A bien regarder l’évolution de l’épidémie et les réactions en chaîne qu’elle produit, on se rend compte que ce satané virus épouse à merveille les grandes tendances de la géopolitique mondiale.
Jugez plutôt :
1 – Le Coronavirus est lié aux graves lacunes dans le suivi sanitaire et d’hygiène alimentaire de la Chine, pays resté ancré pour l’essentiel dans le Tiers Monde, mais qui a su se forger une vitrine industrielle et high tech rutilante. Pour avoir attiré les multinationales et les banques occidentales, la Chine a réussi à intégrer l’OMC, et à s’y maintenir sans jamais se conformer aux mises à niveaux que cela impose.
Résultat : la Chine exporte du textile, des téléphones, des meubles, des jouets et… le coronavirus.
2 – L’Europe, continent passoire totalement ouvert à tout, est bien sûr la première victime du virus. Et comme de juste, c’est par l’Italie qu’il s’y introduit : c’est dans le nord de la péninsule qu’il y a la plus forte communauté chinoise d’Europe, et le plus de relations d’affaires. En sus, le gouvernement Conte, récemment expurgé de Salvini, a refusé la mise en quarantaine des Chinois, réclamée a cors et à cris par ledit Salvini : il fallait faire oublier la compromission passée avec la Ligue du Nord. Résultat : pour avoir refusé d’ostraciser les Chinois, le gouvernement Italien a réussi l’exploit de faire ostraciser son propre peuple, partout dans le monde…
3 – De l’Italie, le virus s’est répandu au reste de l’Europe. D’autant que, comme de juste, les autres pays se sont refusés, au début, à bloquer les frontières intra-communautaires : il faut sauver Schengen à tout prix, et comme pour l’euro, peu importe ce que ça coûte. Le virus se répand donc à l’Espagne, puis à la France. L’Italie, l’Espagne sont d’ores et déjà débordées au niveau de leur système de santé, et je crains hélas que la France ne fasse pas mieux. Car ces trois pays n’ont rien anticipé, rien prévu, rien vu venir. Et leurs systèmes de santé sont fragilisés par les difficultés économiques et les tensions budgétaires : je crains là encore que la France ne se réveille dans les jours qui viennent sur le niveau réel, et non fantasmé, de son appareil sanitaire. En Allemagne, en revanche, on a déjà tout prévu, qu’il s’agisse du dépistage, des masques, des respirateurs : tout est en ordre de bataille. Bien que le nombre de malades soit important, il y a moins de morts qu’ailleurs. Et le système de santé semble au point : la riche Allemagne, qui aspire depuis vingt ans les industries de ses partenaires Européens, a seule les moyens de faire face. Il aura donc fallu ce tragique événement pour mesurer à quel point l’Union Européenne est une machine au service de la seule Allemagne. Quand aux pays de l’est et à la Russie, ils se trouvent relativement épargnés : fidèles à leur doctrine, ils ont tout de suite bloqué leurs frontières, et sont mis à l’abri.
L’Union Européenne est censée protéger les peuples du vieux continent, faire bloc dans l’adversité, faire le poids dans le monde : c’est ce qu’on nous ressasse depuis trente ans. Mais tout ceci n’est que slogan et propagande. Et la crise du coronavirus l’illustre tragiquement : personne pour venir au secours de Rome en détresse. Et, pour le coup, en laissant l’Italie sombrer, on n’évite en rien la propagation du virus à l’échelle du continent. Et là, c’est chacun pour soi. L’Europe n’est unie que pour imposer des contraintes aux pays membres, jamais pour les aider en cas d’urgence, et cela même si cette aide serait bienfaitrice pour les autres : quand ça va mal, chaque gouvernement veut montrer à son peuple qu’il s’occupe de lui avant tout.
Face à l’inconsistance de l’Union Européenne, les grandes puissances tapies dans l’ombre surgissent, et gagnent des parts de marché. La Chine, la Russie s’empressent de porter assistance à l’Italie : un bon moyen de se faire un précieux allié, le premier pour avoir un soutien important quand viendra l’heure des comptes, et pour remettre à flots une juteuse relation d’affaires, le second pour ouvrir une brèche dans le mur anti-Poutine et les sanctions contre Moscou.
En un mois, le coronavirus aura réussi à catalyser les grandes tendances de la géopolitique mondiale. Et à confirmer avec éclat les carences de la mondialisation et de l’UE, que les déclinistes, antimondialistes et souverainistes parmi lesquels on me classe, n’avaient de cesse de dénoncer, sous les risées et les quolibets…
Olivier Piacentini
Membre du Gouvernement de Relève Nationale
27 mars 2020
C’était delà le projet constructiviste des nazis, de créer cette UE au service de l’Allemagne.
