LA JUSTICE VA-T-ELLE PERMETTRE AU
“MIGRANT-TUEUR” DE CONTINUER LA SÉRIE ?
(L’Imprécateur)

Fissenou Sacko

Fissenou Sacko est un fils de migrants maliens, âgé de 29 ans. Ce grand courageux sortait de prison. Donc, après avoir été jugé responsable de ses actes et condamné, il a pris le train pour Marseille peu avant Noël 2016.

Malgré sa violente résistance, il en a été débarqué à Orange après avoir été interpellé en flagrant délit d’agressions de plusieurs passagers du côté de Valence. Conduit dans un hôpital pour y être examiné, apparemment sans surveillance policière, il en est ressorti presque aussi vite. Furieux de ce qu’il considérait probablement comme une injustice raciste, il s’est shooté à la cocaïne et, pour en aggraver les effets, y a ajouté de l’alcool. Rendu fou-furieux par ce mélange explosif volontairement absorbé, il a assassiné quatre personnes respectivement âgées de 65, 75, 75 et 79 ans, et sérieusement blessé un vieil homme dans un parking d’Orange.

Comprenez-le ! Il s’était peut-être drogué et enivré, mais encore suffisamment lucide pour comprendre qu’il est plus facile de s’en prendre à des personnes âgées pouvant difficilement se défendre, qu’à des hommes costauds.

À nouveau arrêté, il fit l’objet d’une expertise psychiatrique, suivie d’une seconde ayant abouti aux mêmes conclusions : “le nommé Fissenou Sacko souffrait au moment des faits d’une pathologie ayant aboli son discernement, en l’occurrence une psychose chronique schizophrénique aggravée par la prise (volontaire) de produits stupéfiants”.

N’importe quel automobiliste, même schizophrène chronique, arrêté drogué et en état d’ivresse après avoir accidentellement écrasé un piéton est traité en criminel et se retrouve immédiatement en prison, et pour longtemps. Mais pas un migrant malien qui a massacré quatre vieux ! Le juge d’instruction en charge du dossier a convoqué les familles de victimes pour leur annoncer sa décision de rendre une ordonnance de non-lieu, s’appuyant sur les deux expertises psychiatriques concordantes. La bête est jugée irresponsable parce que sous l’emprise de drogue et d’alcool et placé en hôpital pour y être soigné. Que fera-t-il s’il s’en évade à nouveau ?

La famille de l’une des victimes, Renée Chevalier, celle de 65 ans, morte le crâne fracassé à coups de pierre, va déposer plainte contre X pour tous les “dysfonctionnements” relevés au cours des heures précédant les drames (selon France Bleu Vaucluse), et demander une troisième expertise psychiatrique.

Une pétition en ligne a été ouverte par des proches des victimes pour dénoncer cette situation et demander à ce qu’un procès puisse se tenir. Voici le lien (source Jallamion, policier en retraite) : https://www.change.org/p/alia-notre-combat-contre-fissenou-sacko-qui-a-tué-4-personnes-et-qui-ne-sera-jamais-jugé

En effet, ne serait-ce pas à une Cour d’Assises, après avoir entendu le tueur multi-récidiviste, les déclarations des témoins et les plaidoiries des avocats, de décider si le tueur en série doit être soigné en hôpital ou solidement gardé en prison ?

Et un procès ne devrait-il pas être instruit contre ces autorités qui appliquent à la lettre le principe de précaution inscrit dans la Constitution pour bloquer la moindre petite invention qui leur paraît suspecte et susceptible de faire du tort aux citoyens, mais ne le respectent pas quand il s’agit de tueurs en série ?

À moins que l’État macrônien, suivant les prescriptions des sieurs Attali et Minc, n’estime que les vieux retraités étant des charges pour la société qui devraient être euthanasiés, n’estime que Fissenou Sacko (en éliminant quatre personnes âgées) a eu un comportement social responsable et citoyen, respectueux des nouvelles valeurs de la néo-République et donne des instructions au ministère de la Justice pour une nouvelle remise en liberté ?

 

L’Imprécateur
11/02/2018