21 JANVIER : LA JOURNEE DE LA HONTE
(Cédric de Valfrancisque)

« Prenons-y garde, nous aurons peut-être un jour à nous reprocher un peu trop d’indulgence pour les philosophes et pour leurs opinions. La philosophie du siècle a une arrière-pensée. »

(Louis XVI, Lettre à Malesherbes, 13 décembre 1786)

« L’amour de mon peuple a retenti jusqu’au fond de mon cœur. Ah!  L’on peut commander ailleurs, mais c’est en France qu’on règne. »

(Louis XVI, Lettre à Marie-Antoinette)

 

 

En France, on aime fêter, célébrer, honorer, tout et n’importe quoi. Les mauvaises langues diront  que le Français, depuis que des gouvernements socialistes – avoués ou larvés – lui promettent des loisirs et de l’argent sans travailler, cherche toutes les occasions de ne pas bosser (1).

Certes, ce n’est pas le cas de tous les Français, mais reconnaissons que « Dupont-Lajoie » est devenu matérialiste, égocentrique et d’un hédonisme narcissique. Il ne croit plus à rien mais ne renoncerait pour rien au monde aux sacro-saints « jours fériés » attachés aux fêtes chrétiennes. 

Il pense que l’Histoire de France commence en 1789, mais il se réjouit des fêtes médiévales ou votives qui, chaque année, tirent sa bourgade ou son patelin de sa morosité habituelle.

Il « guinche » au 14 juillet, persuadé qu’on fête la prise de la Bastille, or le massacre honteux du gouverneur de Launay et de la petite garnison de la Bastille par une populace avinée est un non-événement. Notre fête nationale a été instituée par la loi du 6 juillet 1880, pour commémorer la « Fête de la Fédération » de 1790 (2).
Louis XVI vint sur place pour donner un coup de pioche. On a chanté le « Ah ! Ça ira ». Les soldats se mêlaient aux gardes nationaux et au peuple en liesse.

Et le bon Roi n’a pas compris que ce jour-là symbolisait  la victoire des loges maçonniques sur « le Trône et l’Autel » et que son coup de pioche signait  l’arrêt de mort de la monarchie.

Dans un pays qui n’a plus aucun repère moral ou historique, on place sur le même plan le 11 novembre, qui honore nos tués de la Grande Guerre (1,4 million de morts aux Champs d’Honneur), le 8 mai, date de notre libération par 30 divisions anglo-américaines et l’Armée d’Afrique, et le 19 mars qui sonne le glas de l’Algérie française et le début du massacre de nos Harkis.

Mais « Dupont-Lajoie » se fout un peu de tout ça. Ce qu’il aime c’est, soit se trémousser sur les chansons vulgaires de Patrick Sébastien(3), soit chialer comme une madeleine, une rose blanche à la main, derrière une banderole « Vous n’aurez pas ma haine ! ».

Je suis bien incapable de faire une liste exhaustive des fêtes, marches, commémorations, et autres démonstrations – plus ou moins bruyantes – du panurgisme des masses mais, en dehors de nos fêtes « traditionnelles », notre pays commémore chaque année :

