L’ETAT FAIT MAIN BASSE SUR NOTRE DAME !
(L’Imprécateur)

Le président et son gouvernement (un ajout inutile puisque c’est le président qui gouverne et décide de tout) ayant proclamé dès le début que l’incendie de la cathédrale catholique Notre-Dame de France était d’origine accidentelle, l’enquête de police est inévitablement condamnée à être bâclée puisque la conclusion en est déjà écrite, et la Justice s’il y a procès, confirmera la thèse de l’accident.

Comme ce fut le cas pour l’incendie meurtrier d’AZF, opportunément rappelé récemment par Eric de Verdelhan.

 


 

Il paraît donc superflu de continuer à chercher la vérité…
Ce le serait en effet si les suites de l’incendie ne se révélaient pas potentiellement plus dangereuses que l’incendie lui-même, pour la survie de la cathédrale en tant qu’édifice religieux catholique de renommée internationale, « le second derrière Saint Pierre de Rome » selon un rapport enterré par Manuel Valls en 2016.

Car il paraît de plus en plus évident, à la lecture de dizaines d’articles rapportant les commentaires d’architectes, de pompiers, d’entreprises et d’artisans experts des monuments historiques, et au visionnage d’autant de vidéos, que l’incendie s’inscrit à une place trop bien calculée dans le scénario de la refonte architecturale de « l’île-monument » de la Cité pour être un incendie accidentel.

L’accélérateur de feu ne serait pas de la thermite mais de l’ammonium

La couleur jaune-orangé de la fumée dégagée par l’explosion au pied de la flèche a d’abord fait penser à de la thermite, explosif bien connu des soudeurs, mélange de poudre l’aluminium et d’un oxyde métallique. Mais de nouveaux éléments font penser à un autre produit, moins connu parce qu’utilisé essentiellement dans l’industrie aérospatiale, l’ammonium additionné lui aussi de poudre d’aluminium et d’oxyde de fer (1).

Le premier indice est que la charpente n’est pas en chêne mais en hêtre. L’erreur vient de ce que la flèche et sa base sont en chêne. Mais des documents du XIXème siècle, produits par une association d’archéologues, expliquent que la « forêt » de la charpente est en réalité du hêtre, plus léger que le chêne, un peu moins résistant, raison pour laquelle il a fallu des sections de 40×40 pour les poutres, et qui a l’avantage de ne pas être attaqué par les insectes et les champignons, ce qui fait économiser le coût des traitements insecticides et fongicides. Ce sont Lassus et Viollet-Le-Duc qui ont décidé d’utiliser du chêne pour la flèche et sa structure support de base. Ceci a été confirmé par l’entreprise vosgienne qui n’a traité, dit-elle, que les 200 m2 environ de chêne à la base de la flèche et dans la flèche.

Second indice, sur la vidéo tournée par l’entreprise pour sa publicité, on voit que les ouvriers étalent ou pulvérisent un produit de couleur blanche. S’il contenait de la thermite, il serait coloré en jaune-orangé. L’ergol (ou propergol) nitrate d’ammonium mélangé avec de la poudre d’aluminium est de couleur blanche avant de brûler. Il peut être produit sous forme de poudre (c’est ainsi qu’il est utilisé dans les boosters des fusées) ou de gel et mélangé à d’autres produits. C’est probablement sous cette dernière forme qu’il a été mêlé au fongicide utilisé par l’entreprise.

Celle-ci n’a aucune responsabilité dans cette mixture incendiaire, elle a reçu le produit en fûts et a fait confiance au poudrier fournisseur. Mais celui-ci (1) n’a probablement aucune responsabilité non plus. Il est plus probable que le remplacement des fûts de fongicide par ceux contenant le mélange fongicide et  ergol-ammonium aurait été effectué pendant le transport, ce qui rend l’identification des criminels plus compliquée parce que cela suppose une organisation réfléchie qui a du prendre les plus grandes mesures de confidentialité possibles et une enquête qui vraisemblablement ne sera pas demandée.

Troisième indice, pour enflammer l’ammonium il faut être à distance respectueuse et utiliser une mèche  lente. Une vidéo tournée de loin (depuis La Défense paraît-il) à  17 h 5 approximativement, soit trois quarts d’heure avant l’explosion, montre deux silhouettes visibles en grossissant l’image au maximum, non-identifiables car l’image est petite et un peu floue, mais qui sont vêtues et encapuchonnées de noir. L’une s’approche de la base de la flèche. Puis on voit nettement un petit éclair assez bref, peut-être un reflet de quelque chose, mais peut-être aussi l’allumage d’une mèche lente. Un laboratoire spécialisé devrait être capable d’affiner l’image, pas au point d’identifier les visages, mais au moins de voir ce que fait l’individu qui bouge.

