GUERRE EN FRANCE
Que de chemin parcouru depuis les « déséquilibrés mentaux » qui s’entraînaient à écraser par mégarde des piétons sur les marchés de Noël : Nantes, Joué les Tours, Dijon. C’était il y a à peine quelques mois… Rappelez-vous : certains criaient « Allah Akhbar » pour se donner du courage, nous rapportait-on le plus sérieusement du monde… Des cas isolés, disait-on au bon peuple de France pour ne pas trop l’alarmer en cette période de Nativité…
A peine le temps de ranger les crèches et sapins de Noël, et ce fut la tuerie à Charlie Hebdo et à l’Hyper Casher de Vincennes, le tout couronné par un « 11 janvier » habilement récupéré par un régime finissant y trouvant de quoi régénérer un peu sa détestable image. 17 morts en 3 jours (sans compter les terroristes) et une belle opération de communication planétaire pour tenter de montrer que la France éternelle soutenait sans faille ses dirigeants… Des millions de patriotes dans les rues et une remontée provisoire et fort opportune de la cote du pire président de la V° république… Haut-le-cœur spontané de tant de braves gens récupérés à leur insu dans un prétendu plébiscite pour la bien-pensance et le « vivre ensemble »…
« Attentat déjoué », annonçait en bombant le torse le toréador de pacotille qui sévit à Matignon. Déjoué ? Voire ! Un minable salopard qui se tire une balle dans le pied et qui pousse le culot jusqu’à appeler les secours, non sans avoir préalablement tué une femme de 32 ans, la pauvre Aurélie Chatelain, venue à Paris pour suivre un stage. Juste pour se faire la main sans doute ? Un brave petit étudiant algérien propre sur lui, bénéficiant d’une bourse et d’une moderne chambre universitaire dans le XIIIème arrondissement. Sid Ahmed Ghlam, (un nom qui fleure bon le terroir, une chance pour la France, un artisan de la diversité), qui se préparait à faire un carnage à la messe du dimanche avec des armes lourdes. A Villejuif, pour faire bonne mesure, car ces blattes ont aussi le sens du symbole.
Guerre en France. Certains diront que j’exagère. Pour l’instant, nous n’avons certes à faire qu’à quelques salopards assez mal organisés et – quoi qu’on en pense – encore peu efficaces. Sait-on seulement que Coulibaly avait des explosifs puissants (du Semtex) qu’il n’avait pas su amorcer et que les frères Kouachi possédaient, outre l’inévitable Kalachinov un lance-roquettes M 82 ? Ce n’est pas jouer les Cassandre que dire que ce sont les prémices d’un soulèvement général et concerté. Ils sont nombreux, ces petits merdeux de « l’islam radical » : non pas des centaines mais des dizaines, peut-être des centaines de milliers à haïr la France, du 9-3 aux quartiers Nord de Marseille en passant par Les Minguettes et Vaux en Velin. Les « zones sensibles » comme on dit pudiquement aujourd’hui…
Et ce n’est pas l’argent qui manque, ni les armes, dans ces zones de non-droit où règnent les trafics de tous ordres. Ni la volonté d’en découdre. Il faut être un imbécile ou un traître pour ne pas voir tout cela. Ce n’est qu’un début, mais la guerre est bien là, et l’ennemi quasiment partout.
En 1940, les allemands ont contourné la ligne Maginot ; l’ennemi fait plus fort en 2015, il est là, dans nos villes, dans nos banlieues, dans nos campagnes, armé, motivé, haineux, prêt à frapper à l’aveugle…
Réaction virile de notre gouvernement : le durcissement attendu de la législation contre les terroristes se transforme en… chasse à l’islamophobie ! Ben voyons ! Fermer Minurne une seconde fois permettrait sans doute d’éviter un bain de sang…
Vieux réflexe de l’Antiquité, où l’on tuait les messagers porteurs de mauvaises nouvelles.
INVASION EN EUROPE
« Le changement c’est maintenant », chantaient les désoeuvrés du PS il y a 3 ans. Ils n’avaient peut-être pas tort, finalement. En tous cas, le Camp des Saints, c’est bien maintenant ! Si c’était ça, le changement annoncé, c’est réussi ! Bravo les artistes !
L’Etat Islamique se vante d’ouvrir un front vers l’Europe, profitant de la bienveillance démocratique et droitdelhommiste des institutions européennes. Et aussi de Schengen qui n’avait pas été prévu pour cela : près de 100000 km de frontières communes intérieures supprimées ! Libre circulation des marchandises, des capitaux, des personnes, et maintenant des jihadistes ! Belle réussite Messieurs !
20 millions d’étrangers extra européens vivent déjà dans les états membres.
10 000 personnes par semaine débarquent en Italie, soit 500 000 par an.
