MARLÈNE SCHIAPPA
FICHÉE « Q » ?
(L’Imprécateur)

Donc, elle voudrait être ministre dans le prochain remaniement, La Schiappa ?

J’ai soutenu Nicolas Sarkozy non parce que je le croyais parfait, mais parce que je pensais que c’était le meilleur du moment. D’ailleurs, voyez “qui” les Français ont choisi pour lui succéder ! Non que Hollande soit dépourvu d’intelligence, mais il lui manquait l’essentiel : la grandeur de vue et de comportement qui fait un président. On aurait voulu de Gaulle, on a eu Bidochon.

Hollande a recruté un spécialiste des coups tordus et des écoutes clandestines, le colonel de gendarmerie Bio-Farina, lui demandant de “tuer Sarkozy” (politiquement s’entend) ce que l’autre a parfaitement su faire en poussant depuis l’Élysée la Justice à multiplier les enquêtes qui ont effectivement tué Sarkozy, bien qu’aucune d’entre elles n’ait réussi à prouver quoi que ce soit, toutes celles qui sont allées jusqu’à une décision de justice s’étant terminées par des non-lieux.

Puis, ce fut le tour de Fillon qui, dans le duel politique, crut naïvement à l’honnêteté de Hollande. Le terrain étant dégagé, c’est un jeune loup aux dents très longues, Emmanuel Macron qui rafla la présidence en s’arrangeant pour se retrouver face à Marine Le Pen. J’aime bien Marine Le Pen pour son courage et sa persévérance, mais pourquoi s’est-elle enferrée dans les questions économiques alors qu’elle avait deux atouts majeurs : l’islam et l’immigration, qu’elle n’a pas utilisés contre Macron ?

Avec Macron on a échangé Bidochon contre Filochard, le plus rusé des Pieds Nickelés. Il a eu au moins le mérite de faire imploser le socialisme, mais n’a jusqu’ici réglé aucun des problèmes qui minent la France : le chômage, l’excès d’impôts et ce qui en découle, la dette publique et les dépenses de l’État, les quatre continuant à augmenter lentement mais sûrement. Presque tout le reste, la SNCF, etc., c’est de l’esbroufe. Son staff ministériel est le vivre-ensemble de bras cassés avec des bécassines, la plupart restant inconnus(e)s des Français, et ceux qui sont connus le sont surtout pour des bêtises.

Le meilleur exemple est Marlène Schiappa, une femme, jeune, benjamine du gouvernement, issue de la société civile, élevée dans les quartiers populaires”, comme elle-même se décrit. Elle a raison : on n’est jamais mieux servi que par soi-même.

Mais qu’a-t-elle réalisé de remarquable dans son Secrétariat d’État à l’Égalité Hommes-Femmes ? Une égalité que notre société policée et courtoise avait menée très loin.

Cette égalité est remise en cause par les mœurs religieuses des musulmans pour qui la femme ne vaut juridiquement qu’un “demi-homme”, doit porter des marques d’asservissement dans sa vêture et son comportement et peut être enfermée, violée, battue, voire tuée sans que l’homme ait à se justifier. Qu’a fait Marlène pour la libération des femmes musulmanes    ? – RIEN !

Par contre, elle a su utiliser à bon escient l’argent du Secrétariat d’État pour faire la promotion de son dernier livre. Soit… Devant le tollé, elle a promis à Philippe de rembourser, mais on attend que la Cour des Comptes s’assure que cela a bien été fait.

Cette histoire de livre a piqué ma curiosité. Je ne les ai pas lus, mais j’ai cherché les extraits mis en avant pour leur promotion par les éditeurs et les vendeurs. Et là… j’ai trouvé les compétences de Marlène Schiappa. D’abord, il faut savoir qu’elle publie peu sous son propre nom. Elle doit utiliser un pseudo (qui est peut-être un nègre) mais j’avoue ne pas avoir creusé cette question : c’est “Marie Minelli”. Marlène nie, mais L’Express du 12 juillet 2017 affirme avoir des preuves. Selon L’Express, Marie Minelli, auteur de livres pornos dits érotiques, et Marlène Schiappa sont une même personne”.

Marlène le confirme elle-même dans une interview à L’Obs. À une question du journaliste, elle répond “Dans mon roman, “Sexe, mensonges et banlieues chaudes” […]”

Voici quelques titres de “Marie Minelli” :

Et voici quelques titres de Marlène Schiappa (notez que le premier, qui est bien signé du nom de Schiappa, continue la série des “Osez”) :

Et ces titres ne sont que le quart de la production “littéraire” de Marlène Schiappa.

Certes, la “série Schiappa” se veut plus didactique et moins porno que les “Minelli”, et pour les publier, elle quitte de temps en temps La Musardine (éditeur spécialisé dans le cul) pour Stock. Bon… C’est son droit d’aimer écrire des bouquins olé-olé. D’ailleurs un humoriste de Délit d’Images lui suggère des titres au cas où elle quitterait le gouvernent : “Connaissant ses engagements politiques nous lui en suggérons deux : “Les filles de gauche sont plus baisables que les autres” et “Pourquoi les mecs de droite ont une petite quéquette ?””.

