» La démocratie est fondée sur la vertu »
(Montesquieu).
L’auteur de « L’Esprit des Lois » nous rappelle que la démocratie exige nécessairement la vertu politique qui se traduit, selon lui, par « l’amour des lois et de la patrie » Mais est-ce bien le cas de notre démocratie ? Cet amour des lois et de la patrie guide-t-il vraiment ceux qui dirigent notre pays, que ce soit au niveau de l’exécutif ou à celui du législatif ?
On peut en douter sérieusement car depuis longtemps la classe politique et les élites qui la nourrissent, ayant probablement oublié ce qu’est la patrie, ont cependant compris comment utiliser à leur profit les failles de ce système de gouvernement loué pourtant par tous les hommes épris de liberté et d’égalité. Ces élites ont choisi de faire de la politique une profession, un métier fort éloigné de ce qui devrait être une vocation tournée vers le service de la collectivité. Elles en vivent donc, et cela leur permet de bénéficier d’une rente de situation confortable à laquelle elles s’accrochent. Cela dit, elles semblent de plus en plus oublier le rôle noble du politique en confondant allègrement le bien commun, l’intérêt de l’État et de la Nation avec leurs ambitions personnelles, leurs intérêts propres ou ceux de leur parti.
C’est ainsi qu’il y a bien longtemps que le peuple est écarté et n’a pas son mot à dire sur des sujets capitaux qui conditionnent pourtant son avenir. Mais ces sujets – dérangeants – ne doivent pas être évoqués, ce ne serait pas respectable. Alors, à défaut de traiter les problèmes, on occupe la scène en abusant de la communication sur des sujets secondaires avec la complicité de la majorité des médias qui orientent l’information ou la manipulent, en occultant ce qu’il n’est pas souhaitable que le peuple sache, en divisant les Français selon le principe « diviser pour régner » sur des sujets de société et en lançant, avec une anticipation scandaleuse et éhontée, la campagne pour l’élection présidentielle.
Ce n’est pas ce que le citoyen attend des partis politiques et des gouvernants. Ce n’est pas ainsi qu’on sert les intérêts de l’État et de la Nation et qu’on œuvre pour le bien commun. L’essence du politique n’est-il pas, en effet, d’assurer la sécurité à l’extérieur et la concorde à l’intérieur en maintenant une certaine cohérence interne de la société ? Force est de constater qu’on est aujourd’hui non seulement loin de cette vision des choses mais qu’on s’achemine progressivement mais sûrement vers une fracture identitaire qui conduira à la violence et donc à l’affrontement en raison du flux permanent et injustifié de cette immigration massive, non contrôlée, dont la culture et la religion (l’islam) invalident tout espoir d’intégration, et à plus forte raison d’assimilation. Le pire est que nos élites politiques l’ont bien compris mais que, pour certains, ils ont renoncé à modifier le cours des choses par lâcheté, par manque de courage, tétanisés par le discours des procureurs de la bien-pensance et que, pour d’autres, ils le favorisent cyniquement par simple calcul politicien à court terme qui s’apparente à de la trahison à l’égard de la nation française. Dans les deux cas, c’est un suicide de la nation qui est organisé.
Rappelons tout d’abord ce qu’est la patrie puisque ce mot a disparu du langage d’une grande partie de nos élites politiques.
La patrie s’identifie au patrimoine, c’est à dire à l’ensemble des biens que nous avons reçus de nos pères en héritage. C’est donc à la fois l’héritage et la situation patrimoniale qui en découle. C’est pourquoi le concept de patrie établit bien un lien réel entre l’aspect spirituel et l’aspect matériel, c’est à dire entre la culture et le territoire. Il mêle donc les valeurs et l’aspect spirituel qui composent la culture d’une nation. Cela dit, le lien entre la paternité et la descendance explique pourquoi le patriotisme (à ne pas confondre avec le nationalisme) est une valeur morale et pourquoi ce patrimoine spirituel transmis par nos parents crée en nous le devoir de respect et d’amour pour tout ce qui fait partie de la patrie, à savoir son histoire, ses traditions, sa langue. Et de cette valeur qui cimente la nation découle un autre principe qu’il ne faut pas oublier, la fidélité, notion essentielle qui participe à l’unité d’un peuple. Car c’est par la fidélité à cet héritage qu’on transmet ce qu’on a reçu à ceux qui viennent après nous.Cette transmission à la descendance est essentielle et vitale.