  • Dès le 7 janvier, l’attentat de Charlie-Hebdo. 
  • La « Fête des grands-mères » début mars ; comme si la « Fête des mères » instaurée par Vichy ne suffisait pas ! 
  • La « Journée de la femme » le 8 mars. 
  • La « journée contre le racisme et l’antisémitisme » le 21 mars. 
  • La « Journée de la déportation » le dernier dimanche d’avril. 
  • Le 1er mai, la « Fête du travail » ; jour où les gens qui travaillent le moins vont manifester sous l’égide de la CGT et autres syndicats de gauche (4). Comme disait un humoriste : « Ils sont tellement feignants que quand ils manifestent, ils appellent ça une « journée d’action »… ». 
  • Le 8 mai, la « Fête de Jeanne d’Arc », adoptée  en 1920 sur proposition de Maurice Barrès, est  devenue, au fil du temps, une journée de mobilisation contre le FN (RN), au nom de la « démo-crassie »  bien sûr ! 
  • Le 21 juin, c’est la « Fête de la musique », créée par le vieux bellâtre-mitterrandolâtre Jack Lang. Il avait déclaré que chaque 21 juin, les Français devraient « descendre dans la rue, avec leur instrument à la main ». Comme je suis pudique, je n’ai pas osé ! Cette fête consiste à transformer nos rues, places et squares en défouloir cacophonique (ta mère, eh bouffon !) et à empêcher de dormir les gens qui travaillent le lendemain. Souvenons-nous qu’à l’époque de l’instauration  de la « Fête de la musique », la France créait son premier « Ministère du temps libre » et, du temps libre, les Français allaient en avoir à revendre puisque le chômage est monté en flèche depuis. Je reconnais d’ailleurs aux socialistes (et/ou assimilés) une certaine constance dans leurs convictions ou leurs prises de positions. Comme disait je ne sais plus qui ? :  « Les socialistes aiment tellement les pauvres qu’ils en fabriquent ». 
  • Le 14 juillet, grave dilemme ! « Dupont-Lajoie » ne sait plus s’il doit aller au bal populaire ou commémorer, par une « marche blanche », l’attentat de Nice : Il hésite entre « Vous n’aurez pas ma haine ! » à l’égard de l’Islam et la haine qu’il voue encore – on se demande bien pourquoi ? – à ce pauvre Louis XVI. 
  • Le 16 juillet, on commémore la « Rafle du Vel’d’Hiv » qui n’est jamais que le troisième exercice de repentance de l’année à l’égard des Juifs (5). 
  • Le 4 octobre, c’est la journée dédiée à la « protection animale ». « Dupont-Lajoie », qui trouve tout à fait normal que, depuis la « Loi Veil », la France assassine légalement 220 à 250 000 petits enfants à naître chaque année, est très préoccupé par le bien-être animal : sa sensibilité à fleur de peau l’amène à combattre les chasseurs, à vouloir interdire la corrida, à remplacer un bon steak par d’infâmes galettes de Soja, mais le crime contre l’infans conceptus, ce n’est pas son problème (6). 
  • Le 20 novembre, c’est la « Journée de protection de l’enfance » car, dans les pays civilisés, on aime les enfants, du moins… ceux qui ont échappé à l’IVG. 
  • Le 25 novembre : « Journée des violences faites aux femmes ». En 2018, 113 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint. C’est scandaleux, honteux, inexcusable mais vous noterez que, dans un pays qui compte 67 millions d’habitants, cela représente 0,0002% de la population ; et qu’on ne donne jamais – c’est illégal ! – les origines sociales, ethniques, religieuses, ni même le sexe du conjoint violent. Il me semble – mais ce n’est qu’une supposition – que l’adage musulman qui dit « Bats ta femme tous les matins !  Si tu ne sais pas pourquoi, elle, elle le sait ! » n’est pas totalement étranger aux violences faites aux femmes. Et puis, parité oblige, combien y-a-t-il d’hommes battus ? 
  • J’allais oublier l’ex-« Gaypride »  fêtée le 15 juin (en 2018) et qui est devenue la « Journée des fiertés ». Personnellement, je n’éprouve pas la moindre fierté à être hétéro puisque c’est dans l’ordre naturel des choses : un homme ET une femme, c’est bien pour la reproduction de l’espèce, non ?
    Mais j’ai un peu de mal à comprendre pourquoi certains font une fierté de leur pédérastie ? Pourquoi les gens du « show-biz » déballent si complaisamment leur « coming out » dans la presse ou sur les plateaux télé ? Il est vrai qu’en 2018, l’avorton présidentiel et sa duègne ont  donné le « La » en invitant des invertis, transsexuels, transgenres etc…à l’Elysée pour la fête de la musique.
    Voir cette faune allogène et interlope se trémousser, brailler, gesticuler en faisant des gestes obscènes sur le perron du palais présidentiel aurait dû faire comprendre aux « Gaulois » qu’ils ne font pas partie des gens que le pouvoir aime, défend et protège. Le « Gaulois », on lui demande simplement de payer ses impôts – de plus en plus d’impôts – et de la fermer !

