LA PRETENDUE « ELITE » EST
RESPONSABLE DU CLIMAT SOCIAL
(L’Imprécateur)

Le 5 décembre a montré une forte mobilisation sociale, très faible dans les entreprises entre personnels et directions, très forte dans la rue entre le pouvoir politique et le bloc syndical, qui depuis quelques années sent sa base (essentiellement fonctionnaire) lui échapper pour s’autonomiser.

Le gouvernement  dévoile sa tactique par de petits gestes. Edouard Philippe a, dès vendredi, déclaré qu’il ne faut pas s’énerver puisqu’il est prêt à lâcher du lest ; le président organise lundi un grand raout à l’Élysée avec sa majorité pour la rassurer. Il a su mater les gilets jaunes en les épuisant et en les déconsidérant avec l’aimable participation des Antifas et des ACAB, ce ne sont pas des vieux syndicalistes type XIXème siècle modifié 1945 comme Martinez, défendant leurs privilèges archaïques qui vont l’impressionner…


ORIGINE DU PROBLEME : LES PENSIONS DU SECTEUR PUBLIC

Le problème des retraites n’est pas celui des retraites du privé dont Nadine Morano a rappelé récemment que les régimes sont à peu près équilibrés et même excédentaires pour les professions libérales.

Le problème est celui des caisses de retraite du secteur public constamment et structurellement déficitaires.  

Sont en cause les temps de cotisation moins longs avec des taux plus faibles et un État qui ne verse pas dans les délais ce qu’il devrait remettre aux caisses du public et à la Sécurité sociale. Quand il n’oublie pas, carrément, d’en verser une partie.

Cela oblige les pauvres (1) gestionnaires syndicalistes des caisses de retraite à piocher dans celles du privé pour combler les trous de celles du service public. Ailleurs cela s’appellerait du vol ; pour les syndicalistes c’est de la solidarité citoyenne par un transfert social. Sauf que dans le cas des caisses de retraite, le transfert se fait des pauvres vers les plus riches, des fourmis vers les cigales.

Il y a là une question d’égalité, une valeur républicaine à laquelle les Français sont très attachés, mais que l’État et sa fonction publique violent sans le moindre scrupule depuis qu’ils se sont proclamés « l’élite » et il est bien normal, disent-ils, que l’élite ait des privilèges.

LE DOUBLE PROBLEME DEMOGRAPHIQUE

Un autre problème mis en avant est le problème démographique. Il se subdivise en deux sous-problèmes, le vieillissement de la population et la baisse de la natalité.

Le vieillissement est venu de la première moitié du XXème siècle très belliqueuse, suivi d’une seconde moitié de siècle très prolifique par un réflexe animal naturel. Après une catastrophe mortifère pour la population, on fait des petits pour combler le déficit.

Les grands progrès de la médecine ont permis de vivre plus vieux et en meilleure santé. Un baby-boom, suivi d’un papy-boom, ont eu des effets que la nouvelle élite arrivée au pouvoir dans le dernier quart du XX° siècle n’a pas su anticiper, ni régler par les changements sociaux qui auraient dû s’imposer, ne connaissant qu’une seule méthode apprise à l’école, tout problème se règle par plus d’impôts.

Le fait que l’élite se soit de plus socialisée dans la version la plus ringarde du socialisme a ruiné tout espoir de faire évoluer la société française dans le calme vers un progressisme intelligent.

S’ils avaient dit aux baby-boomers encore au travail dans les années 1980-2000 que, pour améliorer et pérenniser leurs pensions de retraite au XXI° siècle il était nécessaire de rallonger le temps de travail, à l’exception de certaines professions difficiles, et que s’ils gardaient la formule à 60 ans ils subiraient inévitablement des diminutions de pensions, ils l’auraient accepté sans difficulté. À 40 ou 50 ans c’est une option séduisante.

« L’ELITE » A CHOISI LA SOLUTION LA PLUS STUPIDE : TUER L’INDUSTRIE

Mais notre élite, que l’on dit intelligente, a fait tout le contraire : 35 heures, RTT, 5ème semaine, prenez des vacances. Avec les nouvelles techniques comme l’informatique et internet, les biotechnologies et les robots, il n’y aura bientôt plus besoin de travailler et, en plus, nous allons faire disparaître les métiers difficiles de l’industrie qui pollue grave. Et ces idiots l’on fait !

Résultat, trois millions d’emplois perdus, chômage de masse, PIB par habitant en chute libre, nous sommes au 11ème rang européen derrière les pays ayant su garder leur industrie, comme le Danemark, PIB/habitant + 46% supérieur à celui de la France. Il est même le double en Suisse, pays le plus industrialisé d’Europe par habitant, où l’industrie y domine largement la finance.
Même le Liechtenstein agricole a su développer une industrie de fournitures informatiques et industrielles qui lui donne un chômage à zéro, un PIB/habitant 200 % au-dessus de celui de la France avec un apport de la finance internationale secondaire mais suffisant pour permettre un taux d’imposition des citoyens très faible.

