MOYEN ORIENT
Nous abordons une période critique dans le monde avec l’agitation politique sociale grandissante en Amérique du Sud et au Liban, et surtout un risque de guerre iranienne devenant majeur.
Les mollahs, furieux de voir leur dictature islamiste remise en cause par le peuple iranien, selon le plan Trump, pourraient tenter de refaire l’union nationale sur le dos d’un ennemi traditionnel.
- Israël ?
D’un côté cela pourrait leur valoir le soutien des pays arabes de la région dont la judéophobie et l’antisémitisme sont toujours vifs puisque recommandés par le Coran. Mais Israël a encore l’avantage de la dissuasion nucléaire et l’Iran ruiné n’a qu’un stock de missiles qu’il peine à renouveler. De plus Israël aura le soutien des Etats-Unis et l’Iran sait que l’Europe ne bougera pas.
- L’Arabie saoudite ?
Ce serait une proie facile pour l’Iran qui peut l’attaquer sur deux fronts : le Nord où Assad le chiite laissera faire, de même que l’Irak ; et l’Est par une pluie de missiles par dessus le Golfe persique, couplée avec une attaque maritime.
Une victoire éclair du chiisme sur l’armée saoudienne, embourbée au Yémen où les Houtis chiites pourraient reprendre le dessus, et la prise du cœur politique du sunnisme avec Ryad, et religieux avec La Mecque et Médine, secourait profondément l’oumma musulmane sunnite du monde entier.
Il y a toujours le risque américain mais Trump, ayant donné leur indépendance énergétique aux Etats-Unis maintenant exportateurs de pétrole, ne sera pas chaud pour envoyer des troupes défendre l’Arabie. Et bombarder l’Iran serait mal vu du monde entier. L’Europe fera des discours à l’ONU et ne bougera pas plus que pour Israël.
Mieux vaut attaquer l’Arabie, ce qui aurait en outre l’avantage de prendre ensuite Israël entre trois feux : le Sud, le Nord et la bande de Gaza.
FRANCE, 5 DECEMBRE – LA CRISTALLISATION DES COLERES
En France aussi, les tensions montent avec pour cible Emmanuel Macron.
Le jeudi 5 décembre n’a pas été choisi au hasard par les syndicats : après le jeudi, il y a le vendredi et le week-end. Quatre jours de grève assurés donneront du temps pour obtenir une cristallisation des colères de ceux qui, peu désireux de redonner de la force aux syndicats actuellement très affaiblis, hésiteraient à rejoindre le mouvement.
S’ils voient que le mouvement est bien accueilli et vigoureux, ils pourraient le rejoindre. Surtout si tout se passe bien, si les services d’ordre syndicaux montrent leur capacité à empêcher les Antifas et l’ultragauche des Black blocs de venir casser, piller et saboter les manifestations, comme ils l’ont fait avec les Gilets jaunes grâce à l’accord bienveillant de Castaner.
On assisterait à une alliance société civile, syndicats et gilets jaunes, qui serait catastrophique pour Macron.
Le pire pour le gouvernement et le président serait que la première phase étant un succès, le mouvement, devenu révolutionnaire, adopte la stratégie gilets jaunes, en le prolongeant de semaine en semaine pendant des semaines voire des mois, mettant la France dans une pagaille indescriptible.
QUE POURRAIT FAIRE MACRON ?
Il va se trouver dans une situation internationale difficile. En 2016-2017, ses sponsors de la finance mondiale l’ont porté au pouvoir présidentiel pour qu’il reprenne la France en mains et la fasse basculer dans la mondialisation.
Il devait commencer par son intégration dans une Europe fédérale, dans le cadre d’un partenariat avec l’Allemagne. Deux années et demi de pouvoir montrent qu’il a échoué. Ses relations avec Angela Merkel sont devenues très mauvaises, comme en témoigne ce message envoyé après la sortie de Macron sur l’OTAN « en état de mort cérébrale« .
« Vous passez votre temps à casser les tasses et je suis fatiguée de devoir à chaque fois recoller les morceaux pour que nous puissions à nouveau boire le thé ensemble » (A. Merkel).
Celle qui va lui succéder à la tête de la CDU, Annegret Kramp-Karrenbauer n’aime pas Macron et le lui a fait savoir, pas plus que Mme Van der Leyen qui prend la tête de la Commission européenne.
