Si l’on mixe les différentes définition du racisme, on obtient un résumé où l’on remarque des points communs à toutes les définitions, comme la supériorité d’une ou plusieurs races sur les autres, et des divergences qui résultent souvent de la plus ou moins grande extension que l’on donne au terme.
« Le racisme est une idéologie qui, partant du postulat de l’existence de races, considère que certaines races sont supérieures à d’autres. Cette idéologie peut entrainer une attitude d’hostilité ou de sympathie systématique à l’égard d’une catégorie déterminée de personnes. L’hostilité peut générer chez la victime de la stigmatisation et de la discrimination.
Le racisme peut entrainer de la xénophobie ou de l’ethnocentrisme.
Les idéologies racistes ont servi de fondement à des doctrines politiques conduisant à la discrimination raciale, la ségrégation, des violences pouvant aller jusqu’au génocide. »
(Source Wikipédia)
Le premier sujet d’étonnement est la façon dont les scientifiques décident qu’il y a race ou pas.
Dans leur très grande majorité ils sont d’accord pour tenir la position politiquement correcte affirmant qu’il n’y a pas de races humaines. Seuls ceux que l’on qualifie de « racialistes » considèrent que certains comportements sociaux fondamentaux diffèrent chez certaines ethnies en raison de facteurs génétiques, environnementaux, sociaux que souvent ces ethnies revendiquent. « Tout ce qu’on vous demande, c’est d’admettre et de reconnaître que nous sommes différents » m’avait objecté un jour le leader kanak Jean-Marie Tjibaou.
Par contre, dès qu’il s’agit d’animaux, la définition est claire : « la race est un rang taxinomique inférieur à l’espèce… le mot race désigne des groupes d’une même espèce animale qui peuvent avoir des variations très faibles, ou au contraire importantes entre races géographiques« .
Si tout le monde voulait bien se mettre d’accord sur le définition scientifique de la race plutôt que de s’étriper sur des concepts moraux fortement datés puisqu’ils n’ont que quelques dizaines d’années d’existence, et qui disparaitront probablement avec le socialisme, on dirait qu’il y a une espèce humaine unique et des races, géographiques ou pas. Il est d’ailleurs intéressant de constater que très récemment encore, la plupart des ethnologues affirmaient que Neandertal (Homo neanderthalensis) a été exterminé par l’homme moderne (Homo sapiens) à l’occasion de conflits territoriaux violents et cannibales, les deux races n’ayant pu fusionner et produire des métis.
Néandertal, 35 000 ans Homo sapiens
Des analyses ADN récentes ont montré que nous avons encore environ 5 % de gènes de Néandertal. Rien d’étonnant à cela, quand on connaît la sociologie des guerres entre populations primitives, comme il y en a encore de nos jours, par exemple entre Papous, Aborigènes ou Malais et Négritos, les premiers chassant les derniers comme du gibier et, autrefois, en faisaient leur repas.
Mais si l’on tue les hommes, on garde les femmes comme reproductrices, voire épouses, pour enrichir le clan ou la tribu en futurs guerriers.
Négritos Korowaï de Papouasie
Après avoir eu une définition scientifique, puis éthique, le racisme a pris récemment une dimension presqu’uniquement politique : ne peuvent être racistes que les blancs de droite.
Les gens de couleur ou les blancs de gauche ne peuvent pas l’être, par définition unilatérale de la gauche !
C’est évidemment d’un sectarisme et d’une stupidité confondante pour tout esprit intelligent, logique et laïc.
Il s’agit là d »une position néo-religieuse liée à une idéologie rétrograde mais toujours active et nuisible aux sociétés humaines : le socialisme.
Prenons des exemples, quelques uns historiques, d’autres plus récents.
En 1793, la République française décide d’exterminer les Vendéens et les Chouans. Les ordres du Comité de salut public, Robespierre, Carnot, Barère sont clairs, historiquement prouvés par des documents originaux : il faut exterminer « cette race… supprimer l’homme ancien« .