Aussi, je me suis dit qu’il faudrait contrebalancer ces singeries pédérastiques par une « Journée de la honte ».
Cette journée nous pourrions la commémorer tous les 21 janvier : le 21 janvier 1793, la France guillotinait son Roi, rompant le lien sacré entre le peuple, le Trône et l’Autel.

En tentant de détruire « le Divin et le Sacré », les fomenteurs de la Révolution (tous ou presque Francs-maçons) voulaient tuer l’« âme française ». Celle-là même à laquelle Micron ne croit pas. La persécution des prêtres, la confiscation des biens du clergé, le culte de la déesse Raison, le « populicide » vendéen (7), les lois scélérates de 1901 et 1905, l’excommunication de l’« Action Française » en 1927, la déchristianisation de la France après « Vatican II » et, « comme un clou chasse l’autre », la montée de l’Islam conquérant,  en sont les conséquences plus ou moins directes.

Ce « crime contre la Nation », nous le payons au prix fort !

« Tuez le Catholicisme et vous aurez l’Islam » disait déjà Chateaubriand.
Nous y sommes, …enfin presque. Tous les  21 janvier, ayons une pensée ou mieux, une prière, pour le bon Roi Louis le XVIème, victime de la furie révolutionnaire. Une furie qui visait davantage à tuer le Catholicisme que la Monarchie.
C’est réussi pour la Monarchie et pour le Catholicisme c’est en bonne voie.

D’ailleurs, je ne désespère pas qu’on nous impose bientôt  l’Aïd-el-Fitr, (en arabe : عيد الفطر, « Fête de la rupture ») qui renvoie au lendemain du dernier jour du mois sacré de Ramadan, et l’Aïd al-Adha, (en arabe عيد الأضحى, « Fête du sacrifice »), appelé aussi Eïd al-Kabīr (العيد الكبير « la grande fête »).

Et n’allez pas me dire que je fais du mauvais esprit : dans notre Histoire, ce ne serait pas la première fois que le Français pétochard se plierait avec zèle aux us et coutumes de l’occupant.

Allez, Allah Akbar, et pour la suite, Inch’Allah, mektoub …

Cédric de Valfrancisque

21/1/2019

1)- Reconnaissons à nos dirigeants une certaine réussite : avec cinq millions de chômeurs, cinq millions de fonctionnaires et sept millions d’assistés et/ou d’allocataires des minima sociaux, nous  sommes  devenus  l’Eldorado des feignasses! On ne produit plus RIEN sinon des impôts et de la dette; on exporte nos cerveaux et on importe la misère du monde entier.

2)- Le 14 juillet ne commémore pas la prise de la Bastille le 14 juillet 1789.  L’article unique de la loi du 6 juillet 1880 stipule : « La République adopte le 14 Juillet comme jour de fête nationale annuelle ». Le site Internet du gouvernement rajoute : « Si le 14 juillet est généralement associé à la prise de la Bastille en 1789, c’est dans les faits le 14 juillet 1790, la Fête de la Fédération, qui est officiellement commémoré… ».

3)- Les plus jeunes préfèrent « s’éclater » sur les musiques débiles et les paroles ordurières ou violement antifrançaises des groupes de Rap.

4)- C’est presqu’un pléonasme, je sais !

5)- Sans parler du dîner du CRIF, de la LICRA ou du Consistoire Juif  auxquels le vulgum pecus n’est bien sûr pas convié.

6)- La dénatalité et le « remplacement de population » non plus ?

7)- Qui a frappé la Vendée, la Bretagne, la Mayenne et l’Anjou.     



7 Commentaires

  1. Brillantissime article ! Je n’aurais pas dit mieux. Peut-être un peu plus comme par exemple le fait que la véritable devise des Français est en fait « Hypocrisie, jalousie, mauvaise foi ». Personne ne m’a jamais contredit sur ce point.
    Mais dans cet article, tout y est ! Excellente analyse.
    Un peuple a les dirigeants et le destin qu’il mérite. A Peuple minable, destin minable. Mais c’est dur pour la minorité qui est consciente comme les identitaires patriotes.