La grande majorité des personnalités internationales le considèrent comme un gamin mal élevé, imprévisible et ne l’écoutent même plus. S’il ne réussit pas un coup d’éclat cette fois-ci, il est politiquement mort, ce que souhaitent, disent les sondages, 72 % des Français qui le jugent mauvais gestionnaire du pays.
Les options possibles :
- Commettre un genre de coup d’État en utilisant l’article 16 ?
L’article 16 de la Constitution donne des pouvoirs étendus au président en cas de crise pour une durée limitée. Macron pourrait alors légiférer rapidement par ordonnances et n’aurait plus qu’à convaincre l’administration de mettre le tout en application.
Ce n’est pas gagné, mais on ne peut pas exclure un succès. Mais si les Français voient cela comme un coup de force et durcissent leur opposition, les choses peuvent mal tourner, ce pourrait alors être la goutte d’eau qui ferait déborder le vase de la révolution.
Or, Macron ne peut pas être certain que police et gendarmerie suivront en totalité, surtout si leurs syndicats rejoignent le mouvement général. Et personne ne peut savoir ce que ferait l’Armée dans le cas extrême où le président l’appellerait en renfort.
- Démissionner et quitter la politique ?
Ce serait admette que le personnage qu’il s’est construit du dirigeant hyper-intelligent, à l’intelligence complexe, compétent en tout et s’occupant de tout, qui allait construire l’Europe fédérale et faire passer la France de l’ancien monde ou nouveau monde de la mondialisation heureuse pour tous n’était qu’un rêve d’ado trop cajolé par sa nounou-maman Brigitte.
- Être candidat à une élection présidentielle anticipée ?
L’éventualité la plus probable, semble-il en l’état actuel des choses, est qu’il tenterait un autre type de coup de force, en bon personnage narcissique qu’il est, toujours persuadé qu’il a raison et finira par gagner sur tous les tableaux.
Il annoncerait sa démission et « en même temps » sa candidature à une élection présidentielle qu’il voudra faire le plus tôt possible pour profiter de la légère avance dans les sondages qu’il a encore sur Marine Le Pen.
Peut-il gagner ? Impossible à dire.
L’élection est à deux tours.
Au premier tour, Macron aura ses 18 % de fidèles indécrottables. D’abord une grande partie de la grande bourgeoisie, celle des affaires, de la finance, de la culture et des médias qui a compris depuis longtemps que c’est avec la gauche au pouvoir qu’elle fait ses meilleures affaires? Ensuite, une partie des musulmans, mais ils votent peu, l’autre partie des votants musulmans allant aux listes communautaires. Quant à la gauche, elle est très divisée, le centre droit LR est au fond de la cale et le tandem en formation Baroin-Sarkozy n’est pas encore au point.
La droite RN, toujours isolée, fera mieux que son score habituel, une partie des voix s’éparpillant sur les micro-listes de Dupont-Aignan, Asselineau, etc.
On peut donc imaginer un second tour Macron-Marine.
Au second tour, Macron récupérera une partie des voix musulmanes contentes de la politique pro-islam et pro-migrations qu’il mène, et une grosse partie des voix des débris de la droite, de la petite bourgeoisie et des retraités qui s’obstinent à penser envers et contre tout qu’il est capable de faire régner l’ordre, la sécurité et de ramener un jour la prospérité.
EN CAS DE DUEL, LA VICTOIRE DE M. LE PEN EST POSSIBLE
Marine récupèrera la quasi totalité des voix des petits partis, ainsi que celles de la droite de LR qui ne suit plus depuis longtemps les consignes de vote de chefs, ceux-ci passant leur temps a affronter leurs ego au lieu de s’unir pour faire gagner la droite, mais aussi beaucoup de voix de LFI.
Un sondage récent montre que 63 % des militants de LFI estiment que Marine est moins dangereuse que Macron. Mélenchon les a écoeurés en ralliant les Frères musulmans islamistes et en ne quittant pas la manifestation au moment des cris Allahou Akbar.
Et Antoine Ruffin les a déçus quand ils ont vu la vidéo qui circule ces jours-ci, où l’on voit et entend Antoine Ruffin, le second de LFI, donner des conseils en communication à Emmanuel Macron avant qu’ils se présentent devant les ouvriers des deux entreprises amiénoises en liquidation, dont Whirlpool…
Tous deux, anciens élèves des jésuites du collège de La Providence à Amiens, ont eu Brigitte comme professeur de français et de théâtre, Ruffin, légèrement plus âgé, avant Macron.
