CONCURRENTS DE HOLLANDE À LA PRÉSIDENTIELLE : LA CHASSE EST OUVERTE ! (par Maurice D.)

Dans le monde socialiste, il n’est pas besoin d’être coupable pour être accusé. Comme le disait Lavrenti Beria, chef du NKVD, la police politique du gouvernement communiste soviétique : « la question n’est pas de savoir si le prévenu est coupable ou non, tout ce qu’il lui est demandé, c’est d’avouer« .

L’aveu obtenu par la torture, l’isolement, les menaces sur la famille, l’internement en asile psychiatrique, une pression juridique constante sur le suspect, ses amis, son personnel, ou tout autre moyen, permettait aux tortionnaires socialistes de déconsidérer la victime, ses idées politiques, son environnement social et toutes les organisations auxquelles elle avait participé et de conforter ainsi la puissance du pouvoir en écartant tout risque de contamination par le « déviant » politiquement incorrect.
Ce processus a été décrit par de nombreux connaisseurs du monde socialiste, de Soljenitsyne qui l’a subi, à Orwell.

Il est actuellement employé en France, en théorie « pays des Droits de l’Homme », par le président de la République, son gouvernement et les éléments de la Justice et de la presse à ses ordres.
C’est normal, puisqu’il s’agit de socialistes, et que la morale socialiste est celle de toutes les mafias crapuleuses ou politiques qui ont sévi et sévissent encore dans le monde. C’est-à-dire que tout est bon, des moyens légaux aux plus immondes, pour détruire l’adversaire. Celui-ci – accusé de tous les maux – est déclaré ennemi du peuple. Cette masse, dont les socialistes ont, brutalement par la révolution ou sournoisement par la torsion progressive des lois, réduit les libertés, le pouvoir économique, l’expression démocratique, tué la joie de vivre et l’espoir d’un monde meilleur pour ses enfants, afin de le rendre docile et de lui faire accepter sans protester d’être soumis et dépouillé  au profit de la classe dirigeante.

Si Nicolas Sarkozy s’était cru sorti d’affaire par les jugements déclarant qu’il n’y avait aucune preuve démontrant qu’il aurait abusé de la faiblesse de Madame Bettencourt, ou reçu de l’argent de Kadhafi, il rêvait. Des juges aux ordres de Taubira, elle-même tellement droguée par le pouvoir qu’elle est prête pour le garder à renier les principes élémentaires de la Justice, ont trouvé un nouveau biais pour remettre en cause Sarkozy. Ils déclarent que les écoutes illégales sur lui-même, son avocat et le bâtonnier du barreau de Paris qui le font suspecter d’avoir tenté de corrompre un haut magistrat pour obtenir des renseignements sur l’avancement de son dossier « sont légitimées parce qu’elles concernaient un suspect ».

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C’est du pur Orwell : Sarkozy est par définition suspect et doit être traité en coupable. Tout ce qui pourrait permettre de l’abattre devient permis par des magistrats qui font honte à leur profession, soit qu’ils soient d’extrême gauche, ou  n’aient guère d’autre choix que d’obéir à leur hiérarchie ministérielle.

Depuis des mois j’annonçais que le Cabinet noir de l’Elysée (qui n’existe pas, cela va de soi) travaillait d’arrache-pied à compromettre l’autre candidat à la présidentielle, Marine Le Pen, susceptible de nuire à la réélection du président actuel. C’est fait : celle-ci est attaquée sur deux fronts : par le biais de son père, Jean-Marie, et celui d’un petit parti qu’elle a créé, « Jeanne ».

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Certains proches de Jean-Marie Le Pen ont cru que l’idée de faire mousser les déclarations du « Menhir » dans Minute, journal qui n’est plus lu que par quelques fidèles abonnés et les fonctionnaires du renseignement, venait de l’entourage de Marine.
En réalité, l’Elysée a des « lanceurs d’alerte » à sa botte. Ils épluchent toutes les déclarations des membres de l’état-major frontiste pour y chercher, au besoin en la déformant ou en la coupant de son contexte, toute déclaration permettant de les accuser de complaisance pour l’homophobie, l’islamophobie, le racisme ou le nazisme. Une fois l’affaire lancée par une presse – complaisante parce que subventionnée -, Marine était obligée de renier son père pour ne pas casser toute la dynamique entreprise depuis des années pour permettre au Front National d’accéder un jour au pouvoir.

La seconde affaire dénichée par le Cabinet noir de l’Elysée est celle d’une accusation d’escroquerie : « Jeanne », le micro parti qu’elle a fondé, est au Front National ce qu’une société financière est à une grande entreprise, son moyen de financement. Elle a été miss en examen dans le cadre de l’enquête la visant et portant sur le financement des campagnes du FN pour la présidentielle et les législatives de 2012. « La justice soupçonne que Jeanne ait reçu un financement illicite de la part de Riwal, une société qui conçoit et réalise de nombreux documents de propagande pour le parti d’extrême droite et dont le directeur, Frédéric Chatillon est un proche de Marine Le Pen. Les enquêteurs se demandent ainsi si Riwal n’a pas profité du fait que l’Etat rembourse les frais de campagne pour surfacturer ses services au profit de Jeanne et du FN. En effet, pendant les élections de 2012, le micro-parti de Marine Le Pen a prêté des fonds aux candidats frontistes« , explique Planet.fr.