Un mystère quasi insondable pour un énarque, surtout s’il est socialiste. Pire, Suisse comme Liechtenstein exportent sans problème, taxes et norme imbéciles n’y ruinant pas l’industrie en l’obligeant à monter les prix, comme c’est le cas en France.

Ces pays dits « riches » – et ils le sont – n’ont aucun énarque ou équivalent à leur tête. Ce sont des peuples heureux qui viennent en vacances en France, devenue pour eux un pays du Tiers monde. Elle l’est devenue par le socialisme et la haine irraisonnée du libéralisme accusé de tous les maux, que même à droite on conspue par ignorance.

L’ALLONGEMENT DE LA DUREE DE LA VIE EST STOPPE.
LA QUALITE DE VIE S’AMELIORE.

Les « élites » françaises  n’ont pas compris que l’épisode réchauffement climatique s’est terminé en 1997-98 comme l’ont signalé la NASA et même le GIEC dont personne ne lit les rapports complets, ce qui permet à ses représentants auprès des États de soutenir ensuite le contraire pour favoriser les politiques fiscales vertes.

Elles n’ont pas compris non plus que le vieillissement de la population est arrêté lui aussi, pour une raison naturelle fort simple à comprendre : hormis quelques cas rarissimes dont la probabilité est de l’ordre de 1 sur 1010 (ex. Jeanne Calment), on ne connaît aucun cas d’humain ayant dépassé l’âge de 115 ans. L’allongement de la durée de vie s’est arrêté mais l’amélioration de l’état de santé des vieux continue.

Excepté pour les handicapés graves que l’État fait euthanasier discrètement comme l’a découvert l’ONU. Dans un rapport cinglant, elle accuse la France de ne pas respecter « la vie, la liberté et la sécurité » des handicapés. On y apprend que Vincent Lambert a mis neuf jours pour mourir, privé de nourriture et d’eau dans une chambre fermée à clé pour empêcher ses parents et les tiers d’entrer, les yeux ouverts, pleurant, tremblant et gémissant, « symptômes des gens qui meurent de soif« .
Le docteur Sanchez, qui a refusé de le soigner et pire, qu’il soit transféré dans un établissement où il pouvait l’être, est d’ailleurs en correctionnelle.

L’ETAT EST LE PRINCIPAL RESPONSABLE DE LA BAISSE DE LA NATALITE

La question de la baisse de la natalité est un problème très différent, en grande partie provoqué par l’État lui-même et sa presse qui dénigrent constamment les familles nombreuses et la femme enceinte, justifiant la baisse permanente de l’aide aux familles voire leur suppression, ce qui permet d’affecter ces budgets à l’accueil des migrants.

L’Europe n’a pas du tout besoin de 50 millions de migrants supplémentaires comme l’affirme Delevoye, qui seront à 95 % des hommes comme actuellement. Ils ne feront donc pas de bébés sinon avec des européennes, lesquelles ne voudront pas en faire plus qu’elles n’en auraient fait avec un mari blanc (« normal » ajoutait Coluche).
Seules la Hongrie et la Russie ont pris la bonne solution pour remonter la natalité : il suffit de rétablir des prestations familiales correctes pour avoir des petits européens qui financeront plus tard par leurs cotisations les retraites de leurs parents.

À un taux d’industrialisation beaucoup trop faible, 10 % pour 22 % en Suisse et en Allemagne, nous ajoutons le taux d’actifs le plus faible d’Europe avec 46 %, 52 % en Allemagne, 58 % en Suisse.
En France, deux millions d’emplois en plus dans l’industrie généreraient 4 millions d’empois en plus dans le tertiaire, la disparition du chômage et le retour à l’équilibre budgétaire. Mais notre élite préfère vendre nos fleurons industriels à l’étranger, américain, arabe ou chinois.

DEFICIT D’EMPLOIS = CHARGES SOCIALES TROP ELEVEES

Tout se tient. Le déficit d’emplois fait que les charges sociales sont anormalement élevées et deviennent intenables. Là nous ne sommes pas seulement en tête en Europe, mais dans toute l’OCDE. Pour les financer la France emprunte, et notre élite élevée à la sauce keynésienne, pourtant périmée depuis longtemps, soutient que c’est une bonne affaire puisque les taux sont bas. C’est la théorie économique du Sapeur Camember (1)

Avec ça, nous avons aussi des syndicats encore plus archaïques que l’élite, restés fidèles à la Charte de 1906 selon laquelle la lutte des classes et celle contre le capitalisme doivent se traduire en grève générale, ce qu’ils font ces jours-ci.