Ils s’entendent comme larrons en foire et préparent ensemble leurs interventions quand ils doivent s’affronter en public. Du théâtre, tout simplement. Il est vraisemblable aussi que les militants qui ont quitté LFI ces derniers mois rejoignent aussi RN au second tour, ainsi qu’une partie des ouvriers et employés qui auront voté à gauche au premier tour.
Marine Le Pen est pour le moment créditée par les sondages de 43 % des voix. Avec en plus quelques petits pour cents de droite, de gauche et de LFI, elle pourrait faire sauter le fameux « plafond de verre ».
Elle a appris de son échec à la dernière présidentielle. Elle ne se laissera pas entraîner sur le terrain économique où elle doit se contenter de rappeler sèchement les échecs de Macron en matière d’emploi, de PIB, de déficit public, de dette, pour le forcer sur la sécurité, la santé, l’immigration, la misère grandissante des artisans, des ouvriers, des paysans, des retraités.
Elle sera traitée une fois de plus de « populiste ».
Et alors ?
C’est le peuple français qu’il faut sauver, pas l’oligarchie financière macronienne qui, en cas de catastrophe, quittera la France sans le moindre scrupule, en première classe avec Mélenchon qui ne voyage pas autrement, pour gagner un pays anglo-saxon ou un paradis fiscal.
L’Imprécateur
3 décembre 2019
Quand on voit les soit disant défenseurs de la classe ouvrière dans l’individu Martinez (CGT pas le Général) on se dit que ces gens n’ont aucun respect pour l’intelligence. Il vient défiler contre le projet de Macron alors qu’il a tout accepté de lui et a appelé à voter pour lui.
La balle sera encore une fois dans le camp de la communication et les fidèles de la télé aux ordres ne manqueront pas de se faire payer avec nos finances dirigées par Bercy.
Est ce qu’un nombre suffisant de français ont compris la leçon de 2017 ? Pas si sur, personne ne réagit aux attaques permanentes de l’islam individuel sur l’espace français comme si tout le monde acceptait le fait, et un nombre important soigne les migrants alors qu’ils ne peuvent se soigner eux mêmes, c’est incompréhensible.
Est ce que Marine est capable de contrer l’avancée islamique ? Car c’est le point le plus dangereux d’être submergés.
Voulez-vous que je vous refile quelques beaux petits terroristes d’ISIS ? demande d’un air narquois et méprisant Trump à cet imbécile de Macron. Encore une fois nous sommes humiliés par cet avorton, ce paltoquet, ce moins que rien, encore une fois nous sommes la risée du monde.
https://www.youtube.com/watch?v=fOG9N-j1ZHY
La politique fiction est amusante, mais le pouvoir du Gouvernement vient des Législatives. Or le résultat 2017 du FN/RN fut fort mauvais : moins de 3 millions de voix (contre 6 puis 10 lors de la présidentielle). Un(e) candidat(e) d’un RN sans allié de poids au niveau national perdra toujours la présidentielle contre la coalition progressiste. Celle-ci ayant de surcroît le soutient des media. Il en va tout autrement lors des scrutins décentralisés : d’une part des alliés locaux peuvent se trouver, d’autre part il peut y avoir nombre de triangulaires et de quadrangulaires : il suffira au candidat local RN d’obtenir le plus gros tiers ou le plus gros quart ! Localement, en face à face, le militantisme peut contrer le tropisme progressiste des media.
Pour que ça prenne les candidats doivent avoir suffisamment d’autonomie politique, pour que leur programme s’adapte au contexte local, permettant au candidat de « faire majorité », tout en suivant une direction compatible (mais pas forcément identique) au niveau national. Le pb est que cette culture de la subsidiarité est contraire à la culture originelle du FN : un parti avec un chef, et sans doute aussi au jacobinisme exposé par le tandem Philippot/MLP.
Le RN peut gagner par la France périphérique, où il peut trouver des alliés locaux, à lui d’adapter ses structures et ses méthodes à cette nouvelle donne.
Eh bien, le 5/12 est passé.
Les blacks blocks gaucho fascistes ont pu casser en toute impunité.
Les cégétistes et tout le magma coco stalinien a pu danser sur l’air des lampions.
Le FN est resté calmos, ni dedans ni dehors.
La droiche mollissonne est restée momolle comme à son habitude.