Oubliez le court-circuit, les câbles électriques dans la cathédrale sont sous gaine, elle même introduite (avec difficulté d’ailleurs) dans les gaines plus larges du chauffage. Aucun contact possible avec la charpente. Et oubliez l’imbécile suggestion du Canard Enchainé  des 7 mégots trouvés. Ils sont dans les échafaudages et auraient brûlé s’ils étaient à l’origine du feu. Or ils sont intacts.

S’il y a crime, à qui profite-t-il ?

C’est la question que tout enquêteur se pose.

Les premiers suspects ont été les islamistes dont le lourd passé de pillards-tueurs avéré par des siècles d’histoire ne plaide pas la cause. Mais dans le cas de la cathédrale, la forme qu’a pris l’incendie joue en faveur de leur innocence probable. Ils auraient mis, s’ils l’avaient voulu, le feu aux charpentes en chêne des tours, facilement accessibles par les escaliers. Elles abritent les cloches d’appel à la prière, un symbole beaucoup plus fort pour une victoire de l’islam sur la mécréance chrétienne que la toiture et la flèche.

Suivent les antifas. Ces protégés de la gauche morale et extrême-franc-maçonne ont signé plusieurs dégradations d’édifices religieux en France de leur A noir cerclé ou de ACAB, et de slogans comme « une église qui illumine est une église qui brûle« . Ils aiment brûler leurs ennemis.

Mais, comme les islamistes, ils auraient de préférence dégradé la façade et laissé quelque part leur signature, comme ils le font sur les voitures et les magasins auxquels ils mettent le feu. Par contre, ils pourraient à la demande du promoteur de l’incendie et moyennant quelques billets ou une promesses d’immunité judiciaire, être les silhouettes noires aperçues sur le toit de Notre-Dame une heure avant le déclenchement de l’incendie.

Et puis il y a le coupable le plus probable, celui à qui l’incendie ouvre la voie à des profits financiers et fiscaux colossaux par la possibilité qu’il a maintenant avec la fermeture de la cathédrale, d’entreprendre le plus légalement du monde des travaux qui feront de l’île de la Cité toute entière une pompe à fric formidable au moment des Jeux Olympiques. Ils vont attirer dans cinq ans deux ou trois millions de visiteurs. Ils vont s’ajouter aux quatorze millions actuels. Ceux-ci ne rapportent pas grand-chose puisque 80 % de la superficie de la Cité est occupé par des bâtiments publics : Palais de Justice et École de la magistrature, Préfecture de police au 38 du quai des Orfèvres, Hôtel Dieu, Tribunal de Grande Instance, Tribunal de Commerce, etc. et la place  du marché aux fleurs et aux oiseaux.
Quel gâchis pour des financiers !

Tout était prêt pour accueillir l’incendie libérateur

La législation. En moins de 48 heures, les braises de l’incendie encore chaudes, une double loi nous a été annoncée, “Restauration et conservation de la cathédrale de Notre-Dame de Paris et institution d’une souscription nationale”.
D’une part elle exonère d’impôts à 90 % les dons pour la reconstruction, et elle instaure des mesures d’exception destinées à faciliter la rapidité des travaux qui doivent impérativement, comme l’exige le président (décidément pas très malin dans sa précipitation), être terminés dans cinq ans pour l’ouverture des Jeux.

Cette loi donne la possibilité au gouvernement de “prendre par ordonnance les mesures d’aménagement ou de dérogation à certaines dispositions législatives qui seraient nécessaires afin de faciliter la réalisation des travaux”, selon le compte-rendu du conseil des ministres.
Un grand bravo au gouvernement pour cette célérité exceptionnelle !

Le déménagement des œuvres d’art de la cathédrale, terminé depuis plusieurs semaines. Cela explique qu’aucune d’elles n’ait été signalée détruite dans l’effondrement de la flèche à travers la nef ou par les torrents d’eau des pompiers. Quand au Trésor, il ne risquait pas grand-chose puisque stocké dans la sacristie qui est à l’écart du bâtiment principal.

