L’ignorance en histoire de Macron et de son gouvernement d’énarques atteint des sommets ! Edouard Philippe a un cabinet de plus de 450 collaborateurs. À quoi servent-ils ?
Édouard Philippe a rendu au Sénégal un « objet de culture africaine historique », un sabre fabriqué en Alsace, dont un islamiste s’est servi au début du XIXème siècle (avant la colonisation) pour décapiter des milliers d’Africains au nom du djihad.
Comme symbole de la résistance sénégalaise à la colonisation française, on a fait mieux.
Il n’a donc personne autour du Premier ministre qui, sans faire des recherches historiques approfondies, ne ferait que consulter Wikipedia pour y recueillir quelques dates ?
Ça lui aurait évité un risque de brouille diplomatique avec la Guinée et le Mali.
L’article de Bernard Lugan, historien de l’Afrique
L’affaire du « sabre d’el-Hadj Omar » : une restitution «modérément appréciée » par les Bambara, les Dogon, les Malinké, les Soninké, les Songhay, les Kunta… et les autres descendants des victimes du conquérant islamiste.
Le 28 novembre 2017, en voyage officiel au Burkina Faso, Emmanuel Macron déclara : « D’ici à cinq ans, je veux que les conditions soient réunies pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain à l’Afrique ».
Le 17 novembre 2019, à Dakar, cette forte parole a connu un début de mise en pratique avec la remise officielle du « sabre d’el-Hadj Omar » au président sénégalais Macky Sall – d’ethnie toucouleur comme El-Hadj Omar -, par le Premier ministre français Edouard Philippe.
Or, cette première « restitution » restera dans les annales du confusionnisme idéologico-historique pour trois grandes raisons :
- Cet objet « africain » est en réalité un sabre d’infanterie de l’armée française modèle 1821 forgé à Kligenthal, en Alsace.
Ainsi donc, dans l’Afrique « authentique » et non encore « pillée » par la colonisation, on se battait déjà avec des armes fabriquées en Europe… Singulière permanence de l’histoire…
- En faisant cette remise officielle, Edouard Philippe a, certes, honoré les autorités politiques du Sénégal, mais en même temps, il a humilié celles du Mali, pays qui fut dévasté par l’ancien possesseur de ce sabre.
- En piétinant en toute ignorance l’histoire régionale et sa complexe alchimie ethno-confrérique, la France complique singulièrement la tâche de nos soldats de l’Opération Barkhane en butte à l’hostilité grandissante des populations maliennes.
Sans parler de l’insolite message adressé aux populations concernées.
La véritable histoire de ce sabre « historique »
J’ajoute à cet article de Bernard Lugan que c’est la troisième fois qu’un officiel français « rend » le sabre au Sénégal, car en réalité il s’agit d’un prêt de musée à musée, du musée de l’Armée au musée des Arts africains de Dakar, pour cinq ans, le prêt de décembre 2018 n’étant que d’un an.
Le sabre fut ramené en France en 1894 par le colonel Louis Archinard qui l’avait repris au fils de l’imam-ouléma islamiste el-Hadj Omar. Pour embellir la légende, on a raconté que c’est le symbole de la résistance anti-colonialiste des Sénégalais, ce qui est une invention (fake-news) historique de première catégorie !
Le colonel récupéra le sabre parce qu’il le crut propriété de l’armée française. Comme « objet traditionnel de la culture africaine », on fait mieux !
El-Hadj Omar s’appelait en réalité Oumar Foukiou Tall et il est mort en 1864. Son corps fut trouvé au pied d’une falaise. Accident, suicide, meurtre ? Son fils récupéra le sabre.
Marabout musulman, sunnite asharite, puis malikite, Oumar Foukiou Tall avait, pour mener son djihad et créer un califat, entrepris en 1850 la conquête de la Guinée et du Mali, et cela avant la colonisation française du Sénégal en 1893. Il est en quelque sorte le pendant africain d’Abou Bakr al Baghdadi de l’État islamique.
Fils d’une famille très riche qui le fit voyager dans toute l’Afrique de l’Est et jusqu’à La Mecque où il acquit le titre de « el Hadj ». Pour équiper ses troupes d’assassins islamistes, il acheta des armes, dont le fameux sabre dont il se réserva l’usage, à des trafiquants d’armes britanniques de Sierra Leone.
Au nom du djihad, il commit un véritable génocide de mécréants africains, en commençant par les Bambaras et les Mandingues (Guinée), puis conquit le Mali et baptisa ses conquêtes « Empire Toucouleur » (il n’y donc pas d’ethnie toucouleur comme le dit l’article), un empire dont il se déclara le calife et qui ne dura que quelques années. La France mit bon ordre à cette conquête islamiste.
Suricate
30 novembre 2019
Ignorance de l’histoire!
» … et créer un califat, entrepris en 1850 la conquête de la Guinée et du Mali, et cela avant la colonisation française du Sénégal en 1893. » écrit l’auteur de cet article. Méconnaître ainsi l’histoire du Sénégal en général, celle du 2d empire, et celle de Faidherbe en particulier pour donner des leçons aux services du 1er ministre, qui certes le méritent, c’est pire que l’hôpital qui se fout de la charité! Si les articles de Minurne sont tous du même niveau, il faut vite le rebaptiser Minus!! Et je signe de mon nom, Jean Louis Travers, contrairement à « suricate » !!!!
Il faut dire ce qu il a été faire au SENEGAL COUPER LE RUBAN DU TGV MAROCAIN MERCI DES BEAUX CADEAUX FRANCAIS
Boh, nous sommes gouvernés par des brelles dont le niveau de nullité augmente chaque mois. Que peut-on attendre de positif et constructif de ces crétins prétentieux ?!