Résultat, chez nous les charges sociales consomment 32 % du PIB pour 20 % en moyenne dans les pays de l’OCDE, et même entre 16 et 18 % dans ceux qui sont les mieux gérés. Elles sont actuellement de l’ordre de 800 milliards, il faudrait les amputer de 250 milliards environ pour redevenir compétitifs.

Or l’État dans son dernier budget 2020 ne manifeste aucune intention de les réduire. Depuis 1975 le déficit de l’État est permanent et s’amplifie sans cesse et Macron demande à l’Union Européenne de l’accepter « la lutte contre le déficit étant d’un autre temps« , aveu naïf de son incompétence à gérer la France !

Depuis 1980, la dette extérieure de la France a été multipliée par 5, ce qui montre que c’est la totalité de l’élite au pouvoir depuis les années 1975 et sortie de notre prétendue  « grande école d’administration » qui est mal formée en matière de Finances Publiques.
Il suffit d’ailleurs de mettre un inspecteur des Finances à la tête d’une grande entreprise pour qu’il la mette en faillite en moins de trois ans (Messier, Harberer, Lauvergeon…)

« La France n’est pas dirigée par une élite, mais par une caste qui se fait passer pour une élite ! C’est une usurpation ! Derrière un simulacre de renouveau politique, se cache en réalité une prise de pouvoir historique de la haute administration ! Là est le coeur du mal français » (Rafik Smati, chef d’entreprises, français d’origine algérienne qui dit également : « je dois ma réussite, mon bonheur familial et ma prospérité à la France, alors je l’aime et je la défends »).

Selon une récente enquête IFOP-Asterès, les Français sont 84 % à penser que la France et mal gérée et que l’avenir est  inquiétant. Pensez-y quand vous voterez.

L’Imprécateur
8 décembre 2019

1 : Ces pauvres syndicalistes ont secrétaires, voitures, frais professionnels, stages de formation sous les tropiques, etc. le tout pris en charge par les caisses

1 : Théorie économique du Sapeur Camember. Le sapeur puni doit creuser un trou. Une fois que c’est fait, le sergent lui ordonne de le reboucher. Le sapeur dit qu’il ne peut pas remettre toute la terre dans le trou. C’est normal, la terre remuée occupe plus de volume que la terre compactée extraite du trou. Le sergent lui ordonne de creuser une second trou pour mettre la terre du premier. Exactement la théorie des énarques comme Darmanin qui, pour combler un déficit en créent un second plus important pour absorber le premier déficit.

12 Commentaires

  1. « la lutte contre le déficit étant d’un autre temps« , aveu naïf de son incompétence à gérer la France !Essayez, vous, d’être en déficit chronique et vous verrez si votre banque accepte sauf à vous collez des intérêts pharaoniques !

    • Ben c’est ce qui se passe avec les marchés où la France emprunte. On passe notre temps à rembourser les intérêts pharaoniques. Mais ce n’est pas notre caste de néo-aristocrates qui payent, c’est le peuple à travers taxes & impôts toujours en augmentation. Sauf que pour les particuliers, leur banque dirait STOP !

    • Oui, sauf qu’il y a une grosse différence entre un particulier ou une entreprise et un État. L’État, c’est la théorie de Keynes, ne peut être mis en faillite, ce qui est faux et vrai à la fois. Ex. le Venezuela : il est clairement en faillite. Ceux qui lui ont prêté de l’argent, au début banques internationales, puis Chine et une petit peu Russie ne reverront pas leur argent. Mais le Venezuela a du pétrole, il devra en livrer gratuitement. La Frnce vend à prix bradés ses fleuroins industriels à ses créanciers, `Chine, Etats-Unis et pays arabes. La seule solution pour en sortir serait de réduire les dépenses de l’État. Cuba a su le faire : 600 000 fonctionnaires recyclés dans privé après formation ou réembauchés sous statut non public en CDI, Cuba remonte doucement la pente.

  2. Que peut-on attendre de gens qui se posent en élite, en néo-aristocratie républicaine, alors qu’à l’ENA, ils ne sont pas fichus d’avoir plus de 9/20 de moyenne ! La honte ! Il n’y a qu’à écouter le directeur de cette institution et les professeurs se plaindre du faible niveau de leurs élèves. Et c’est cette engeance qui ose nous gouverner ?! Mais c’est simplement parce que les Français acceptent leur médiocrité ; et peut-être que celle-ci reflètent celle du peuple puisqu’on a les dirigeants que l’on mérite.
    Quand on fait le bilan général de la productivité et inventivité française, on pleure. Avec un budget le plus important d’Europe pour l’éducation nationale, nous somme au 23ème rang !!! La Chine produit plus d’ingénieurs que la France ! Certains petits pays font beaucoup mieux, mais ils ne se prennent pas pour autant les « meilleurs de la galaxie » ! L’arrogance française est devenu source d’hilarité internationale, mais trop peu de Français s’en aperçoivent. On voit ainsi le niveau de connerie sans cesse grandissant. C’est la super honte.