Les électeurs de Macron : Il y a fort à parier que s’il y a des « règlements de compte » ou demandes d’explications, de justifications, beaucoup d’entre eux resteront cois, et ne se vanteront pas de leur choix !
Pour les justifications, ne doutons pas non plus que les médias aux ordres relayeront docilement de fumeuses explications !
Cela pose le problème du sens de la démocratie : le suffrage universel direct pour élire le Président de la République permet à tous de s’exprimer, mais avec quels critères d’appréciation ? Souvenons nous de la candidature de Jean Lecanuet en opposition à Charles de Gaulle aux élections Présidentielles de 1965 : il a été reconnu que nombre de voix se sont portées sur son nom en raison de « sa belle gueule » alors que c’était un homme politique de grande qualité qui avait des visions européennes, et est devenu un excellent Maire de Rouen …
Cela reste vrai aujourd’hui où nous autres, citoyens lambdas, sommes soumis aux discours des uns ou des autres, plus ou moins orientés, soit vers des quêtes égocentriques de pouvoir, ou encore sous la pression d’intérêts économiques majeurs qui peuvent dépasser le cadre du pays (ce qui semble être le cas actuellement), ou enfin dans des cadres purement idéologiques avec leurs excès et limites.
Mais qu’en est-il du bien de peuple ?
Rien de positif dans ces trois cas, et l’on en voit pas d’autres actuellement parce que la grande majorité du dit peuple est influencée tous azimuts, sans avoir la capacité d’y voir clair et de trier « le bon grain de l’ivraie »
Certes, il y a des leaders intéressants, apparemment loyaux qui proposent des alternatives mais restent marginalisés, que ce soit par peur du changement, rejet idéologique, ou indifférence par méconnaissance de leur existence en raison de leur faiblesse d’accès (volontairement entretenue) et également par manque de moyens financiers face aux médias d’information publics.
Il est courant et juste de reconnaître et rappeler que nous méritons les dirigeants que nous avons, et le premier d’entre eux : le Président de la République !
Mais à qui doit-on ce chèque en blanc ? … Aux électeurs bien sûr !… Mais quelles sont les capacités de ces électeurs pour engager le pays et l’avenir par le choix qu’ils font ?
Le charisme, l’apparence, sont les aspects les plus faciles à mettre en avant et qui suffisent à certains – mais qu’en est-il de qualités moins superficielles et moins visibles : Honnêteté, Ambition, Courage, connaissances tous azimuts, culture, pédagogie, pragmatisme, sens du devoir, voire visionnaire avec du « flair » ?
Alors, il y a une majorité qui ne s’investit pas dans l’élection Présidentielle pour des raisons bien diverses, mais quelquefois par honnêteté, se considérant pour partie comme non qualifiée pour choisir.
Et puis, il y a les autres, qui votent : est-ce qu’ils sont capables d’apprécier des critères objectifs sans se laisser porter par des sensibilités superficielles ou idéologiques, voire exacerbées, lesquelles in fine conduisent aux absurdités désastreuses que l’on connait, et ce, depuis plusieurs années.
En 1962 date du suffrage universel direct, cette formule convenait parfaitement dans l’environnement de l’époque : 58 ans après, c’est totalement obsolète, dépassé et cela nous vaut l’accentuation de notre décadence par l’effet du gouvernement Macron, succédant lui-même à celui de Hollande, pas plus noble !
Si cette saloperie de covid 29, pouvait servir à quelque chose, virons le système actuel, et revenons à l’ancienne : chaque Commune a un Maire, à lui d’élire un Conseil Régional, eux-mêmes les Députés, puis Président : on aura davantage de chances d’éviter les incapables, imbéciles et malades dans notre Gouvernement !!! Enfin, bref, un mode qui a déjà existé dans le cadre du suffrage indirect !
Et ça, c’est pas mal… Quoi, on laisse la contagion se répendre dans les banlieues par peur de verbaliser les non confinés ?! A moins qu’on cherche à les exterminer ?
http://www.fdesouche.com/1353683-laurent-nunez-sur-les-banlieues-pas-une-priorite-de-faire-respecter-les-fermetures-de-commerce-et-de-faire-cesser-les-rassemblements-covid19
Il est certain que ce coronavirus est le détonateur qui va faire exploser l’ordre du monde et obliger les peuples à se réveiller de l’anesthésie mondialiste. Le grand virage pour le bien et l’identité des peuples contre les larbins des ultra-riches.
Bonjour, merci pour cette analyse qui nous éclaire sur toutes les lignes de forces en présence !
Je retiens l’extraordinaire « légèreté » des dirigeants mis en place !
Comme Georges Orwell écrivait : « Un peuple qui élit des corrompus, renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice. »
A chacun de nous d’y prendre sa part de responsabilité et lorsque la tempête sera passée; individuellement ou/et collectivement rapidement et fermement prendre les mesures conservatoires nécessaires et utiles au bien commun dans notre PAYS !