  2. Cette folie dispose de moyens de propagande extraordinairement puissants ; mais la France reste » la fille aînée de l’Eglise  » . Notre Roi ne l’abandonnera pas, prions pour qu’Il sauve son âme !
    Petra

  3. « … est très préoccupé par le bien-être animal : sa sensibilité à fleur de peau l’amène à combattre les chasseurs, à vouloir interdire la corrida, à remplacer un bon steak par d’infâmes galettes de Soja… » Vous auriez pu évoquer la fête de l’aïd contre laquelle on n’entend aucun spéciste, L214 et autre pseudo protecteur des animaux plutôt que de vous égarer dans des âneries du genre  » …trouve tout à fait normal que, depuis la « Loi Veil », la France assassine légalement 220 à 250 000 petits enfants à naître chaque année…  » Avec de telles conneries vous vous discréditez. D’abord la grossesse est l’affaire des femmes qui sont libres de faire de leur corps ce que bon leur semble. Si des hommes veulent lutter efficacement contre l’IVG, ils peuvent toujours subir la vasectomie. Mais ils n’ont aucun droit de ramener leur gueule sur un sujet qui ne les concerne aucunement si ce n’est par tout petit moment de plaisir, pas forcément partagé, à l’origine de la détresse de la femme Ensuite, comparer un fœtus de 12 semaines à un enfant c’est faire preuve d’une bêtise crasse, de désinformation tendancieuse. Quand on cuit un œuf on ébouillante pas un poussin. Ceci dit, j’aime bien vos articles (même si certaines fois comme aujourd’hui, vos propos me hérissent)

    • les scientifiques considèrent qu’une simple bacterie sur la planète Mars est déjà de la vie, et un foetus de douze semaines n’en serait pas, curieuse conception du mot vie!!!

    • J’ai vu mon bb de 11 semaines en échographie. Dans mon ventre. C’était un bébé. « Avec tt ce qu’il faut ». Mais pour tout vous dire je considère qu’il l’était déjà à l’instant de sa conception, et que celle-ci ne me concernait pas que moi, mais également mon mari qui s’était uni à moi. Mon bébé c’est en effet 50 % de ses gènes. C’est lui et moi en même temps, chair de nos chairs et fruit de notre amour.
      Effectivement si toute la réalité ce sont les qq minutes de plaisir qu’on peut avoir avec tel ou tel au lit ou ailleurs, bien sûr qu’importe le mystère de la vie et celui de la mort (qui vont ensemble) et pourquoi pas tuer « quelques cellules »; mais de fait un vieillard grabataire même s’il fut votre père, s’il ne parle ni ne bouge plus, il n’est plus qu’un amas de cellules lui aussi. Tuons-le. Economisons de l »energie. Idem pour ce fils devenu instable et caractériel ou cette fille en phase de dépression qui semble ne plus savoir ce qu’elle dit.

      Mère Teresa a dit un jour que l’avortement était l’arme la plus redoutable contre la paix. Je médite souvent cette phrase depuis que je l’ai entendue. Vous feriez bien d’en faire de même.

      En effet si le ventre d’une femme n’est plus un lieu sûr pour un petit d’homme, où sera-t-on en sécurité et sûr d’être aimé pour ce que l’on est et non pour son apparence?

      Je suis un lieu de sécurité et d’amour pour mes petits et le rôle de mon homme c’est que je le demeure.

      • @ Ode : votre réponse vous honore, Madame. Je peux comprendre toutefois qu’une victime de viol cherche à avorter. Mais avorter seulement parce qu’on ne sait pas ou ne veut pas assumer, c’est de la lâcheté. Et en effet, avec la philosophie incohérente de Gloriamis, peut-être devrait-on abattre aussi les vieux qui nous gênent.
        Si des hommes veulent lutter contre l’IVG, il existe les préservatifs ; et il y en a des moyens d’empêcher une conception en 2019 ! Mais un homme doit aussi assumer le petit qu’il a fait avec une femme et qui n’a pas demandé à naître ni à vivre. Mais quand on a participé à la naissance de son ou ses enfants, on les a dans les tripes dès la première seconde ; et quand on voit un petit être, on a la même sensation agréable d’être un père.
        Mais je comprends que certain(e)s baisent comme des animaux et n’assument pas le fruit de leur baise. C’est ce qui différencie l’homme de l’animal ; en pire.

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