« Quand les Français débarquèrent sur nos côtes, le mot Algérie n’existait pas. 1830, c’est le chaos, deux millions d’esclaves rançonnés par les pillards, rongés par la syphilis, le choléra, la malaria ; des déserts, des marais pestilentiels… Pour juger l’œuvre de la France… il me parait utile de faire une comparaison.
En Algérie, deux recensements ; 1856 : 2 307 350 Musulmans; 1954 : 8 670 000 Musulmans.
En Amérique du Nord, lors de l’arrivée des Blancs, il y avait 1 500 000 Peaux-rouges; aujourd’hui ils sont moins de 300 000.
Ces chiffres sont rarement cités par les décolonisateurs !
L’œuvre de la France est une réalité et aujourd’hui s’impose une vérité historique que l’Occident va apprendre à ses dépens : la nécessité de la présence française.
Hors cette paix que la France a maintenue pendant un siècle, le vieux fanatisme religieux de l’Islam n’ouvre qu’une voie : le retour sanglant à la féodalité… »Bachaga Saïd Boualem (1)
Un fait divers banal
Dimanche 31 mars, à Paris, un(e) transgenre prénommé(e) Julia a été agressé(e) lors d’une manifestation. S’agissait-il d’une manifestation de « Gilets jaunes » ? Que nenni ! La presse en aurait fait ses choux gras. Non, c’était un rassemblement d’Algériens, brandissant des drapeaux algériens.
Cette foule braillarde manifestait contre la tentative de maintien au pouvoir de Bouteflika, Président de la République algérienne, et/ou de la « nomenklatura » du FLN qui appauvrit et affame son pays depuis plus d’un demi-siècle. L’Algérie n’est-elle pas un pays indépendant depuis 1962 ?
Pour être tout à fait franc, je me fiche comme d’une guigne qu’un inverti se fasse prendre à partie lors d’une manif. C’est idiot, stupide et lâche, mais si cette foule avait insulté un franchouillard, une blonde, un Belge ou un curé en soutane, personne n’en aurait parlé !
Le terrorisme intellectuel règne en maître chez nous : Julia a été invité(e) sur les plateaux télé et elle (ou il) a déclaré : « Ils m’ont agressée parce que ce sont des ignorants ».
Tiens donc ! Dans ma grande naïveté je croyais qu’en France « l’homophobie » était un délit et que les agresseurs de Julia étaient… des Musulmans des deux sexes (2).
Traiter des Musulmans d’ignorants, ne sont-ce pas là des propos «Islamophobes » ?
Brassens chantait jadis :
« Mais je ne sache pas qu’ça profite à ces drôles
De jouer le jeu d’l’amour en inversant les rôles »
Dans la France actuelle, parangon des « droits-de-l’homme-et-des-libertés », ses « trompettes de la renommée » seraient interdites (et leur auteur très lourdement condamné) : autres temps, autres mœurs ! Et tant pis pour moi qui préférait les anciennes !
Ce qui me choque, c’est qu’une foule d’Algériens puisse impunément manifester sur le sol français.
Pourrait-on imaginer un seul instant que des Franco-français manifestent à Alger contre la réélection d’un Président français ? C’est tout simplement IM-PEN-SABLE !
En 2012, je m’indignais que la victoire de François Hollande donne lieu à des débordements de Maghrébins arborant des drapeaux algériens, marocains ou tunisiens…
Même indignation lors des matchs de « balle-au-pied » opposant la France à l’Algérie où, à chaque fois, on voit des « Français de papiers » (3) brûler le drapeau tricolore.
Le 17 octobre 1961, le FLN (fortement soutenu par le Parti Communiste) avait appelé les Algériens à manifester dans Paris (4). La répression, par la police du préfet Papon, avait été rude !
A cette époque, de nombreux Algériens voulaient rester français. Je pense, par exemple, au Bachaga Saïd Boualem.
Hommage à un grand Français musulman :
Bachaga Saïd Boualem…
De nos jours, qui connaît encore le nom de ce grand féodal (souvent orthographié Boualam)?
Il est né le 2 octobre 1906 à Souk-Ahras (Algérie). Son titre de « bachaga » signifiait « haut dignitaire », car il était le chef de 24 tribus arabes des Beni-Boudouane, situées en Ouarsenis (entre Alger et Oran). Il appartenait à une très ancienne famille de notables de cette région.
« Enfant de troupe » à Saint-Hippolyte-du-Fort puis à Montreuil-sur-Mer de 1919 à 1924, il sert comme officier au 1er Régiment de Tirailleurs Algériens.
Durant la seconde guerre mondiale, ses qualités guerrières lui vaudront d’être nommé capitaine et de franchir tous les degrés de la Légion d’Honneur jusqu’au garde de Commandeur.
En 1945, il devient « caïd » des Beni-Boudouane, il est nommé « bachaga » en 1956.
A ce titre, il est le premier à organiser une Harka de supplétifs musulmans pour lutter contre le FLN. En représailles le FLN assassine son frère en juillet 1956 et un de ses fils deux ans plus tard.