Il n’y a là rien de xénophobe ou de raciste. C’est ce qui permet à tout peuple, à toute nation d’exister.
Alors, pour ceux qui contesteraient ce constat de dérive criminelle qui consiste à encenser l’immigration au détriment, voire contre le peuple français, il convient de poser le problème en leur demandant de répondre de façon objective à quelques questions simples, puis à en tirer les conséquences. Mais nos gouvernants et les représentants du peuple sont-ils prêts à le faire ? Il faut qu’ils soient conscients que cela se terminera mal car le laxisme, le manque de courage ou le déni de réalité conduiront naturellement à l’éclatement de la nation, et ce pour au moins trois raisons : le flux migratoire permanent, la démographie compte tenu du taux de natalité de cette immigration, sa culture et sa conception rétrograde de la société.
Car, enfin, l’islam est-il compatible avec la démocratie et avec nos valeurs ? La réponse n’est pas évidente et il ne suffit pas de répondre oui ou de l’affirmer, comme on l’entend régulièrement chez certains.
- En effet, l’islam admet-il la séparation du spirituel et du temporel, du sacré et du profane ? La réponse est non. C’est indubitablement contraire à nos valeurs et à notre culture.
- L’islam admet-il la laïcité ? La réponse est non, ce qui est également contraire à nos valeurs. Il faut rappeler que la loi de séparation des églises et de l’État de 1905 a été imposée par la force aux chrétiens, dans un pays de tradition catholique depuis la fin du Vème siècle. Reconnaissons ici que le christianisme a rendu possible l’instauration d’un espace politique autonome en Occident. Et s’il fallait trouver une seule explication au développement des nations occidentales dont les racines plongent précisément dans le christianisme, c’est bien là qu’il conviendrait de chercher. C’est de cette tension permanente entre foi et raison qu’a jailli l’esprit de liberté qui a amené l’Occident au stade de développement qui est le sien aujourd’hui, tout ce qui a finalement cruellement manqué à d’autres civilisations comme l’islam en particulier et qui les a maintenues et les maintient dans la misère et l’obscurantisme. Les flux migratoires vers nos pays en sont la confirmation. La laïcité est donc bien le moteur du progrès.
- Pour l’islam, la femme est-elle l’égale de l’homme ? La réponse est non et, là encore, c’est une donnée fondamentale inacceptable et contraire à nos valeurs et à notre culture.
- La charia, la seule loi reconnue de ceux qui se réclament de l’islam est-elle compatible non seulement avec la République française mais avec la démocratie ? La réponse est encore non, mille fois non.
Comment donc, dans ces conditions, ces deux cultures pourraient-elles être compatibles sur un même sol ? Ne pas vouloir le comprendre, vouloir cacher la réalité nous conduira inévitablement à une nouvelle guerre de religion et donc à une guerre civile pour être en mesure de dominer l’autre ou de ne pas être dominé par l’autre, ce qui revient finalement au même.
Alors, pour essayer de contourner la difficulté et occulter cette différence rédhibitoire, certains nous parlent d’islam modéré, ce qui est un non-sens.
En effet, il suffit de se reporter aux textes pour bien comprendre que l’islamisme – que certains voudraient opposer à l’islam – est contenu dans l’islam. Il est l’intégralité de l’islam. C’est l’application à la lettre de tout le Coran. C’est ce qu’appliquent les musulmans fondamentalistes, intégristes et autres djihadistes, y compris ceux, adeptes des Merah, des Couachi, des Coulibaly, qui vivent sur notre sol et qui sont de plus en plus nombreux. C’est ce que vient d’appliquer Yassin Salhi en égorgeant et en arrachant au couteau la tête d’un innocent en Isère. On peut éventuellement parler de pratique modérée de l’islam, mais pas d’islam modéré. Tout le problème est là.