800 morts noyés la nuit du 19 avril et les bisounours de la riv’gôche pleurent avec Kouchner, accusant la méchante et égoïste Europe d’avoir réduit son assistance aux immigrants.
Et BHL qui en rajoute dans le sordide réclamant « des millions d’immigrants pour l’Allemagne ». De quoi se mêle-t-il, ce boutefeux ?
Pendant ce temps, sur des rafiots de fortune, des musulmans balancent à la mer des chrétiens, se croyant sans doute déjà sur place avec le droit de tout faire, y compris de l’épuration ethnico-religieuse…
Résultat d’une collusion complice de gouvernements, d’entreprises, d’ambassades, de consulats, trafics mafieux de tous ordres, faux documents, l’immigration sauvage représente un revenu annuel de 40 milliards de dollars selon un rapport de l’UN Drugs and Crime en 2013. C’est effectivement un bon business : mais plusieurs milliers d’euros pour traverser, qui peut se payer ça quand on vient d’une zone subsaharienne où le revenu annuel est de l’ordre de 500 € ? La question est posée, n’y aurait-il pas par hasard quelques subsides en provenance de certains pays du Golfe, alimentant eux-mêmes leur propre trafic à des fins subversives ?
Et les arrivées maritimes ne sont pas les seules… Les routes aussi sont de vrais gruyères, voyez le résultat à Calais. Sans compter les arrivées aériennes avec des visas de tourisme ou d’études, et l’inévitable regroupement familial mis en place par le couple infernal Giscard-Chirac lors du premier choc pétrolier, c’est-à-dire au moment précis où les besoins en travailleurs immigrés chutaient brutalement.
Bien vu les gars ! Quelle anticipation, quelle prescience, quelle vision prospective et pertinente de l’avenir du pays qui vous fut confié ! En d’autres temps, en d’autres lieux, de tels crétins, après avoir largement profité des palais de la république, ne finiraient pas leur existence dans leur lit, mais en forteresse. Voire pire… Il parait que Chirac est aijourd’hui considéré comme le « président le plus sympa ». Versatile et frivole France…
ENTRAINEMENT ET TRAVAUX PRATIQUES SUR LES THEATRES D’OPERATIONS EXTERIEURES
La logistique est donc en place, les flux d’arrivants constants et croissants. Mais il faut bien s’entraîner aussi, de temps en temps – et sérieusement -, en attendant le Grand Soir. Un peu comme les Nazis se sont fait la main en Espagne avant 1939.
Ils sont donc (officiellement) près de 2 000 « Français » à avoir rejoint l’EI en Syrie et en Irak. Certains continuent même de percevoir les indemnités diverses et transferts sociaux de la république, cette bonne fille. Ils partent, ils reviennent, on en attrape un ou deux par-ci par-là, mais combien échappent à la vigilance des services ? Combien passent entre les trop larges mailles du filet ? Certains meurent sur place, on ne les pleurera pas, mais au lieu d’empêcher de partir les plus décidés, faisons en sorte au moins de leur couper les vivres et de les empêcher de rentrer !
DES AUTORITES COMPLAISANTES VOIRE COMPLICES
Face à Hitler et à Staline, il fallait un Churchill et de Gaulle. Le pauvre Lebrun ne pesait pas grand-chose. Face à notre nouvel ennemi, nous avons… Hollande et Valls. De quoi, effectivement, être sacrément terrorisés.
Et les « intellectuels de la bien-pensance » de nous rappeler constamment – les ecclésiastiques ayant abandonné la lutte, les politiques se sont engouffrés dans la brèche – à la bienveillance et à la charité néo-chrétiennes. « L’Europe est coupable de non-assistance à personne en danger, elle nous fait honte », pleurniche l’inénarrable Kouchner, ex-porteur de sacs de riz. « L’immigration est une opportunité pour l’Europe », serine (j’allais dire « perroquette ») Cecilia Malstrom, Commissaire Européen. Quant au brave Borloo, le voilà qui propose à un Bourdin ému aux larmes, un « Plan Marshall pour éclairer l’Afrique ». Ce qui – sur le long terme – ne serait pas stupide en soi, si l’Afrique était dans le cas de l’Europe de 1945, avec une forte culture de production agricole et industrielle, une population formée et désireuse de travailler, une organisation politique fondée sur la démocratie et surtout pas ou peu de corruption des fonctionnaires… Tout le contraire de l’Afrique, qui, comme René Dumont l’avait prédit dans les années 60, a allègrement gaspillé et détourné tous les fonds de la coopération pendant des décennies au profit des potentats locaux et d’une administration encore moins efficace que la nôtre, c’est tout dire…
Allons, Jean Louis, tu te vois vraiment négocier avec Mugabe ? Rêveur bobo entraîné malgré lui dans la doxa socialiste : payer, encore payer, toujours payer…
Même Rocard, sur Europe 1 ce samedi, rappelle la suite de sa pensée – effectivement vicieusement tronquée par les médias – « la France ne peut accueillir toute la misère du monde… mais elle doit y prendre sa part »… Et le « vieux sage » de ressasser lui aussi la doctrine officielle sous l’oriflamme du « Padamalgam », martelant que « 95 % des musulmans de France sont de braves citoyens pacifiques ». Ce qui laisse pantois sur les capacités résiduelles de calcul de Michel, car si l’on retient le nombre moyen admis de 10 millions de musulmans dans l’hexagone, ça laisse tout de même 500 000 enragés islamistes prêts à déferler sur la France.
