La destruction au canon des trois Bouddhas géants de Bâmiyân en Afghanistan était un acte révoltant que l’on a naïvement cru isolé, les musulmans talibans coupables de ce crime contre la culture et l’Humanité auraient trop fumé de la production de pavot qui leur permet d’inonder le monde de drogues dures.
La mise à sac du musée de Mossoul par les musulmans de l’Etat islamique, suivie de l’arasage au bulldozer de la vieille cité mésopotamienne de Nimrud, puis le mitraillage du musée du Bardo à Tunis ont rappelé au monde que l’éradication du passé est une constante des idéologies totalitaires obsédées par la création d’un homme nouveau : aryen débarrassé des impuretés raciales, socialiste égalitaire et pacifiste ou musulman esclave parfait soumis à son dieu. On brûle les livres, on nettoie et on réécrit l’histoire, on détruit les témoignages du passé, on extermine les résistants.
Ces barbares, sont assurément « incultes« , « moralement, culturellement, politiquement indigents« , de véritables « déchets de la pensée humaine« , comme dirait Madame Taubira. Mais peut-être pense-t-elle qu’il faut « les comprendre« , que « il faut bien qu’ils s’amusent » puisqu’elle fait elle-même partie de ces gens qui, par idéologie, ont la mémoire sélective, veulent faire table rase du passé, sont prêts à exterminer une partie de l’Humanité pour la remplacer par l’homme nouveau racialement brun de peau, socialiste et musulman.
La duplicité de ces gens-là est totale car avant de livrer les témoignages du passé à leur troupes de crétins pour le saccage filmé et diffusé sur internet, ils ont fait main basse et caché en lieu sûr tout ce qui était négociable : les plus belles statues, les tableaux de valeur, les livres les plus rares. Ils les stockent pour les revendre ou les gardent dans leurs somptueuses demeures bien gardées, à l’abri des regards du peuple qui crève de faim et de misère à côté.
Chez Robert Mugabe
L’écrivain Marie Delarue rappelait récemment comment, en 2003, le musée de Bagdad a été pillé par des réseaux organisés de mafieux musulmans à l’occasion de l’attaque américaine. Ils « ont profité du chaos pour collecter certaines pièces très prisées sur le marché de l’art. Ce qu’auraient également fait les hommes de Daech aujourd’hui. Ils les revendront à cet Occident qu’ils détestent, en échange de quoi l’Occident qui les déteste leur vendra ses armes« .
Il ne faudrait pas croire que cela se passe seulement en Afrique et au Moyen-Orient. Non loin des frontières de la France, en Europe, au Kosovo, berceau de la Serbie chrétienne livré par l’OTAN aux colons albanais musulmans qui l’avaient envahi sournoisement sous prétexte de fuir le régime totalitaire du tyran communiste Enver Hodja, on trouve ce mélange classique de terreur envers la population de souche, les indigènes, « personnes, coutumes et formes d’art nées dans le pays » comme le définissent les dictionnaires, de pillage et de destruction du patrimoine culturel.
» Le bilan des attaques antichrétiennes qui durent depuis 1999 au Kosovo est affligeant :
– 150 églises et monastères ont été détruits ;
– 250.000 Serbes ont été chassés de la terre de leurs ancêtres (soit 70 % de la population chrétienne du Kosovo) ;
– 1.300 personnes ont été kidnappées et n’ont jamais été retrouvées ;
– Des milliers de maisons ont été incendiées. » (Solidarité Kosovo)
L’UNESCO peut toujours classer « en péril » les sites chrétiens anciens du Kosovo, la KFOR onusienne laisse les musulmans les détruire sans intervenir, se contentant de cerner les dernières enclaves chrétiennes de barbelés pour freiner les attaques islamistes.
« Les 120.000 Serbes qui vivent encore au Kosovo sont parqués dans des enclaves. Une enclave, c’est un ghetto, une prison à ciel ouvert de laquelle on ne peut sortir sans risquer l’accrochage, l’agression, l’humiliation. Le Kosovo est parsemé de petites enclaves, comme autant de villages d’Astérix. »
Chrétiens kosovars massacrés par les musulmans kosovars
Le Kosovo comportait jadis la plus grande densité d’édifices chrétiens au monde et c’est sur ce territoire qu’est née l’identité serbe. « Le Kosovo est à la Serbie ce que l’Île-de-France est à la France. Aujourd’hui, les Serbes du Kosovo représentent un peu moins de 10 % de la population du Kosovo, qui est composée à 90 % d’Albanais musulmans. »
C’est l’exemple de ce qui attend les pays d’Europe qui acceptent une immigration incontrôlée.