… et µcron et son orchestre « en marche en avant avec joie et droit sur le gouffre » prend l’air contrit et rigole en douce (sauf à l’heure de rendre des comptes au patron soros).
Comme dit H16 à la fin de ses articles « tout çà va forcément bien se terminer ».
Ah, si vous aviez le moindre sentiment de tolérance envers les gréviculteurs, je vous invite a aller voir ici (prenez une respiration avant :
https://www.dreuz.info/2019/12/05/greve-du-5-decembre-coup-de-stupefaction/
D’accord, M. Le pen a compris son echec comme ses attaques têtues et stupides de la dernière présidentielle, mais ce n’est pas en se moquant des échecs de Micron qu’elle arrivera à convaincre. Que proposera-t-elle ? Là est la vraie question intéressante que tout le monde attend.
Les Français, je pense, veulent un projet net, un défi futur pour la France. Un nettoyage d’abord de tous les parasites qui sucent son sang, ok, mais une ambition, une vision, un objectif à installer dans l’imaginaire de chacun pour mobiliser les forces vives du pays dans sa restructuration, sa régénérescence, et sa préservation des valeurs profondes de notre Nation.
Notre pays a besoin d’un personnage qui l’assainisse et qui porte une vision claire qui motivera les Français. Quelqu’un qui secouera l’Europe en proposant une confédérations des Etats Européens, sans le joug des USA et de la grande finance internationale apatride. Un personnage, homme ou femme, qui rendra aux Français leur fierté et qui mènera le pays sur une voie inédite, indépendante, une évolution positive et nouvelle de la république qui est un système de gouvernement usé.
Je sais, c’est beaucoup demander, mais ce sera ça ou une guerre civile stérilisante qui nous ramènera en arrière et nous affaiblira au point que d’autres nations pourraient en profiter…
Le 5 décembre il ne se passera rien car il n’y a aucune volonté de changement, aucune initiative, ni plan concerté, de gens qui pourraient faire quelque chose. (généraux y compris). Aucun n’a l’étoffe d’un Bonaparte pour remettre de l’ordre, aucun!
Quant à la famille Le Pen, elle canalise depuis quarante ans le mécontentement dans un cul de sac et est complice du système. Que vous faut-il pour comprendre? Aucune profondeur de vue dans cet article.
C’est la raie-publique qu’il faut dynamiter.
Vous n’avez pas tort. Je doute beaucoup quant aux capacités de Le Pen a piloter la France, hélas, par contre je ne doute pas de leur faible volonté de se trouver aux commandes. Ce pays est devenu un capharnaum, un souk, un boxon où tout le monde défend son prés carré et chacun ne pense qu’à sa gueule. C’est de cette division générale dont profite Micron 1er.
On ne peut pas savoir d’avance ce que va donner une manifestation. Dans cet article, je ne fais qu’envisager une probabilité. Comme toute probabilité elle n’est pas certaine mais possible.
Après un départ difficile, toutes les colères des Français cristallisent autour de la manifestation initiale et Macron, qui est fondamentalement un trouillard, démissionne et provoque une élection présidentielle où il se retrouve face à Marine. Cela, évidemment, seulement SI la manif était un succès tel que Macron s’affole, SI Macron et Le Pen se trouvent au second tour, SI marine l’emporte, etc. C’est UNE possibilité, il y en a d’autres : faible participation, très mauvais temps, bagarres entre Antifas et services d’ordre syndicaux avec des morts, Macron se retire pour réintégrer Rothschild, législatives, etc.
Ce qui me surprend, c’est la contradiction dans votre raisonnement. Vous dites « c’est la raie publique qu’il faut dynamiter ». Pourquoi pas, mais vous concédez vous même qu’il n’y a personne pour le faire, « (généraux compris) » Alors que fait-on ? On laisse Macron continuer tranquillement son génocide français en attendant un miracle ? Ou on se dit, ce qui semble être maintenant le choix d’une majorité, que si aucun sauver ne surgit, mieux vaut Marine que Macron ?
Actuellement, on ne voit pas de qui Marine pourrait s’entourer, mais ce ne sont pas les compétences qui manquent, à condition d’arrêter de les chercher à l’ENA et à la Providence, les deux ayant des enseignements modèle XIXème révisé 1940.
Sens parler de la TURQUIE contre MACRON Trés beau commentaire
Et que devient Castaner ? alliance avec le RN ?
Castagnette doit dégager, comme Valls. Point.