En 1968, la mode progressiste était « Jouissez sans entraves, prenez les jeunes, très jeunes, moins jeunes, vieilles ou vieux, morts, animaux si vous voulez, mais jouissez ! ».
Il n’y avait plus aucune barrière morale. Cohn-Bendit opposait son insolence aux CRS sur les barricades du Quartier Latin, et en même temps écrivait un livre où il racontait comment, moniteur de colonies de vacances, il se mettait tout nu devant les gamins et les gamines et leur disait de venir le caresser.
Pour ceux qui n’auraient pas encore visionné cette vidéo où Cohn-Bendit se vantait d’attouchements avec de jeunes enfants, la voici…
https://www.dailymotion.com/video/x9kq78
Les filles qui ne prenaient pas encore la pilule ou ne s’étaient pas fait poser un stérilet exigeaient que leur partenaire porte un préservatif ou, au strict minimum s’il y avait urgence, qu’il respecte une des méthodes plus ou moins efficace comme celle du docteur Ogino. L’IVG était interdite en France par la loi et un aller-retour pour Londres coûtait assez cher.
EN 1968 LA GAUCHE INTERDISAIT D’INTERDIRE
Toute la gauche française était aux anges. L’injonction « Il est interdit d’interdire » était placardée partout, dans la presse et sur les murs du Quartier Latin. La droite conservatrice sidérée ne réagissait que mollement, ados et moins jeunes n’étant pas en reste pour forniquer sans retenue.
En face, la gauche pratiquait « à l’insu de son plein gré » le libéralisme sociétal le plus extrême. Les filles se plaignaient rarement. Faire l’amour librement était « in », et refuser une relation à un jeune mâle vigoureux, voire ne pas la favoriser, était perçu comme un signe de conservatisme réactionnaire petit bourgeois et archaïque.
Les intellectuels « de gauche » faisaient tout pour être en pointe de ce mouvement progressiste et allaient plus loin en recherchant, comme Cohn-Bendit, des relations sexuelles avec des ados voire des enfants (voir la vidéo plus haut).
C’est ce que fit l’écrivain Gabriel Matzneff, comme tant d’autres, racontant complaisamment ses conquêtes juvéniles sans que personne n’eût alors songé à le lui reprocher, pas même Bernard Pivot qui l’invita sur le plateau de télévision où il faisait et défaisait les réputations littéraires.
LA GAUCHE AFFICHE MAINTENANT UNE PUDIBONDERIE DE CHAISIÈRE
Mais voilà que la gauche a basculé dans l’excès inverse ! Aujourd’hui, dire ou montrer à une femme qu’elle vous plait est presque devenu un crime. Le malheureux est aussitôt assigné sur #denoncetonporc ou #Metoo. S’il insiste, c’est la comparution en justice assurée !
La gauche française, à la recherche de moyens de survie, a trouvé ce créneau pour s’attirer la sympathie et le soutien des harpies féministes comme la présidente de France Télévisions Delphine Ernotte, pour laquelle « l’homme blanc adulte et viril » est un monstre prédateur sexuel en puissance.
Quant à la pédophilie, c’est le crime absolu. Ce qui a donné l’idée à l’écrivaine Vanessa Springora de tenter sa chance en dénonçant Gabriel Matzneff, qui l’aurait sodomisée pour la première fois quand elle avait treize ans et demi.
Je n’ai pas lu son livre et je ne le lirai pas. J’apprécie l’érotisme et n’ai jamais hésité à faire profiter les femmes qui acceptaient mes avances de mes connaissances en ce domaine. Nous, les vieux mâles blancs hétérosexuels élevés dans les règles de l’amour courtois, nous savons demander la permission et renoncer en cas de refus.
POURQUOI VANESSA SPRINGORA A-T-ELLE ATTENDU UN DEMI SIÈCLE ?