En mai 1958, pour garder l’Algérie française, Saïd Boualem se rallie à de Gaulle.
Il est élu député de la 5ème circonscription d’Algérie (Orléanville) le 30 novembre 1958. Il sera ensuite élu vice-président de l’Assemblée Nationale. En 1959, il devient maire de Beni-Boudouane et conseiller général du département d’Orléansville.
Il est victime d’une tentative de meurtre par le FLN le 26 septembre 1959, à Orléansville.
Déçu et très inquiet de la «politique d’abandon» qu’il pressent, il s’éloigne peu à peu du gaullisme et ne prend pas part au vote sur la politique générale de Michel Debré le 15 octobre 1959.
Le 28 janvier 1960, il déclare à l’Assemblée Nationale :
« …Sur les drapeaux des régiments de Tirailleurs algériens et sur les étendards des Spahis est gravée une devise. Ce n’est même pas « Honneur et Fidélité » mais « Honneur et Patrie », notre Patrie, c’est la France, et nous n’admettons pas qu’on l’arrache de nos cœurs. Nous n’admettons pas, après le 13 mai (1958), après le référendum du 28 septembre (1958), qu’on revienne sur notre volonté de vivre et de mourir français. Nous n’admettons pas non plus que la métropole soit consultée pour savoir si l’on nous autorise à être français. C’est une injure qui nous est faite, à nous Musulmans, qui avons défendu sur tous les champs de bataille un honneur commun, une patrie unique et qui sommes un mélange de races et de confessions ni plus ni moins divers que le peuple français lui-même… ».
Le 2 février 1960, il vote contre le projet attribuant des pouvoirs spéciaux au gouvernement et s’oppose à la modification de la Constitution le 11 mai 1960.
Le 16 juin 1960, il préside à la création du « Front Algérie Française » (FAF), qui regroupe très vite 500 000 adhérents dont 200 000 Musulmans. Ce mouvement patriotique comptera plus d’un million de membres lors de sa dissolution par le pouvoir gaulliste, en décembre de la même année.
Saïd Boualem passe à la dissidence en février 1962 et, sous les ordres du colonel Gardes, il crée un maquis dans l’Ouarsenis. Il se bat comme un lion contre le FLN.
Dans sa défense de l’Algérie française, il perd… dix-sept membres de sa famille.
Le 18 mai 1962, Saïd Boualem parvient à rapatrier 200 personnes en France : quelques Harkis et des membres de sa famille. Il s’installe en Camargue, à Mas-Thibert, à 18 kms d’Arles.
Le bachaga Saïd Boualem est mort le 8 février 1982. Ce grand soldat était Commandeur de la Légion d’Honneur, décoré de la Croix de Guerre 1939-1945 (deux citations) et de la Croix de la Valeur Militaire. Il était également décoré du Nichan Iftikhar marocain.
Dans son livre « Mon pays, la France », il écrivait :
« Venant après le traité de Versailles qui avait rendu deux départements à la France, les accords d’Evian qui lui en ont perdu quinze, apprendront aux générations futures que l’Armée française victorieuse a livré le territoire qu’elle était chargée de défendre…Ces accords qui sont une félonie et une faute. Une félonie car ils livrent aux tueurs plusieurs millions d’hommes sans défense parmi lesquelles des centaines de milliers d’anciens combattants qui ont défendu, tant en 1914-1918 qu’en 1939-1945, l’intégrité du territoire métropolitain, une félonie parce qu’ils livrent une population à la famine et à la misère. Une faute parce qu’ils officialisent aux yeux du monde l’avènement d’une poignée de tueurs et qu’ils sont pour l’Occident l’acte politique le plus grave depuis Yalta… ».
De nombreuses communes lui ont consacré une rue ou une place mais d’autres, souvent des municipalités de gauche, ont débaptisé des lieux consacrés à ce grand Français (ce fut le cas, par exemple, à Longjumeau).
Son livre magnifique « Mon pays, la France » est une ode au patriotisme et devrait figurer dans les programmes scolaires, ne serait-ce que pour démontrer à « la diversité » qu’on peut s’intégrer à la Nation tout en conservant ses traditions et ses convictions religieuses.
Mais veut-on vraiment qu’elle comprenne ?
Eric de Verdelhan
7 avril 20
1)- :« Mon pays, la France », de Saïd Boualem ; France Empire ; 1962. A lire également : « Les Harkis au service de la France » ; France Empire ; 1963. Et « L’Algérie sans la France » ; 1964 ; chez le même éditeur.
2)- : Sur les images, on voit nettement une jeune femme bousculer Julia.
3)- : On appelle « Français de papiers » les bénéficiaires – souvent par hasard ou sans le vouloir vraiment – du Jus solis. Cette ineptie qui consiste à nous faire croire qu’une vache née dans une écurie serait un cheval. Par opposition au « Français de souche » (celui que les « Français de papiers » appellent des « souchiens »).
4)- : Manifestation orchestrée par la « Wilaya 7 », qui sévissait en métropole.
Message d’Eric de Verdelhan aux lecteurs de Minurne
Chers amis, chers lecteurs.
