La face cachée des traités de libre-échange… et du CETA en particulier
La ratification du CETA par les députés, qui aurait dû passer « comme une lettre à la poste » fait des remous dans le monde politique. Même si la période estivale n’est guère propice à une montée au créneau, il apparaît cependant que le malaise va grandissant. Cependant, cette contestation grandissante ne semble, du moins pour l’instant, concerner que les aspects sectoriels, voire corporatistes de ce traité. Concurrences « déloyales » entre productions, non réciprocité des normes sanitaires, mise en danger de certaines filières françaises, tous ces sujets sont importants et méritent qu’on y prête attention. Mais il y a des aspects qui ne sont pas mis en lumière et qui présentent, à terme, un danger redoutable.
Ce danger, c’est la perte de souveraineté des Etats et des Nations !
Permettez-moi de citer l’extrait d’un récent article paru dans « Le Monde »
« C’est l’histoire d’un coup de force franco-allemand avorté qui aurait pu abattre un totem du commerce mondial. L’histoire de quelques semaines décisives où la timidité du gouvernement français a conduit à laisser l’Union européenne avaliser un choix qu’elle regrettera peut-être dans quelques années : l’inclusion d’un mécanisme d’arbitrage privé dans l’accord commercial CETA conclu entre l’UE et le Canada le 26 septembre. »
Voila quel est le véritable enjeu, et qui ne concerne pas que le CETA, mais bel et bien tous les traités réputés « de libre-échange » D’inspiration « mondialiste », ils visent surtout à confisquer progressivement le pouvoir des nations en matière économique, en donnant aux sociétés « multinationales », donc internationales par essence même, le moyen de surpasser la réglementation issue de l’expression de la souveraineté nationale. Le moyen est très simple : il s’agit de mettre en place des tribunaux « arbitraux » dont les décisions s’imposeront en surpassant les règlements nationaux. On mesure toute la puissance de cette idéologie mondialiste qui doit, pour arriver ses fins, anéantir ces îlots de résistance que sont les souverainetés des peuples.
Tout est-il pour autant perdu ?
Certes non. La bataille est engagée, mais son sort dépendra de la volonté des peuples à déjouer ces pièges habilement cachés par cette politique constante qui tient à la fois de celle « des petits pas » de Jean Monnet et de celle du « voleur chinois » Cette avancée « à la hussarde » du CETA n’a pu se faire qu’en raison de la faiblesse politique de l’Allemagne, dont le peuple semble être opposé à ce traité. Mais tout n’est peut-être pas dit.
Car il faudra également que tous les autres pays européens le ratifient également, et cela est loin d’être acquis.
Il nous faut donc le plus tôt possible nous mobiliser, au delà des aspects sectoriels dans lesquels les promoteurs de ces traités voudraient, d’une façon délibérée, nous enfermer.
Il nous faut nous engager dès maintenant sur le vrai sujet qui est le véritable enjeu : le maintien de la souveraineté des Nations et des peuples qui les constituent.
Jean Goychman
9/8/2019
Je vous engage tous à vous renseigner sur l’ AMI ou Accord Multilatéral sur l’Investissement, et sur l’AGCS ou Accords Général sur le Commerce et les Services, signé par l’ORDURE BALLADUR !!!
Vive l’UE …elle ne nous veut que du bien ! La mort programmée des éleveurs Français …et cerise sur le gâteau ! la mort de tous ces stupides petits français ..( patriotes qu’ils se disent ces arriérés …) grâce à la maladie de la « vache folle » et vive aussi les farines animales pour des herbivores .. et tout ce que les Canadiens s’autorisent en produits divers et variés .. On s’amuse vraiment comme des petits fous avec Jupiter à la barre du Titanic !
J’ai eu envie de pleurer et de rire à la fois en entendant des crétins parler des « avantages du CETA ».
Ayant vécu plus de 20 ans au Canada, je sais que seuls les Canadiens ont intérêt à ce traité de merde.
Population du Canada (elle n’augmente pratiquement pas depuis 1967) = 35 millions
Population européenne en 2018 = 513,5 millions.
Comme dirait l’autre… on va leur vendre combien de kilos de nos produits ? Car il est évident que sans calculette, le plus con des citoyens comprend que c’est totalement débile d’espérer faire fortune dans un pays 14 fois plus petit en nombre de citoyens que l’Europe.
Par contre les Canadiens doivent se marrer grave et se taper sur le vendre en voyant la connerie de nos dirigeants.
Triste monde !
On croyait Macron, il l’avait claironné, copain comme cochon avec les Canadiens, ils l’ont bien b… comme d’habitude !