Ces Albanais musulmans aujourd’hui devenus kosovars avaient fui le communisme. La Yougoslavie, elle même communiste, les avait accueillis dans la province serbe du Kosovo. Il faut se souvenir que le communisme d’Enver Hodja était au communisme de Tito ce que celui du nord-coréen Kim-Jung-Un est à celui de Fidel Castro. L’enfer total comparé à une relative tolérance pour les religions.
Pourquoi ces réfugiés albanais musulmans ne sont-ils pas rentrés dans leur pays pour le reconstruire une fois la tyrannie communiste abolie ? La réponse est surprenante pour qui ignore ce qu’est l’islam : le Kosovo chrétien est maintenant « dar el-islam », terre d’islam gouvernée par des musulmans, il ne peut donc être restitué à son peuple de mécréant qui ont commis l’erreur d’accueillir généreusement il y a cinquante ans ces pauvres musulmans persécutés.
Une fois les colons musulmans albanais devenus démographiquement majoritaires, ils ont poussé les indigènes chrétiens dehors, ceux-ci ont voulu résister, mais la communauté internationale a décidé qu’ils n’avaient qu’à céder la place et avec l’aide des bombardements américains, des troupes de l’OTAN et d’idéologues malsains comme Bernard Kouchner nommé « gouverneur du Kosovo » avec le titre de Haut représentant de l’ONU (le rêve de BHL), les Serbes chrétiens ont dû abandonner leur pays natal.
Cela ne se passera pas comme cela chez nous ? Qui en est certain ?
Maurice D.
Addendum 12 avril 2015.
Cet article a suscité une réponse d’un lecteur ami de Minurne, qu’il nous a autorisé à publier.
Merci pour votre article sur le Kosovo dont personne ne parle jamais.
Ma sœur s’étant mariée en 1969 avec un Serbe du Kosovo qui était venu travailler en France dans les années 60 et a fait toute sa vie ici, je suis allé pendant 23 ans (de 1969 à 1992) dans sa famille qui vivait à Pristina. Parfois même 2 fois par an.
Je peux vous dire que j’ai vu la montée de l’islamisme dans ce pays, notamment par le fait que les Albanais avaient plusieurs femmes et parfois des dizaines d’enfants. Par le nombre, ils sont devenus majoritaires, notamment dans les villages qui faisaient que les Serbes devenant minoritaires et subissant beaucoup d’avatars (parfois se faisaient poignarder dans le dos au prétexte d’avoir regardé une femme musulmane dans les yeux), préféraient quitter leur village et leur laissaient ainsi la place.
Par leur nombre, les Albanais sont entrés dans les administrations, la police, la gendarmerie, l’armée et au final, quand ils avaient des postes à responsabilité, ils exigeaient de l’argent pour embaucher un Serbe. Avec eux, tout était corruption. Et ainsi, d’année en année, ils ont colonisé le Kosovo et se le sont accaparé.
Les premières émeutes ont commencé à Pristina car l’hôpital principal était dirigé par une femme musulmane qui soignait en priorité les musulmans et laissait mourir les Serbes dans les couloirs à ce que m’en disait la famille qui m’accueillait.
Les Serbes n’ont jamais compris l’attitude de l’Europe – et notamment de la France – à leur égard. Ils me disaient « Vous aurez le même problème chez vous ! C’est une question de temps ! ».
Il y a 3 ans, je suis allé au mariage d’une petite fille de cette famille qui se trouve maintenant au Sud de Belgrade. La majeure partie de la famille est partie du Kosovo et s’est installée en Serbie. Une famille est restée au Kosovo car elle y possède encore des terres, et est venue à ce mariage.
Ils ont d’abord subi des attentes et fouilles de plusieurs heures à la frontière pour pouvoir sortir du Kosovo et entrer en Serbie, alors qu’ils sont nés au Kosovo. Ils m’ont dit que toutes les églises chrétiennes et orthodoxes avaient été détruites et les Crucifix à l’intérieur des églises détruits à coups de pics!
Aucun homme politique ne parle de cela, ni jamais du Kosovo alors que c’est un pays en plein cœur de l’Europe !
Malheureusement, je crains qu’avec le temps et la complicité de nos politiciens avides de pouvoir et d’argent, nous prenions le même chemin !
Quand va-t-on se réveiller ?
JCP