On me demande régulièrement : « Où peut-on se procurer vos livres ? »
Veuillez trouver, ci-dessous, un récapitulatif de leur disponibilité (ou non disponibilité)
1)- « Au capitaine de Diên-Biên-Phu », publié en 2011, est disponible, au prix de 22 €, chez SRE-éditions à Annecy : www.sre-éditions.com . On peut aussi le trouver sur Amazon.
2)- “ Oran, le 5 juillet 1962 (et quelques autres massacres oubliés)” publié en 2016, est disponible au prix de 19 € chez Edilivre (www.edilivre.com ) lien: https://www.edilivre.com/catalog/product/view/id/784059/s/oran-le-5-juillet-1962-eric-deverdelhan/ . Egalement disponible sur Amazon. (NB : mettre le titre en entier ou rechercher par le nom de l’auteur).
3)- « Mythes et Légendes du Maquis », est édité aux Editions Muller (https://www.decitre.fr/editeur/Muller+Edition.)
Lien : https://www.les4verites.com/produit/mythes-et-legendes-du-maquis au prix de 22 €
4)- Enfin, mon dernier livre « Hommage à NOTRE Algérie française » est sorti fin 2018.
S’agissant d’une autoédition, il est à commander à mon adresse mail ou via Minurne qui transmettra.
Il m’en reste encore quelques exemplaires. Prix : 15 €.
Les trois autres: “Requiem pour l’Algérie française”, publié en 2012, “Un homme libre…” publié en 2013, et “Le cœur chouan et l’esprit para” publié en 2014, sont épuisés.
Si vous souhaitez être prévenus directement lors de la sortie d’un livre, pensez à me communiquer votre adresse-mails. D’avance merci.
Comme vous le savez, j’écris par « devoir de mémoire » et je destine une partie des (rares) bénéfices de mes ventes à des associations dont je partage les valeurs : Paras, Légion, «Pieds-noirs», Catholiques traditionnalistes…
Eric de Verdelhan
eric.de-verdelhan@orange.fr
Un grand Monsieur le Bachaga Saïd Boualem. Étant enfant nous avions été lui rendre visite avec mes parents en Camargue. Il nous avait dédicacé son livre » Mon pays la France » . J’en profite pour rendre un hommage aux Harkis
et leur dire mon plus profond respect à leur égard.
Lorsque « Bouchaga » Boualem écrit que les Accords d’Evian sont » une félonie car ils livrent une population à la famine et à la misère .. » il n’exprime que son opinion ! En 1962 , la population Algérienne était de 10 millions d’habitants . Or 50 ans après , elle dépasse me semble t-il , les 30 millions !!! Ils ont fait fort dans la famine et la misère ….! Chaque peuple a droit à sa liberté , et à lui à la gérer comme il l’entend ! Il n’a pas réussi à se libérer du FLN …de la même façon que nous n’arrivons pas à nous libérer du joug de l’ Europe !!
A chacun ses problèmes … Ce que comme lui , je regrette , c’est que nous n’ayons pas fait grand cas des Harkis , qui méritaient mieux que l’indifférence qu’ils ont trouvée dans la « mère patrie » .
Par contre , comme vous Mr. Verdelhan , je suis profondément choquée , de voir la communauté Algérienne défiler avec ses drapeaux dans les rues de Paris …Ils n’ont même pas le courage de s’investir chez eux pour défendre le destin de leur pays …qui visiblement n’est toujours pas la France …!!
Pourtant , eux défilent librement …et les gilets jaunes se font massacrer …Cherchez l’erreur ..!
@ Pellerm : Je suis désolé, mais à propos de la population algérienne, vous regardez par le petit bout de la lorgnette. Ils ont proliféré comme des lapins (certes, ça ils savent faire) mais pour ce qui est de la misère, elle est belle et bien là. Un pays qui était, lorsque français, le verger et le potager de l’Afrique du nord, en est à importer fruits & légumes pour s’alimenter ! Un ami me disait que là-bas, tout était dégradé par manque d’entretien. C’est la France qui a tout construit là-bas et tout aménagé pour produire de la nourriture, et des infrastructures modernes et maintenant c’est la désolation. Et regardez les cités françaises où pullulent les maghrébins : ce n’est que détérioration et insalubrité, tags partout, ordures jetées par les fenêtres, moutons égorgés dans les baignoires, bref, ils mettent notre pays dans le même état qu’au bled.
Quant au fait que les Algériens défilent tranquilou dans nos rues pour virer Boutéflika alors que nos GJ sont matraqués, ça n’a rien d’étonnant. Rappelons comment la république traite (cf. histoire de France) ses citoyens sans aucun scrupule quitte à les massacrer même (Vendée, Paris, Algérie, etc.). Méfions-nous de la république qui peut tout à fait être encore cruelle et sanguinaire envers ses propres citoyens sans aucun état d’âme et sans vergogne.
Mais les Français l’accepte, non ? La preuve, le marasme s’éternise…
C’est dit et bien et bien énoncé à propos de cette manif et des Gilets Jaunes.