Bigre…
QUE FAIRE ? L’EXEMPLE DE L’AUSTRALIE
Dans un récent article, Maurice rappelait l’efficace fermeté du gouvernement australien qui avait réussi à stopper l’invasion avec quelques mesures simples et de bon sens. Stopper les bateaux, les arraisonner, tout en durcissant la législation contre les prédicateurs de haine jihadiste.
Voici ce qu’écrivait récemment le site Metamag…
Alors que les dirigeants de l’Union Européenne établissent un plan d’action d’urgence face aux tragédies des migrants en Méditerranée, lors d’un sommet extraordinaire, Tony Abbott, premier ministre de l’Australie, défend la solution radicale adoptée par son pays : le refoulement systématique des bateaux chargés de migrants.
«Des centaines, peut-être des milliers de personnes se sont noyées en essayant d’atteindre l’Europe depuis l’Afrique. Le seul moyen d’empêcher ces tragédies est de mettre fin à l’arrivée des bateaux», a-t-il déclaré à des journalistes. «Il est urgent que les Européens adoptent une politique très ferme qui puisse mettre fin au trafic d’être humains en Méditerranée», a-t-il ajouté. Peu après son arrivée au pouvoir en septembre 2013, le gouvernement conservateur de Tony Abbott a lancé ,avec l’aide de l’armée, l’opération « Frontières souveraines » pour décourager les réfugiés d’arriver par la mer. Les arrivées étaient quasi quotidiennes et 1 200 réfugiés avaient péri sous le précédent gouvernement travailliste alors que selon la droite aucun migrant n’est mort en mer en près de 18 mois.
Á méthode radicale, résultat radical : zéro arrivée maritime illégale enregistrée sur le sol australien ces derniers mois, selon les chiffres publiés par le gouvernement en janvier, février et mars 2015.
Après 18 mois d’application de cette politique, le ministre de l’immigration, Peter Dutton, compare son bilan avec celui des 18 derniers mois du gouvernement travailliste précédent : « Seul un boat people est arrivé en Australie, tous les autres ont échoué » alors que « 534 entrées illégales de bateaux avec à leur bord 35 000 arrivants » avaient été enregistrées précédemment.
Si aucun bateau n’a débarqué, cela ne veut pas dire qu’aucun ne l’a tenté. Toujours selon les statistiques publiées par le gouvernement, 908 bateaux ont été reconduits hors des frontières ces quinze derniers mois. Ces décomptes ne précisent pas combien de personnes étaient à leur bord à chaque fois.
Les migrants arrêtés en mer ont le choix entre retourner dans leur pays d’origine ou être transférés en centre de détention offshore, c’est-à-dire hors du territoire dans des pays partenaires. Là, ils sont retenus indéfiniment le temps que leur dossier de demande d’asile soit étudié. Mais, même en cas d’autorisation, ils ne fouleront pas le sol australien. Ils seront au mieux autorisés à s’installer dans ce pays « partenaire ».
L’île de Manus, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, abrite un centre qui accueillait près de 1 000 migrants en mars 2015. Créé en 2001 sous un autre gouvernement conservateur, il a été rouvert en 2012 après avoir été fermé par les travaillistes en 2007. Le premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée a expliqué avoir accepté cet arrangement moyennant l’octroi par l’Australie de centaines de millions de dollars destinés à des projets d’infrastructure.
La petite île de Nauru a également accepté d’accueillir les migrants clandestins australiens en août 2013 en échange d’une contrepartie financière. Elle abrite depuis 2001 un centre de détention, qui a lui aussi rouvert en 2012, où on comptait 718 migrants en mars 2015.
Après des mois de négociation, le Cambodge a accepté en 2014 que les réfugiés de l’île de Nauru puissent s’installer sur son territoire en échange d’une somme totale de 40 millions de dollars (30 millions d’euros). Les réfugiés volontaires pourraient notamment y profiter d’une allocation pendant douze mois.
Il y a donc des solutions autres que l’acceptation, par un humanisme camouflage, de la résignation. La preuve par l’Australie.
Je me préparais à conclure, et recevais à l’instant un message de Guy Micaelli, reprenant un post du blog poing de vue, résumant parfaitement ce que j’avais envie d’écrire…
Ca s’intitule « ils ne comprennent pas »…