Jadis, le « 1er mai » était l’occasion pour les syndicats, qui faisaient pourtant déjà insidieusement tant de mal à la France, de montrer leur muscles en défilant avec les drapeaux rouges dans l’attente espérée du Grand Soir.
Aujourd’hui, les syndicats déconsidérés et laminés ne représentent plus que quelques fonctionnaires arc-boutés sur leurs avantages, et portent, avec les gouvernements complices qui les ont laissé faire, une grande part de responsabilité sur les malheurs de la France…
Thierry Lepaon, ex éphémère patron de la CGT
Recasé par son copain Hollande au CESE ?
Ils se font donc un peu plus discrets, (pas encore assez à mon goût) mais toujours est-il que ce n’est pas d’eux qu’on parle aujourd’hui…
La CGT : le syndicat de l’étranger !
1er mai 2015. On savait que l’ambiance était lourde en France, et pour tout dire, on s’attendait à tout, au pire comme au meilleur. Mais c’est sans surprise la médiocrité qui s’est invitée, politiciens, journalistes et Femen désoeuvrées s’étant une fois de plus retrouvés et associés dans leur mépris affiché pour le peuple français.
Je n’évoquerai qu’en passant la présence superflue et presque tragique d’un vieil homme qui annonce désespérément et depuis si longtemps dans le désert et le mutisme médiatique tout ce qui est en train de ruiner la France. C’est bien difficile de quitter la scène, surtout quand on est l’auteur de la pièce, et qu’on sent que ses héritiers risquent d’en trahir un peu la réalisation, dans l’espoir de « dédiaboliser » le parti et de le faire rentrer dans le rang, c’est à dire dans la norme, c’est à dire dans la doxa imposée… On notera d’ailleurs que Marine Le Pen fut à cet égard plutôt fidèle aux inquiétudes de ses électeurs, évoquant franchement et sans détour le danger immigrationniste, contrairement à que certains pouvaient craindre.
Je ne m’apesantirai pas non plus sur Mme Hidalgo qui s’est fait un malin plaisir de célébrer ostensiblement la mort de Brahim Bouarram, poussé dans la Seine par des extrémistres il y a 20 ans, en marge d’un défilé du FN. Superbe occasion pour « instrumentaliser » cette malheureuse affaire en laissant entendre que la « haine et le racisme instillés par le FN seraient à l’origine de ce meurtre ».
On connait bien cette technique de manipulation de l’opinion. Elle avait aussi été vicieusement utilisée par Mitterrand en 1990 lors de la profanation du cimetière de Carpentras (Hubert Védrine lui-même le reconnaitra plus tard) pour torpiller (avec succès) tout rapprochement électoral entre la droite classique et le FN, alors en plein essor.
Marine Le Pen, bousculée par des Femen excitées lors du dépôt de gerbe à Jeanne d’Arc, a du être protégée par son service d’ordre rapproché. Puis, 3 petits merdeux du Petit Journal (qui porte si bien son nom), prétendument journalistes, s’accrochent avec Bruno Gollnish, lequel n’hésite pas à saisir la longue perche permettant à ces provocateurs d’enregistrer des conversations privées afin de gonfler l’audience de la chaîne. C’était presque drôle de voir Gollnish (il semblait lui-même s’en amuser) flanquer des coups de parapluie à ces espions au petit pied qui s’imaginaient jusqu’à ce jour pouvoir commettre leurs méfaits sans risques.
On dit ce soir qu’ils ont été « tabassés » les pauvres. Je trouve quant à moi que prendre quelques coups de parapluie, ce n’est pas bien méchant… On risque de voir ce genre de situation se détériorer beaucoup plus gravement dans les temps qui viennent…
Ensuite, au moment où Marine se prépare à prononcer son discours place de l’Opéra, déploiement d’oriflammes rappelant l’idéologie nazie au 2ème étage de l’hôtel jouxtant la tribune. 3 Femen aussi excitées que les premières hurlant des « Heil Le Pen » empêchent Marine de s’exprimer et finissent, au bout de longues minutes, à être maîtrisées et les bannières arrachées.
Ruth Elkrief commente alors en direct l’événement sur BFM, évoquant une « intervention musclée et brutale du service d’ordre du FN ». Les commentateurs en rajouteront ensuite, précisant que les braves filles ont été « saisies par derrière » (bah oui, elles étaient sur un balcon !), « mollestées bien que n’opposant aucune résistance » (on veut voir le certificat médical et les contusions) et leur donnant très complaisamment la parole le soir pour annoncer qu’elles portent plainte…
On se demande franchement le lien entre le prétendu « combat » des Femen et le FN.
On ne le répétera jamais assez : pourquoi les Femen ne vont-elles pas exercer leurs talents dans des pays où les femmes sont vraiment maltraitées ?
En Arabie Saoudite par exemple…
J’entends d’ici vos sarcasmes, chers lecteurs : « sans doute parce qu’elle n’ont pas de c…… ! ». Il est certain que c’est beaucoup moins risqué de pisser devant les caméras à la Madeleine ou à Notre Dame…
Manifestement, interrompre une manifestation autorisée, d’un parti autorisé, qui représente 25 à 30 % du corps électoral, et empêcher la chef de ce parti de s’exprimer ne choque donc aucun de nos « journalistes » et est tout sauf un déni de démocratie…
Ca me rappelle la remarque étonnante d’un ami auquel j’annonçais en décembre 2014 que Minurne avait été fermé sans procédure judiciaire : « tu l’as bien cherché ! » me lança t’il méchamment. Petite précision, cette personne a depuis longtemps sa carte du PS, ce qui en dit long sur les discours menteurs des socialistes sur le thème des « libertés ». Je n’aime d’ailleurs pas trop ce pluriel, la liberté, pour moi, ne se découpe pas en tranches…
Bien sûr, à côté de ce spectacle de guignol, l’assassinat d’un adolescent de 15 ans à Trappes est une affaire de loin beaucoup plus grave. Qu’on puisse ainsi, quelles qu’en soient les raisons, exécuter un jeune garçon (et en blesser un autre, semble t’il) est totalement inacceptable. S’agissant de la ville mythique de Jamel Debbouze, zone sensible s’il en est, je ne serais pas étonné que les médias nous jouent la petite musique évoquée plus haut « d’un meurtre suscité par la haine raciale »…
Nous resterons en tous cas très vigilants sur les suites de ce drame et les résultats de l’enquête…
Le temps était bien gris aujourd’hui, mais au dessus des nuages, le soleil continue de briller…
Marc Le Stahler