Il faut tuer hommes, femmes et enfants et les hordes de Thureau et quelques autres barbares de la République s’y emploient avec une sauvagerie inouïe : fusillés, noyés, affamés à mort, brûlés dans des fours, écrasés dans des pressoirs à raisin, éventrés, le crâne fracassé à coups de crosse…
C’est le premier génocide idéologique et ouvertement raciste visant des gens considérés comme une race arriérée et inférieure.
http://www.youtube.com/watch?v=TNShI6GYSN4
La manière sectaire et réductrice par négationnisme dont Madame Taubira parle de l’esclavage a de nauséabonds relents de racisme qui ne surprennent que ceux qui se souviennent qu’elle avait déjà déclaré qu’elle aurait préféré vivre avec des Brésiliens ou des Sud-africains qu’au milieu des Français.
Elle a aussi déclaré récemment au Figaro que « les gens qui me ressemblent sont de plus en plus nombreux. Et il vaut mieux ne pas trop défier ce monde-là« .
On apprend ici qu’elle tiendrait des statistiques racistes lui montrant que la population de couleur sera bientôt plus nombreuse que la population dite « de souche ».
En quoi est-elle moins raciste que Robert Ménard poursuivi pour avoir estimé le nombre des élèves musulmans dans les écoles de sa ville ?
Mais quand elle déclare qu’il ne faut pas mentionner l’esclavage musulman qui a sévi sur l’Europe du VIIIème au XIXème siècle et se poursuit toujours en Afrique et en Asie du Sud-Est au prétexte que « il ne faut pas faire porter aux jeunes issus de l’immigration le poids des crimes de leurs ancêtres« , elle enfreint sciemment l’une des règles premières de l’antiracisme : ne pas avoir « une attitude d’hostilité ou de sympathie systématique à l’égard d’une catégorie déterminée de personnes« .
Jean-Luc Mélenchon est dans le même état d’esprit quand il trouve que « les bruns » sont plus beaux que les blancs.
Le CRAN est un symbole du racisme de gauche.
Pour commencer imagine-t-on les réactions outrées qui auraient jailli si avait été créé en France un « Conseil Représentatif des Associations Blanches de France » ? On eût crié au Ku Klux Klan !
Là, rien, pas un mot pour dénoncer le racisme de ces gens du CRAN qui trafiquent l’histoire pour faire croire à leurs coreligionnaires que ce sont les brillantes civilisations africaines qui ont découvert l’Amérique et l’ont colonisée jusqu’au Pacifique, soufflé à l’Europe toutes ses inventions en la civilisant.
Ces affirmations révisionnistes et racistes on provoqué une réaction en Afrique même : « Les Africains, Amérindiens en parleraient. Où est passée notre tradition de navigation hauturière? Où sont nos chantiers navals. Avec les forêts qu’on a, on aurait pu faire assez de bateaux pour couler 100 fois tous les négriers d’Europe, en particulier le Portugal rayé de la carte par le Maroc en 1578. Les amérindiens confirment-ils car en Afrique, personne ne relate cela« .
Les intellectuels racistes africains évitent cependant de s’en prendre aussi aux Arabes qui ont la même démarche négationniste, s’attribuant tout le mérite de la Renaissance occidentale et méprisant le Moyen-Âge qui a produit les cathédrales.
Le plus étonnant c’est l’aveuglement gauchiste sur le Coran qui définit pourtant de façon claire dans la charia un statut inférieur pour les femmes, les Noirs et les non-musulmans. L’Etat Islamique issu du sunnisme salafiste et wahabite saoudien et qatari nous donne depuis quelques mois de nouveaux témoignages sanglants de ce racisme musulman. En effet, les femmes combattantes que l’on voit parfois (à Kobané entre autres) sont des Kurdes, pas des Syriennes, des Irakiennes ou provenant d’autres pays arabes, et vous noterez l’absence totale de Noirs parmi les djihadistes, car ils en sont jugés indignes par le calife Al Baghdadi.
Les Noirs, c’est bon pour l’Afrique et Boko Haram, mais pas dans les pays arabes.