Cela ne choquera pas Marlène (je veux dire “Marie Minelli” !), qui a du style : “Les préliminaires ? Pour quoi faire ? Moi ce que j’aime, c’est qu’on me prenne robe retroussée sur le dos la tête dans la pâte à cookie !” ou bien “Les filles bien ne couchent pas le premier soir, prennent leur pilule à heure fixe, sucent pour faire plaisir à leur mec (car oui, les filles bien sont forcément en couple, hétérosexuel de préférence)”. Elles sucent, mais “Les filles bien n’avalent pas”. Ah ! Dommage. Mais heureusement, les filles « pas bien » issues des quartiers populaires, elles, elles avalent ! Faut dire qu’avec la politique économique menée successivement par Hollande et Macron, on commence à avoir faim dans les quartiers populaires : on évite de perdre les protéines. Et puis c’est une question de culture vous dira “Marie”. Les bourgeoises, ça copule à la missionnaire, les filles du peuple, ça baise dans les ascenseurs et en levrette, ça suce et ça se fait lécher.

Et si vous vos ennuyez en couple, “Osez les tournantes”, car “Marie” a un faible pour les mecs bien membrés des banlieues chaudes. Dans L’Obs, Marlène explique “Dans mon roman, “Sexe, mensonges et banlieues chaudes”, une comédie érotico-socio-romantique qui, malgré les qualificatifs pompeux que j’utilise, n’a d’autre prétention que celle de donner aux lectrices(teurs) envie de rigoler, réfléchir, et accessoirement aussi, mouiller leur culotte, je raconte l’histoire de Sarah, héritière de bonne famille, en transe face à Djalil, un banlieusard qui la prend dans un garage”. Dans les romans de “Marie”, tous les banlieusards sont des types “biens et virils”, et les bourgeois… beurk !

 

Mais cela fait une bonne secrétaire d’État !

Marlène a mis plusieurs jours à réagir à une publicité d’un fabricant américain de vêtements diffusés en France, “Gad back to school” qui montre une fillette de 9 ou 10 ans voilée. Florence Portelli, la vice-présidente du groupe LR au conseil régional d’Île-de-France, s’est montrée la première « assez abasourdie par le silence des féministes [en face de] ce genre d’affiche scandaleux … En quoi une petite fille est-elle un symbole sexuel ? » Apparemment chez les musulmans, OUI, pour le marketing de Gad. Quelques jours plus tard, Marlène, la Secrétaire d’État en, convient : « À 9/10 ans, ce n’est pas un choix de porter le voile. » Mais à onze, l’âge de son aînée… si ? − Et elle n’a RIEN fait.

De même, une pub de Benetton dans Le Figaro Magazine du week-end dernier montre neuf jeunes adultes bien colorés. Multicuturalisme sexuel oblige : ça commence à gauche, sur deux pages, un grand rouquin à poil appuie son zizi sur les fesses d’une japonaise à poil et sa main sur la fesse d’un grand noir à poil. La japonaise à poil est collée face à face au grand noir à poil. Il tourne le dos à un petit blond à poil qui n’a visiblement pas encore choisi son sexe et est collé à une grande noire à poil qui caresse le bras de la japonaise. Ça va ? Vous suivez ? La noire a les fesses collées à celles d’un grand coréen à poil, collé face à une seconde grande noire à poil qui tourne le dos à un mec qui pourrait être un philippin à poil, qui a lui même sur le dos une rouquine à poil qui a glissé sa main entre les fesses de la noire et le zizi du philippin.

De mon temps on appelait ça une partouze et ça doit plaire à “Marie”. Ça pourrait lui faire un nouveau roman “Osez la partouze”, mais ça s’explique peut-être par le titre d’un autre de ses romans “J’arrête de m’épuiser”. Et pour ça, il faut effectivement qu’elle devienne rapidement ministre de la culture.

 

Additifs

Quelques citations de Marlène Schiappa, Secrétaire d’État :

À propos de ses concurrents : “Les grands auteurs sont des cons : “Les femmes son (sic) comme des mirroirs (sic), elle réfléchissent mais ne pensent pas. (Arthur Schopenhauer)”. Arthur Schopenhauer est comme un appareil photo bas de gamme : il produit des clichés tout pourris”.

Elle a de l’orthographe et du vocabulaire, La Schiappa : “Top 10 des zones érogènes masculines : 1. Le pénis ; 2. La zigounette ; 3. La quéquette ; 4. La queue ; 5. Le zizi ; 6. Le zob ; 7. Le chibre ; 8. La bite ; 9. Le braquemard ; 10. Le zguègue”.

Le dixième montre la grande culture de Marlène, car le “zguègue” est la traduction arabe du “tit’ biloute” des Ch’tis. Ça dérive de صغير (ṣghir = « petit ») ou “petite bite”.

Une dernière pour la route : Votre mari refuse de vous lécher ? Faites comme moi, faites-vous brouter par le facteur !”

Au moins on rigole avec Marlène.

 

Sources

 

L’Imprécateur
15/08/2018