Avec Boris Johnson, les Conservateurs ont remporté une grande victoire sur plusieurs terrains. C’est surtout une victoire de la démocratie : la volonté du peuple britannique de quitter l’Europe exprimée il y a trois ans, que la Commission européenne, la France et l’Allemagne ont tout fait pour empêcher, va enfin être réalisée.
Victoire très nette de la droite sur la gauche, victoire des nationaux sur l’Europe, victoire sur l’islam, victoire sur l’antisémitisme et les pro-palestiniens. Cette dernière n’est peut-être pas très importante en apparence, c’est pourtant une gifle terrible pour la gauche et l’extrême gauche antisémite et antisioniste. À Blythe Valley, cité minière travailliste depuis 1935, cœur du fief travailliste, quarante mille électeurs environ, c’est un Juif, Ian Levy, qui a battu les travaillistes, et sans contestation possible !
L’HOMME QUI A RENDU CETTE VICTOIRE POSSIBLE
Incontestablement cette victoire est liée à la personnalité hors normes de Boris Johnson, mais surtout à l’habileté avec laquelle il a su canaliser la colère des Anglais, brexiters ou pas. Une victoire contre une Europe mauvaise perdante et diplomatiquement malhonnête, qui a montré à tous qu’elle ne respecte pas la volonté des peuples et qui n’hésite pas, pour la contrarier, à mentir et à utiliser tous les moyens, même les plus vicieux.
Alexandre Boris de Pfeffel Johnson est le deuxième grand blond mal coiffé et excentrique qui prouve à l’élite européenne et mondialiste qu’elle n’est ni aussi séduisante, ni aussi intelligente qu’elle le croit. Pourtant il fait incontestablement partie de l’élite européenne par son nom et sa famille (une grand-mère anglo-suisse, l’autre anglo-franco-allemande descendante du prince de Wurtemberg et un arrière-grand père ministre ottoman qui finit exécuté par Ataturk). Mais aussi par son éducation, Oxford, ses fréquentations, toutes les grandes familles de la noblesse européenne, ses amis de la gentry et le lieu où il habite.
Il a d’abord épousé, comme Macron, une femme de 22 ans son aînée, puis en a divorcé. Il a aujourd’hui une maîtresse, et, comme Trump, il sait les choisir…
Mais il a une qualité rare. Contrairement à Macron, jeune homme prétentieux et narcissique, il sait parler à tout le monde, aussi à l’aise et courtois avec un chef d’État qu’avec un poissonnier, un mineur ou une femme de ménage, avec lesquels il utilise des mots simples s’il le faut, et ne les traite jamais, comme qui vous savez, de feignants, illettrés, ivrognes…
Il n’est pas socialiste, une étiquette politique qui n’a plus guère de sens aujourd’hui, mais il est profondément social. C’est ce qui lui a valu le ralliement massif de la classe ouvrière.
Comme en France où communistes et socialistes ont perdu la classe ouvrière et gagné les bobos qui ne représentent électoralement pas grand-chose, Boris Johnson a gagné le soutien du peuple anglais.
L’EUROPE A PEUR DE LA GRANDE BRETAGNE
L’élite remplaciste mondiale et européenne, celle de la finance, de l’islam et des migrations, a manqué de sens stratégique. Si, au lieu de s’acharner à faire vite pour obtenir une structure européenne fédérale, elle avait eu la patience de commencer par construire une Europe des Nations, puis peut-être, de l’amener en douceur au fédéralisme en montrant la nécessité d’harmoniser lois sociales, fiscalité, économies et armées, elle ne serait pas en train de s’interroger sur son avenir.
L’intervention médiatique d’Angela Merkel, constatant que l’Europe par sa maladresse s’est créé un concurrent à sa porte et celle, maladroite, de Macron menaçant l’Angleterre de représailles si elle ne se montre pas honnête dans les négociations (comme si l’Europe l’était !) ont montré que l’Europe de l’Ouest a peur.
Peur notamment que les négociations tournent à l’avantage de Boris Johnson. Celui-ci a un atout majeur : si les négociations ne sont pas satisfaisantes pour l’Angleterre, il peut compter sur le soutien de Donald Trump qui lui a déjà promis un accord commercial très favorable.
Donald Trump vient encore de marquer un point contre la Chine qui, pour empêcher la mise en œuvre des taxes sur les produits chinois et voyant que sa menace de taxer les produits américains n’avait aucun effet, a accepté de reprendre les négociations.
LE CAUCHEMAR EUROPEEN : UNE ENTENTE TRUMP – JOHNSON
Si une entente Johnson-Trump se créait, l’Europe aurait tout à craindre du différentiel fiscal, financier et social qui se créerait et donnerait un avantage commercial considérable à l’Angleterre. Ce qui signifie que les menaces de représailles brandies par Macron n’auraient pas plus de poids que celle de la Chine contre les Etats-Unis. Soutenu par Trump, Johnson n’aurait qu’à attendre patiemment que l’Europe lui cède.
Ce sera encore plus facile si Michel Barnier était maintenu au poste de négociateur européen pour le Brexit. Depuis trois ans il n’a pas su obtenir un accord avec l’Angleterre, Madame Van der Leyen pourrait en effet bien lui demander de rendre son tablier pour mettre quelqu’un de compétent à sa place, ce qui serait une nouvelle claque pour Macron qui soutient Barnier.
De plus, l’effondrement de la Bourse de Londres annoncé par les « spécialistes » français ne s’est pas produit vendredi, la clôture en soirée montrant même une légère hausse. Tout le monde va constater dans les jours prochains que rien de dramatique ne va se passer. Tout dépendra plus tard, en 2020, de la progression – bonne ou mauvaise – des négociations, et du comportement de l’Écosse, seule à avoir voté contre les conservateurs. Elle ne mettra pas en oeuvre sa menace de quitter l’Angleterre et attendra, elle aussi, l’issue des négociations.
Cela ne perturbera donc pas nos fêtes de Noël et Nouvel an, suffisamment perturbées déjà par nos syndicats qui, depuis plus d’un siècle (1906 pour être précis) n’ont jamais su penser, comme tous les syndicats européens, négociation avant de penser grève.
L’Imprécateur
15 décembre 2019
Les SEIGNEURS de Bruxelles ont surtout chercher à faire croire que quitter l’UE revenait à mourir en enfer ceci afin de décourager d’autres nations de suivre le bon exemple britannique et donc de perdre le poste, les revenus, les privilèges, les avantages qui les font vivre comme des pachas aux crochets des cerfs, va-nu-pieds, sans-dents et autres » qui ne sont rien » illettrés, alcooliques et feignants. Ce changement de situation va-t-il améliorer le sort de Tommy ROBINSON ? J’aime à le croire…