La mairie de Paris elle-même a produit récemment « une affiche raciste pour « une campagne d’affichage visant à la fois à mettre en avant le travail des cantonniers et sensibiliser le Parisien sur l’écologie des petits gestes. La photo d’une rue, un passant Noir distrait par sa discussion téléphonique jette un emballage à terre. Apparaît alors un employé de la capitale, blanc, qui, avec son balai, nettoie l’outrage. Sacrilège au pays de l’antiracisme.
Le problème, pour le site Internet Le courrier de l’Atlas, spécialisé dans l’actualité du Maghreb en Europe, c’est que cela ne représenterait en rien la réalité des services techniques français. Bien entendu, une telle caricature, en plus d’être puérile, transforme une campagne écologique en politique raciale.
Digne d’une reprise de « Lily », Ibrahim, Malien de 55 ans, déclare dans l’article que « ce sont les Noirs et les Arabes qui nettoient la France, et que sans nous, ce pays serait une porcherie ». Une campagne de la LICRA avait déjà parlé de ce fantasme du « Noir ramasseur de poubelle ». Pourtant, si la « diversité » est présente majoritairement dans les zones urbaines, cela signifie-t-il que le reste de la France est sale, faute d’avoir des nettoyeurs dans les milieux ruraux ? En campagne ou dans les zones périurbaines, les Blancs représentent une forte majorité de ces travailleurs. En font-ils une revendication ? Aucunement.
Tout comme l’ensemble de la classe politique n’est pas forcément âgé et blanc, il serait faux de dire que toutes les personnes travaillant dans le nettoyage sont noires ou arabes.
Caricaturer ainsi un métier s’ancre dans une tactique de victimisation. Nous le prouve la suite de l’article. Après s’être demandé « depuis quand on respecte les Noirs et les Arabes dans ce pays », Moussa nous déclare que son « grand-père est mort pour la France et sa retraite d’ancien combattant était cinq fois moins importante que celle de ses collègues français*. Avec ces affiches, on inverse les rôles. » Il est difficile de voir le rapport direct entre les retraites d’ancien combattant et les cantonniers de Paris, pourtant le lien est fait. Le Français blanc doit être le méchant, celui qui, comme dans la réalité, jette ses papiers à terre et crée les inégalités financières, lui qui hait et humilie. La repentance se cache jusque dans nos poubelles, tout est bon pour saigner la France de sa substance. Le glissement est facile, et sans doute un article plus long nous aurait fait basculer vers la repentance colonialiste.
En réalité, de telles réactions montrent que l’intégration ne marche plus. Tant que l’on aura des personnes qui penseront l’ensemble de la société par le prisme de la couleur ou de la race, le système d’intégration pataugera. Le mot « français » n’est plus envisageable sans un complément. Juif, musulman, chrétien, noir, blanc ou beur ». (Alexandre Durudeau, dans Boulevard Voltaire).
Notons que cette mauvaise habitude de qualifier les Français par la couleur de leur peau ou leur origine ethnique, comme le fait Taubira, s’est considérablement développée depuis les années 1980. Avant ou parlait aussi des Français , des Arabes, des Juifs, des Chinois, des Noirs… mais on en parlait comme on parlait des Bretons, des « Alsacus », des « ventre-à-choux » (les Vendéens) ou des « parigots », pour en plaisanter, et pas par haine raciale sauf des cas plutôt rares. Ce n’était pas accolé systématiquement comme une précision indispensable pour qualifier racialement un individu. C’est la phobie socialiste des blancs et la sympathie systématique des gens de gauche pour les gens de couleur qui ont produit cet effet délétère.
* La retraite des Africains était en moyenne cinq fois moins élevée que celle des Français pour l’harmoniser avec le coût de la vie dans les pays concernés et éviter que les retraités de l’armée aient des revenus parfois supérieurs à ceux des cadres supérieurs, voire des ministres locaux. Les socialistes ont rétabli en 2012 la parité France-Afrique pour les retraites avec une conséquence signalée par Jeune-Afrique : des tensions sociales dans certaines zones rurales surtout, avec de vieux retraités qui gagnent dix ou vingt fois plus que l’ouvrier local et achètent des jeunes femmes pour en faire des épouses de rang inférieur qui sont en réalité des domestiques gratuites, pour ne pas dire des esclaves légales.
Maurice D.