  3. Pour combler les trous, il y a aussi la solution de saisir l’argent colossal qui dort dans les paradis fiscaux (Iles caimans, iles de jersey) ce sont des milliards d’euro qui sont à récupérer. En plus je dirais que beaucoup d’entreprises utilisent
    les règles de jeux qui sont votés par nos chers politiques et qui leur permettent de faire de judicieux montages comptables et financiers pour échapper à l’impôt, notamment par la création de holding ou de filiale bidon à l’étranger.
    Par ces deux moyens et sans prélever un fifrelin supplémentaire, nous pourrions financer nos retraites en deux coups
    de cuillère à pot.
    Autres économies mais là on est pas dans le politiquement correct, arrêter notre générosité maladive à l’égard
    des étrangers, car cela ne fait que nous étrangler et appauvrir notre pays. AME, accueil au frais de la comtesse
    etc …, plus tous les autres couts qui ne sont pas toujours mentionnés. l’accueil d’un mineur étranger coute à l’etat français 45000 euro par an. Une paille.

    • En fait, IL N’Y A PAS DE PROBLEME DE FINANCEMENT DES RETRAITES et je pourrais continuer longtemps comme ça en expliquant qu’avec une politique d’emploi un peu moins débile, en créant des emplois et en augmentant les salaires, on finance les retraites, mais de façon HYPER LARGE. Et pourquoi ?… parce qu’il y a eu déjà plein de réformes des retraites. Et qu’en fait, les gens qui arrivent à la retraite aujourd’hui, le constatent., les retraites ont énormément baissées. En réalité, le vrai problème des retraites c’est la pauvreté des vieux qui va s’accentuer de façon évidente dans les prochaines années…

      Il n’ y a pas de problème des retraites, il y a seulement une mauvaise gestion et une mauvaise répartition des richesses, qui sont deux volontés politiques soigneusement entretenues au fil des ans par nos « élites » au service des puissances d’argent. Pendant des années, nos représentants ont voté sciemment en faveur du maintien de budgets en constant déséquilibre, alors aujourd’hui, ne nous étonnons pas des résultats. Et le pire, c’est que nous continuons à faire confiance à des gens qui nous trahissent… vous ne croyez pas que leur petit jeu a assez duré ?

      Alors que la France est un pays très riche. Tant que nous voterons pour des gens qui n’ont à coeur que l’intérêt des nantis en oubliant les français, les choses ne changeront pas !… et elles ne sont pas prêtes à changer si nous n’envisageons un autre mode de gouvernance, une vraie démocratie; en mettant tout simplement un terme au système actuel qui est la cause de tous nos problèmes et qui nous conduis au chaos.

      • Mais pour avoir de l’argent dans les caisses de retraite, il faut le plein emploi. Si la fiscalité arrêtait d’entraver le travail et ceux qui travaillent, ça irait mieux. Mais dans ce pays, pour travailler, on paye une taxe déjà : la CFE. C’est complètement idiot.

      • Bien dit ! Si le chômage était résorbé, le plein emploi provoquerait , comme aux Etats-Unis actuellement, une poussée des salaires, donc des rentrées fiscales suffisantes pour rééquilibrer les déficits.

    • C’est de l’utopie typiquement française. Non, personne ne saisira jamais rien de ce qui est planqué off shore, il ne faut surtout pas se leurrer dans cette voie sans issue. Mais peut-être qu’en supprimant l’enfer fiscal français et ses démons prévaricateurs, on arriverait au résultat que nous recherchons tous et qui s’appelle liberté.

      • Vous avez raison, surtout que les Banques spécialisées dans l’évasion fiscale, pardon, dans « la gestion de patrimoine » savent « évaporer » les capitaux privés qui leur sont confiés dans leurs multiples filiales dans de multiples pays. Comme ce sont toutes des multinationales, les procédures pour y enquêter son très compliquées

    • Vous avez raison, mais c’est une tactique à court terme. C’est comme le particulier qui s’est endetté de 50 000€ et revend un studio qu’il avait. Il rembourse sa dette. Bien. Mais s’il continue au même train de vie excessif, il sera vite à nouveau endetté. Toutes les solutions que vous proposez sont intéresantes, Mais la dette va incessament dépasser 2.000 milliards ! L’État doit aussi faire un effort. Par exemple les salaires et primes des 38 cabinet ministériels ont été augmentés de 40 à plus de 70 % entre 2017 et décembre 2018 (voir René Dosières qui déclare que c’est la première fois depuis un siècle !) Les ramener en 2020 à ceux de 2017 + 4 % par exemple, serait un signe que le gouvernement va faire un effort. Mais Macron y est opposé, les taux sont bas, on peut s’endettter, dit-il.

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