ce Peuple au nom duquel ils décident : dans des conditions qui demandent à être définies, les magistrats pourraient être jugés par un jury populaire.
  • Il faut mettre en place un contrôle citoyen de la presse afin de veiller à l’application de la loi de 1881 sur la presse, notamment la diffusion de fausses nouvelles. Les sondages devront aussi être concernés.
  • Dès qu’une pièce d’un dossier d’instruction « fuite » dans les médias, celui qui la reçoit et la publie doit perdre le bénéficie de la protection de ses sources.

Il nous faut faire respecter les principes de notre Constitution qui précise que la République c’est :

  • Le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple
  • La souveraineté nationale appartient au peuple […] Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. 

Serge Grass
Ancien conseiller régional de Franche-Comté
Président de l’Union Civique des contribuables Citoyens. (U3C)
07/02/2018