Précisément, la société Riwal et Frédéric Chatillon sont mis en examen pour financement illégal de parti politique. Et Riwal est mis examen en tant que personne morale pour escroquerie.
Notez le langage : « la justice soupçonne… les enquêteurs se demandent… » signe qu’il n’y a aucune preuve. Peu importe, le mal est fait, le FN est soupçonné, la présidente aussi… c’est tout ce que demandait l’Elysée.

Les fonctionnaires du Cabinet noir n’ont pas beaucoup d’imagination car c’est quasiment un copier-coller de l’affaire Bygmalion. Si la droite se penchait un peu sérieusement sur les financements occultes actuels du Parti socialiste, elle aurait de quoi riposter, mais elle ne le fait pas. Pourtant on peut « soupçonner » et « se demander » aussi où passent les sommes considérables données par les ministères à des associations et des syndicats très à gauche et qui n’ont pas à en justifier l’usage. Elles ne sont « probablement » pas perdues pour tout le monde quand une élection se profile.

Jeanne a été mise en examen pour « acceptation par un parti politique d’un financement provenant d’une personne morale et escroqueries« , a indiqué une source judiciaire. Peu importe l’invraisemblance de l’affaire, l’important est que la presse aux ordres en parle pour salir la réputation de moralité, irréprochable jusqu’ici, du Front et de sa présidente.

Voilà donc un nouveau boulet au pied de Sarkozy et un autre à celui de Marine, les deux personnalités susceptibles de compromettre en 2017 la réélection du président du chômage et de la misère en France.

Je suis prêt à parier que si la justice de Taubira, qui n’est pas la Justice française mais celle du président, réussit à les plomber suffisamment pour permettre l’émergence d’autres candidats, par exemple Marion Maréchal-Le Pen pour le FN ou Bruno Le Maire pour l’UMP, ils seront à leur tour victimes des agissements illégaux du Cabinet noir de l’Elysée et l’objet de poursuites judiciaires fantaisistes.

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Alors que je terminais cet article, commençait le C dans l’air de jeudi soir (décalage horaire oblige, je ne peux le voir que le lendemain) traitant de l’affaire Sarkozy.
Maître Dupont-Moretti, avocat pénaliste connu pour le grand nombre d’acquittements qu’il a obtenus, commence par dire qu’il est effondré après avoir lu dans la presse italienne que les Italiens considèrent  la Justice en France comme « celle d’un pays de sauvages« . Puis explique, et il a raison, que la très grande majorité des juges sont irréprochables et appliquent avec discernement les lois votées par les politiques, mais que l’arrivée des socialistes au pouvoir a permis à quelques juges très politiquement marqués de prendre leur indépendance et de se comporter « non en juges mais en justiciers« .

« L’un d’eux dit ouvertement qu’il aura la peau de Sarkozy » confirme la journaliste Catherine Nay. Elle rappelle que toutes les inculpations contre Sarkozy se sont terminées par des non-lieu, « il n’a jamais été condamné« .

Le pire était à venir ! On apprend que ces juges très politisés prennent en connaissance de cause des décisions illégales et qu’il se trouve parfois des instances judiciaires pour confirmer leur décision, ce qui entraine des recours interminables se terminant le plus souvent par une annulation. En attendant, la personnalité politique visée a été cassée et parfois ruinée. On apprend aussi que la police judiciaire, à l’instigation de ces mêmes juges, utilise des matériels interdits (comme les « Easy catcher » maintenant miniaturisés) qui permettent, à partir d’un attaché-case, de capter les conversations téléphoniques les plus confidentielles.

La nouvelle loi de Cazeneuve autorisant la police à traquer le citoyens via leur GPS de voiture et leur carte bancaire fait de notre police l’une des plus inquisitrices du monde, mais Taubira veillera certainement à ce que cela ne serve pas à traquer les criminels.

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Au centre, le juge Gentil, qui « veut la peau de Sarkozy »

Dupont-Moretti confirme qu’il n’y a pas que le bâtonnier des avocats qui ait été écouté à son insu, que des personnalités politiques de très haut niveau le sont aussi sans le savoir. « Il n’y a plus de secret professionnel« , dit-il, la France est l’un des pires pays dans l’espionnage policier sur des gens qui n’ont commis aucun délit mais que le pouvoir socialiste voudrait abattre. Il explique comment certains juges font incarcérer des gens « pour attendrir la viande« , autrement dit, les faire craquer par désespoir, leur carrière étant finie à la suite de la peine d’emprisonnement (se souvenir de Dominique Baudis). La ministre laisse faire.
Ainsi, toute la presse de gauche, et notamment Le Monde, avait reçu un dossier complet d’information sur la nouvelle inculpation de Sarkozy, alors que l’intéressé et ses avocats n’étaient pas encore au courant !

Sur cette nouvelle affaire Sarkozy, tous les intervenants tombent d’accord pour dire que des moyens financiers et humains considérables, pour ne pas dire démentiels, ont été consacrés par l’Elysée et le ministère de la Justice à trouver la faille qui permettrait de le mettre hors circuit avant la prochaine présidentielle.

Pour le reste, la Justice « ordinaire » non politique, les moyens manquent, jusqu’au papier pour les photocopieuses ou les faxes, quand il s’agit de traiter le cas de violeurs multi-récidivistes ou de criminels ayant des morts sur la conscience !

L’État-flic socialiste a ses priorités, elles ne concernent pas la Justice et la sécurité des citoyens, seulement la survie politique du présidente plus mauvais que la France ait jamais connu.

Maurice D.

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