C’est pourquoi j’aimerais savoir pourquoi la jeune Vanessa n’a pas alerté ses parents sur les pratiques sodomites de son vieil amant, car si elle dénonce une « première fois », c’est qu’il y eut des suites. En fait, elle dit avoir prévenu ses parents, mais « personne n’a bougé » et elle-même reconnaît avoir suivi docilement Gabriel Matzneff qui venait « la chercher tous les jours à la sortie du collège, puis du lycée« . Elle a donc, de plein gré, accepté des relations sexuelles quotidiennes pendant des années. Pourquoi a-t-elle attendu presqu’un demi-siècle pour les dénoncer ? Besoin de notoriété, besoin d’argent ? Comme ces actrices de porno qui, aux Etats-Unis, devenues vieilles, dénoncent le producteur qui les a embauchées après avoir couché avec elles afin de s’assurer de leurs compétences dans le domaine dans lequel ils travaillaient ?
Vanessa Springora s’en défend. Je n’accuse pas Gabriel Mazneff, dit-elle, « je veux seulement dénoncer l’hypocrisie d’une époque sur la pédophilie« .
Mais, Madame Springora, vous êtes à côté de la plaque ! Il n’y eut aucune hypocrisie ; aucun pédophile ne cachait alors ses conquêtes juvéniles ou enfantines. C’était « progressiste », c’était « de gauche » ! Demandez à Cohn-Bendit, l’un des leaders de Mai 68, et à votre ex-amant. Ils s’en vantaient. Et les parents, s’ils désapprouvaient, ne portaient pas plainte, que ce soit contre l’écrivain, l’acteur ou le curé.
LA DÉNONCIATION DE GAUCHE EST REVENUE À LA MODE
La dénonciation est revenue à la mode, progressiste, de gauche, comme elle le fut chez les communistes et les socialistes « aux heures les plus sombres de notre histoire » quand ils dénonçaient les résistants de la première heure aux camarades socialistes nazis ou, plus tard, les patriotes de l’Algérie française aux tueurs du FLN.
Ne croyez pas que j’approuve la pédophilie et la sodomie, estimant comme Émile Zola que l’on peut arriver « Au bonheur des dames » en s’occupant uniquement mais avec ardeur, fantaisie et amour de leur côté pile. Je trouve seulement votre démarche inconvenante, elle me semble n’être qu’une démarche de récupération d’une mode que je désapprouve : la dénonciation et le rejet de la virilité.
L’Imprécateur
5 janvier 2020
Toutes ces déviances ont existé depuis la nuit des temps …Elles étaient ..marginales !
Maintenant , depuis 1/2 siècle , c’est la politique du » tout , tout de suite » ..L’humanité y perd son âme et sa conscience et retombe dans l’animalité puisqu’il a fallu aussi pour promouvoir cette » modernité » se débarrasser de toute spiritualité jugée trop ringarde .. Triste monde ..
Je pense que vous ne connaissez pas bien le sujet. Toutes les femmes portent la culpabilité , que les pédophiles habilement rejettent sur elles. Parler est surhumain car elles portent sur elles la salissure du crime. A la différence de « me too » où parfois on a du mal à pleurer sur des actrices majeures qui ont préféré leur carrière à leur vertu, il s’agit ici de manipulation d’enfants, d’abus sexuel gravissime, où tout leur est volé : leur âme comme leur corps. Il faut se réjouir que l’impunité du petit milieu bourgeois soixante-huitard soit terminée, peu importe comment.
Je vois que vous ne m’avez pas bien compris. Ce que je dénonce, ce sont ces quinqua ou sexagénaires qui viennent maintenant dénoncer ce que eux et leur parents ont non seulement toléré mais souvent approuvé et encouragé dans les années 70 parce que c’était la mode de la gauche progressiste : jouir sans entraves de tout sans le moindre interdit.
Ils disent aujourd’hui que leur vie a été brisée, on veut bien les croire, mais étaient-ils si stupides et faibles, ne sachant pas dire non ? Comme Vanessa qui avoue avoir suivi son vieil amant sodomite tous les jours à la sortie de l’école avec l’approbation tacite de ses parents dont la seule réaction a été, selon ce qu’elle en dit, « Ah ? Il te sodomise ? Tiens donc ! »
Et je dénonce aussi l’excès inverse actuel qui culpabilise et sanctionne les manifestations de la virilité que toutes les femmes normales espèrent et provoquent par leurs manifestations de fémininité. Le tout est de savoir toujours rester dans le juste milieu : drguer et profiter du oui, mais savoir accepter et respecter le non