POUR MACRON, QUE VEUT DIRE « RÉFORMER » ?
(Henri Maurel)

Réformer = « Faire subir à quelque chose des modifications importantes destinées à l’améliorer » (Larousse).
Réformer = « Rectifier, c’est-à-dire rétablir dans l’ancienne forme ou dans une forme meilleure » (Littré).

Ces deux définitions impliquent un constat initial, un bilan qui montre une dégradation par rapport à une situation antérieure et sur un laps de temps assez long.

Donc avant de rectifier, modifier, rétablir, améliorer, il faut, d’abord, avoir fait un bilan sur les choix antérieurs. Par exemple :

  • l’abandon de la préférence communautaire a-t-elle été favorable à l’industrie européenne ?
  • l’immigration massive maghrébine et africaine a-t-elle été bénéfique, pour l’économie et l’identité européenne ?
  • les délocalisations industrielles intra et extra européennes ont -elles été positives sur le plan social et économique ?
  • la concurrence exacerbée entre les entreprises européennes, sans harmonisation fiscale et sociale, a-t-elle été positive sur le plan social et économique ?
  • etc.

Suivant les réponses que l’on donnera à ces questions, nous aurons des réformes dont les orientations seront très différentes.

La réforme n’existe pas sans une nouvelle orientation : « où voulons-nous aller ? » – « quels sont les nouveaux objectifs à atteindre ? »

Mais l’orientation nouvelle n’existe pas sans un bilan initial !

Or, le Président Macron, parle de « réformer le pays », mais il n’a pas fait le bilan initial sur les causes de la dette, des délocalisations, du chômage massif, de l’effacement de l’identité et de la fierté nationale, de l’abaissement du niveau scolaire, etc.

N’ayant pas fait le bilan, ses objectifs sont les mêmes que ses prédécesseurs, à savoir : Europe supranationale, ultralibéralisme, concurrence sauvage, délocalisation, « moins-disant social », pas de planification volontariste des États, laisser faire « Le Marché », Europe « ouverte sur le monde », continent qui change de population, culture du « melting-pot et du Métissage », etc.

En bref, les réformes « Macron » portent sur la forme et les moyens, mais pas sur les objectifs à atteindre.

Les objectifs sont les mêmes que ceux de l’UMPS, qui, en quatre décennies, ont conduit notre pays vers l’état délabré où il se trouve aujourd’hui. Donc il n’y a pas de réforme, mais la continuation de la même politique en adaptant la forme et les moyens.

Les mêmes causes produisant les mêmes effets ils porteront les mêmes fruits, le déclin national continuera.

 

Henri Maurel
souverainiste

preaudecole@free.fr