Le trésor de Notre-Dame de Paris est exposé dans le bâtiment de style gothique de la Sacristie du Chapitre, construit de 1840 à 1845, situé au sud du chœur de la cathédrale. On y accède par l’une des chapelles latérales droites du chœur, puis par deux couloirs extérieurs parallèles enserrant de ce fait un espace affecté à un petit cloître carré, le cloître du Chapitre.

Sauver le trésor n’a présenté aucun risque et permis une superbe opération publicitaire tremblante d’émotion, « nous avons sauvé le Trésor« . Lequel est maintenant à la Mairie de Paris dans le coffre de madame le maire Anna-Maria Hidalgo, les objets volumineux étant dans les mains de l’État au Musée du Louvre.
Un  hold-up légal parfait !

Et la vérité est que le trésor n’a jamais été menacé, sinon par ceux qui l’ont emporté.

Le déménagement des bâtiments publics propriété de l’État est pratiquement terminé, les fonctionnaires étant relogés dans des banlieues ou des quartiers improbables, comme le Tribunal de Grande Instance transféré le 16 avril (quelle merveilleuse coïncidence), de la Cité aux Batignolles dans une cage à lapins, « moderne » parce qu’en escalier mais « belle » ??!!, construite par Renzo Piano. Celui-ci s’est déjà rendu célèbre par la raffinerie de Beaubourg en plein cœur de Paris et le Centre Tjibaou à Nouméa dont la structure métallique (« symbole de l’art kanak traditionnel » sic !) est déjà bien rouillée.

Les plans de mise en valeur commerciale du site. Ils sont prêts depuis des mois comme l’expliquent deux architectes, dont le maître d’œuvre l’architecte Dominique Perrault, dans une vidéo passionnante quoiqu’un peu longue (1 h) :

Tout y est, excepté Notre-Dame, sinon par son parvis à 29’30 ». L’incendie miraculeux va enfin permettre de l’inclure officiellement dans le projet. La crypte archéologique sous le parvis transformée en centre commercial (ça intéresse paraît-il Auchan et Unibail-Rodamco groupe d’immobilier commercial) ; le parking de la préfecture transformé en promenade piétonnière végétalisée ; le quai Sud sur la Seine en centre d’accueil pour navettes fluviales à touristes, etc.

Les projets architecturaux tout prêts depuis longtemps pour Notre-Dame surgissent subitement des cartons, de l’anglais qui propose un minaret à la place de la flèche jusqu’à la galerie commerciale au-dessus de la nef reposant sur une structure métallique et protégée par une immense verrière avec une pyramide en verre.

Stéphane Bern a raison de s’inquiéter « Il y a beaucoup de précipitation. Les lois d’exception, ça m’angoisse toujours. Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation” et il rappelle opportunément que Les donateurs veulent la reconstruction de la cathédrale à l’identique. Et il faut se garder des ‘starchitectes’ qui veulent laisser leur nom sur ce bâtiment. »
Sûr que Macron va le rayer de la liste de ses amis !

L’État propriétaire fera ce qu’il veut… si on le laisse faire

La loi de 1905 ayant permis à la République de voler à l’Église la cathédrale et ses trésors, à la grande joie des socialistes et des francs-maçons, l’État en est propriétaire-receleur. Comme de 80 % environ des bâtiments de l’île de la Cité.
Anna-Maria Hidalgo se fait fort de transformer le reste, qui est privé, en « centre de mixité sociale et ethnique » pour montrer aux touristes à venir que le cœur de la France pratique le vivre ensemble boboïde.
Propriétaire, l’État peut faire théoriquement ce qu’il veut des 80 %.
Excepté ce qui suit, et c’est aux Français les seuls vrais propriétaires de tout ce qui est républicain de le rappeler à l’Élysée.

Propriété de l’État et ouvert au public, le site est protégé par l’arrêté du 6 août 1975, selon lequel « la cathédrale Notre-Dame de Paris est consacrée à une utilisation cultuelle ».
De plus, elle est classée « monument historique » depuis 1862.
Seulement Franck Riester, marchand de bagnoles (il a toujours les concessions Peugeot) et politicien de série B promu ministre d’une Culture à laquelle il ne connait rien, fait pipi sur lui dès qu’il reçoit un ordre de Macron, ce n’est donc pas lui qui le contrariera.

