USA : LES DEMOCRATES A LA PEINE FACE A TRUMP
(L’Imprécateur)

Décidément, où que ce soit, les partis de gauche perdent du terrain en raison du bas niveau intellectuel de leurs leaders.

Aux Etats-Unis, c’est pire qu’en France où, avec Raphaël Glucksman, le PS ne remontera pas la pente. Il n’est pas idiot, mais il lui manque un tempérament de chef.

Les Démocrates, après deux années passées à démontrer – sans jamais y arriver – une collusion entre la Russie et Donald Trump, cherchent des candidats jeunes et issus si possible des minorités pauvres.

Alexandra Ocasio-Cortez : la pasionaria démocrate

Il y a Alexandra Ocasio-Cortez. Élue depuis juin 2018 du 14ème district de New-York qui inclut une partie du Queens et une autre du Bronx où elle disait avoir un domicile. Des journalistes ont enquêté, et découvert qu’elle était totalement inconnue dans le Bronx, excepté d’un pizzaiolo chez qui elle est venue une fois, accompagnée de photographes et de journalistes, pour se faire photographier. Interrogée sur ce mensonge, elle s’est défendue en disant qu’elle avait voulu « protéger son père chez qui elle habitait ».

Pas de chance, les voisins du domicile du père ont dit qu’ils n’avaient pas vu le père parti depuis deux ans et Alexandra jamais. Les enquêteurs de la presse ont finalement découvert qu’elle habite en fait un chic appartement de Washington. Comme « pauvre » et militante du parti socialiste américain on fait mieux !

Elle a un programme très communiste que l’on croirait issu directement de l’ex-URSS : médecine gratuite pour tous, emploi et logement pour tous assurés par l’Etat et, c’est là que l’on quitte l’URSS qui était très fermée, des  frontières ouvertes… à tous les migrants ! Elle ne réussit même pas à accrocher chez les hispaniques qui, depuis que le chômage a baissé de moitié dans leur communauté, se disent majoritairement satisfaits de la politique de Trump !

CNN la soutient, mais les Américains n’aiment pas les politiciens menteurs, elle aura du mal à se relever.

Pete Buttigieg : l’homosexualité comme produit d’appel

Dans la course à la présidentielle, un nouveau candidat fait figure de star chez le Démocrates, Pete Buttigieg. Son atout est qu’il est ouvertement homosexuel. Plusieurs jeunes candidats démocrates se sont lancés dans une course à qui sera le plus « progressiste » et se déclarer « homo » donne quelques points d’avance. Buttigieg a  37 ans. Né dans l’Indiana et maire de South Bend (145 km à l’Est de Chicago, environ 100 000 habitants), il s’affiche sans complexes avec son « époux », Chasten Glezman (à droite, en costume noir).

Le problème de Buttigieg est qu’il ne se tortille pas en marchant, ne parle pas  en minaudant, n’a pas de piercings, ne porte pas de marcels, de chaines et de slips en cuir… Bref, selon ses concurrents, si on ne voit pas qu’il est pédé, « pas assez gay » disent-ils, il n’est pas un bon candidat !

De plus, c’est le comble de l’horreur, il est blanc et issu d’un milieu fortuné. Bref, « trop blanc, trop riche, trop intellectuel et pas assez pédé (Is he a fag ?)« , il pourrait être « hétéro-normatif« , disent-ils. Pas bon, tout ça !

En tant qu’homo, il passe inaperçu lui reproche la journaliste Christina Cauterucci (Slate et HuffPost). Ce qui passe surtout inaperçu, c’est le programme de Pete que personne ne semble connaître. On ne parle que de son homosexualité !

Beto O’Rourke : le punk-rocker prétentieux et malhonnête

La troisième étoile montante est un texan, ancien punk-rocker,  Beto 0’Rourke. Lui aussi est blanc, quadragénaire (46 ans) et riche. Autre défaut, il est marié à une femme fidèle. Il affectionne le style Macron, jeans, chemise blanche ou bleue à col ouvert et manches retroussées pour faire quadra dynamique, « boy next door« , avec une guitare quelque part pour rappeler qu’il fut rocker. Sa femme, Amy, est elle aussi issue d’une bonne famille, les Sanders et, comme Bernadette Chirac autrefois, ne dit jamais un mot quand elle est avec lui en public. Et, toujours comme Bernadette, fait une croix sur les nombreuses infidélités de son mari, restant souvent seule avec ses trois enfants à la maison, des semaines entières. Beto jeune se vantait d’aimer « les filles ultra-tendance qui disent oui quand on leur demande « tu veux baiser ? » Du Schiappa dans le texte !

Beto est le diminutif hispanique de Roberto, son vrai prénom. Robert O’Rourke, fait trop WASP d’origine irlandaise. Il est le patron de Stanton Street Technology, un centre commercial que lui a acheté sa mère à El Paso.

Il a un programme de gauche : la santé, le vivre-ensemble, le réchauffement climatique et les guerres « vieilles de plusieurs décennies« , auxquelles il « veut mettre fin« . Donald Trump ayant remarqué que Beto O’Rourke est un hyper agité a demandé « il est fou ou il est juste comme ça ?« 

Ado, O’Rourke a fait partie d’un groupe de hackers, Cult of the Dead Cow, qui entre autres, volait des numéros de carte de crédit sur internet en hackant des ordinateurs. Son pseudo était « Psychedelic Warlord ». Beto a été arrêté deux fois à El Paso dans les années 90, pour cambriolage à l’Université et délit de fuite après avoir causé un accident alors qu’il était en état d’ivresse, mais son père, Patrick-Francis O’Rourke, étant juge à El Paso, il n’y a pas eu de suites. Compréhensible venant d’un père-juge qui fit lui même l’objet de poursuites pour corruption, dissimulation de preuves et trafic de cocaïne et d’héroïne qu’il dissimulait dans sa voiture.

Joe Biden : trop vieux !

Ces trois « étoiles montantes » n’inquiètent pas Donald Trump. Mais il y a d’autres candidats démocrates, dont plusieurs sénateurs ou sénatrices.

Le seul que craint Trump est Joe Biden. Mais Joe Biden a 77 ans et serait octogénaire s’il décrochait la présidence, un point très négatif que ne manquent pas d’exploiter les trois jeunots qui jurent pourtant ne vouloir nuire « à aucun candidat démocrate« .

Quant à Hilary Clinton, elle est mise hors course par le Procureur général Barr (ministre de la Justice) qui ouvre une enquête sur le « Spygate », les origines du financement des nombreux faux documents et témoignages qui ont égaré le procureur Mueller pendant deux ans, et les pratiques d’espionnage sur Trump, sa famille et tous ceux qui le soutenaient pour tenter d’enrayer sa candidature. Partout la Fondation Clinton et son « pognon de dingues » apparaît en arrière-plan.

L’Imprécateur
17 avril 2019

4 Commentaires

  1. C’est hallucinant comment ces bobos tordus, malhonnêtes ou pervers arrivent à se mettre en premier plan… Ils ont forcément une puissance malfaisante derrière…

  2. Maigre consolation que d’apprendre qu’il n’y a pas que chez nous qu’on marche sur la tête avec toutes nos petites communautés qui cherchent à se mettre en pôle position … Monde de fous ..

  3. Précision, sous la photo de Buttigieg et son « époux » Gletzman, il manque entre parenthèse (« l’épouse » Buttigieg est à droite en costume noir).

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