Alors, non seulement il gaspille l’argent public, mais de plus il se moque des Français avec une morgue, une insolence, un mépris insultants auxquels il faut ajouter cet aplomb à peine croyable des socialistes quand il mentent. « Oui, je vous ai menti et je vous emm… parce que je suis le premier ministre, mais bon ! Je vais faire un effort pour contenter le petit peuple mécontent : tenez, manants, voici 2 500 euros et n’en parlons plus ».
D’abord il y a cet affirmation mensongère élyséenne à l’AFP et reprise sans contrôle par la presse, que le voyage à Berlin n’a coûté « que » 15 000 €, peut-être même seulement 12 000 €.
Poitiers-Berlin-Paris c’est en avion environ 2 000 km. Le coût horaire moyen d’un Falcon 2000 de l’ETEC (escadron de transport, d’entraînement et de calibrage), l’unité de l’armée de l’air en charge des déplacements gouvernementaux, était de 4.251 euros en 2013, dernier chiffre communiqué par le ministère de la défense au député René Dosière. A 1h40 environ pour un Paris-Berlin, soit 3h20 aller-retour, le déplacement revient donc à 14.200 euros environ, ce qui cadre avec les « 12 000 à 15 000 euros » évoqués par une source gouvernementale à l’AFP.
Sauf que…
Il s’agit d’un forfait lié au seul fonctionnement de l’avion, un Falcon 2000 dans le cas de Manuel Valls, qui ne couvre que partiellement le coût réel des prestations. Une addition forcément élevée, du fait des contraintes extrêmes de disponibilité et de sécurité liées à tout le personnel qui gravite autour d’un tel déplacement. À Villacoublay, aéroport de départ où se trouve l’ETEC, il y a en permanence 164 militaires sur le pied de guerre pour faire face à toute demande de transport du président ou d’un ministre.
Ils ne coûtent virtuellement rien puisque de toute façon ils doivent être présents, déplacements ou pas, mais il pourraient être mieux utilisés ailleurs.
Il y a aussi les six ou sept collaborateurs à bord de l’avion (groupe de protection, aide de camp, transmetteur…). Ceux-là travaillent-ils gratuitement un dimanche ? Non, il y a forcément des prime, et si ce n’est pas le cas, il faut qu’ils saisissent leurs syndicats !
Mais c’est le cas et il fut un temps où elles étaient en espèce, à la discrétion du ministre.
Ensuite, vu les règles de sécurité en vigueur pour l’exécutif, un autre avion de l’ETEC suit le premier pour pouvoir le remplacer à tout moment en cas de crise (en France l’avion peut-être remplacé par un hélicoptère).
Il ne coûte rien celui-là ?
L’avion se pose-t-il sur le terrain de foot ? Évidemment non. J’ignore combien il y a de kilomètres entre l’aéroport de Berlin, et le stade, mais dans tous les cas il faut au minimum trois ou quatre voitures et leurs chauffeurs pour transporter ministre, enfants, collaborateurs, gardes du corps.
Tout ça un dimanche.
Ça coûte combien ?
L’ETEC facture ses prestations à la présidence et aux ministères. Les dépenses effectuées au titre du transport aérien gouvernemental, imputées sur le budget de Matignon, se sont ainsi élevées à 2,6 millions en 2012, 3,4 millions en 2013 et environ 4 millions en 2014.
Le premier sinistre nous parle sans cesse d’économies, d’efforts, il va en effet falloir que nous en fassions pour payer la gabegie et les fantaisies du premier ministre, 154 % d’augmentation de ses frais de transport en 3 ans !
Matignon lui-même avait durci, en 2012, les règles d’utilisation de ces avions de l’ETEC, le cabinet du premier ministre étant chargé de faire la police sur le sujet.
Le recours aux appareils gouvernementaux « ne peut intervenir qu’après accord du chef de cabinet du Premier ministre sur demande expresse adressée au Premier ministre, dûment motivée par l’absence de liaisons aériennes commerciales ou par de très fortes contraintes d’emploi du temps« , précisait une réponse du ministère du Budget au député Marc Le Fur début 2013.
En clair, c’est Matignon qui a la haute main sur l’utilisation des avions par les ministres, et le recours aux lignes commerciales est censé être encouragé.<
Une seule heure d’Airbus A 330 du président coûte 21.000 € l’heure de vol. Chaque déplacement du président coûte au minimum cinq fois plus cher que ceux du premier ministre, et ils sont beaucoup plus nombreux, lointains et nécessitent aussi beaucoup plus de personnel quand par exemple plus de mille gendarmes et policiers sont chargés de la sécurité (en France).
Madame Merkel prend des lignes régulières ou le train, et s’il pleut porte elle-même son parapluie !
Mais rien n’est trop beau pour les princes qui deux cent ans après la révolution ont repris le pouvoir en France, accablent le peuple d’impôts pour payer leurs palais, leurs nombreux, trop nombreux domestiques, leurs distractions et leurs fantaisies sexuelles.
On leur pardonnerait s’ils étaient capables de gérer la France, mais c’est impossible : énarques pour la plupart et socialistes, c’est la double peine d’incompétence et de morgue.
la France est endettée à hauteur de 2 000 milliards d’€, nos caisses de retraites seront en faillite d’ici deux ans, nos caisses d’allocation chômage accusent des déficits de 5 ou 6 milliards d’€ par an, notre sécurité sociale est en dépôt de bilan, notre éducation nationale en ruine, notre armée exsangue.
On nous dit et redit que les français doivent se serrer la ceinture jusqu’à l’étouffement. Et de l’autre côté nous avons tout cet argent public coulant à flot dans les poches de nos hommes politiques ou dans des caisses d’associations d’où tout sens républicain a disparu, leur seule mission étant de nuire aux gens qui critiquent le socialisme et ses lubies sociétales et pseudo-humanistes. Il y a beaucoup de corruption, mais aussi d’avantages en nature dont ils se servent et se resservent hors de toute morale citoyenne.
Ce n’est pas être populiste que de dénoncer cette gabegie et cette corruption…
Ils ruinent la France !
Maurice D.