Les fouilles archéologiques réalisées il y a quelques années ont permis de mettre au jour d’importants vestiges gallo-romains et du haut Moyen Âge, et notamment les fondations d’un grand édifice religieux de forme basilicale à cinq nefs. Ces vestiges seraient ceux de la basilique Saint-Étienne, construite au ive siècle ou au vie siècle et qui était la cathédrale précédente. Une crypte a été aménagée afin de préserver l’ensemble de ces substructions et de les rendre accessibles au public : on l’appelle « la crypte archéologique du parvis Notre-Dame« .
Depuis l’été 2000, elle est gérée par le 
musée Carnavalet.

Le trésor de Notre-Dame est traditionnellement placé sous la responsabilité du Chapitre, collège de chanoines chargés de l’exercice du culte. On se doute bien que le gouvernement actuel se moque bien de l’avis des chanoines.

L’archevêché devrait néanmoins rappeler que tout objet qui est ou a été en contact avec le corps du Christ sous la forme de l’hostie et du vin consacrés revêt un caractère sacré et sert au culte : calices, ciboires, ostensoirs, custodes, etc. Et que les Chrétiens, pratiquants ou non, pourraient se fâcher si la Mairie de Paris ou un musée quelconque se les appropriait. Surtout qu’ils sont en or, vermeil, pierres précieuses.

De même les dons, souvent somptueux, par lesquels les souverains et les grands de ce monde ont manifesté leur attachement à l’Eglise sont la propriété de l’Église et non celle de l’État prédateur. Il faut préserver les objets précieux du culte et leur caractère sacré. Et bien que l’Etat soit propriétaire des objets entrés avant les inventaires qui furent faits en 1905, les Français devraient veiller à ce qu’ils soient restitués à l’Église pour le culte.

Pourquoi ne pas demander un référendum sur les décisions prises par l’État pour rénover Notre-Dame ? on ne peut pas compter sur les députés pour les contrôler.

Enfin, ce n’est qu’un détail mais important, le point zéro qui marque le point de départ de toutes les routes nationales de France se trouve au milieu du parvis. Il serait bon de le préserver.

L’Imprécateur
1er mai 2019

1 : Fabriqué par la poudrerie de Saint Médard en Jalles (Gironde), le mélange est de 70% environ de perchlorate d’ammonium, l’oxydant ; 16 à 17 % d’aluminium en poudre, le « carburant » ; 12 à 13 % d’un polymère qui sert de liant et le reste d’oxyde de fer le catalyseur.
Qu’il soit en poudre ou en gel, cet « ergol » peut être entreposé plusieurs années, il est facile  à transporter et pas très cher. Enflammé, il produit une épaisse fumée dont la couleur jaune varie selon la proportion d’oxyde de fer.

 

4 Commentaires

  1. Je rappelle, à propos du bois, que la meilleure qualité de poutre est un bois coupé à la bonne lune (on faisait ça communément autrefois grâce au savoir ancestral des bucherons), trempé dans l’eau pendant un an, puis sorti et séché pendant un an, et là, le bois devient si dense qu’aucun insecte ne s’y intéresse. Ces poutres là ne vrillent pas et sont dures à scier comme à prendre feu.

  2. Je reviens sur la trouvaille des 7 mégots de cigarettes , étant fumeur , je puis vous dire que les cigarettes de maintenant s’éteignent si vous ne tiré pas dessus , et oui ,mesure imposée aux fabricants depuis les nombreux décès de fumeurs qui s’endormaient avec une cigarette allumée et qui mettait le feu au lit ou autre suivant l’endroit ou se trouver le fumeur endormi , donc l’histoire des 7 mégots retrouvés et qui seraient peut-être à l’origine de l’incendie,faut arrêter de prendre les français pour des cons .

    • « faut arrêter de prendre les français pour des cons « …
      Il faut surtout arrêter de SE LAISSER PRENDRE POUR DES CONS »… Et là, ça le fera.

  3. Il faut arrêter de dire n’importe quoi !
    L’ammonium ? Qu’est-ce que c’est que cette ânerie ?
    Le nitrate d’ammonium à la rigueur, je veux bien mais on en a déjà disserté sur Minurne dans un autre post à propos d’AZF..
    Et puis, supposons, une charge d’explosif « lent » sur la base de ce qu’on veut (la chimie est riche d’idées). Il aura fallu en monter quelques centaines de kilos sous les combles de « la forêt ». En toute discrétion ?
    J’ai peine à le croire.

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