Sachons nous prémunir d’un drame prévisible en tirant les enseignements de l’histoire. Le cas des chrétiens d’Orient, peu enviable aujourd’hui face à l’intolérance et à la barbarie, devrait faire réfléchir alors que le christianisme est né dans cette région du monde, il y a plus de deux mille ans, bien avant l’islam. Le cas du Kosovo est également emblématique. Cœur historique de la Serbie, il est récemment devenu indépendant par la volonté d’une population devenue majoritairement musulmane en quelques décennies seulement du fait de l’immigration albanaise dont le taux de natalité était supérieur à celui des Serbes qui ont dû fuir leur terre.
Partant de cette vérité cruelle mais implacable, on ne peut pas laisser faire n’importe quoi dans notre pays en ne voulant pas traiter ce problème qu’il faut, au contraire, aborder résolument sans plus tarder, avec mesure mais avec fermeté. C’est d’ailleurs l’intérêt de nos compatriotes musulmans qui ont réussi leur intégration. Il devient urgent maintenant de stopper cette islamisation rampante et injustifiée de notre pays. Car ce sont des bombes à retardement qui ont déjà pris racine et qui se développent, et qui exploseront tôt ou tard.
C’est déjà fait d’ailleurs pour certaines et celle particulièrement meurtrière de janvier 2015 n’a constitué en fait qu’un aperçu de ce qui attend les Français qui pourraient découvrir et subir l’horreur de nouveaux types d’attentats encore inconnus dans notre pays. Et il faut bien être conscient que c’est l’école de la République qui crée ces monstres, cette école qui est devenue le creuset de la libanisation future de la France. C’est dire s’il est urgent de la réformer !
Un certain nombre de principes doivent donc être appliqués dont celui de précaution. C’est pourquoi un responsable politique ne peut pas être un citoyen comme les autres car on ne fait pas de politique avec de bons sentiments. Son rôle, sa responsabilité lui interdisent de se laisser guider par l’émotionnel et le compassionnel démagogiques à ce niveau car il doit se projeter, avoir une vision à long terme – c’est à dire bien au-delà du mandat qui lui a été confié – qui tienne compte des intérêts du pays et de son peuple. Il doit donc toujours envisager le pire pour qu’il ne se produise pas s’agissant notamment de la sécurité de la nation et de son unité, cette dernière étant conditionnée par son identité.
Il est donc indispensable d’en tirer les conséquences pour rompre ce processus criminel engagé à marche forcée qui conduit à la fracture de notre identité et à l’affrontement. Un certain nombre de mesures doivent donc être envisagées et appliquées.
- Il faut tout d’abord rappeler solennellement à tous que la France a au moins deux mille ans d’histoire qui reposent sur ses racines gréco-romaine et chrétienne. La chrétienté en a même fait la fille aînée de l’Église par le baptême de Clovis. Alors, certes la sécularisation est passée mais il n’en demeure pas moins qu’elle reste une terre de tradition catholique. C’est son héritage historique, spirituel et culturel, auquel nous devons rester fidèles en le transmettant à notre descendance, n’en déplaise à certains qui considèrent que rappeler les racines chrétiennes c’est faire une relecture historique frelatée qui aurait rendu la France peu à peu nauséeuse. Ils oublient ainsi ou n’ont pas compris que c’est précisément le christianisme qui a conduit à la laïcité en séparant le spirituel du temporel, ce que refuse l’islam et qui pose donc problème. Ce qui est nauséeux c’est de renier les racines chrétiennes de la France. Alors, ceux, de culture différente de la nation française qui nous ont rejoints (ou qui nous rejoignent), l’ont fait par choix – personne ne les y a forcés – et on est donc en droit d’attendre d’eux qu’ils fassent l’effort nécessaire pour intégrer notre société en se soumettant à nos lois, à notre mode de vie et à nos traditions. C’est ainsi que leur descendance s’inscrira dans la nation française et s’appropriera ses valeurs. Cela doit leur être précisé et ceux qui ne sont pas prêts à l’accepter n’ont pas leur place dans notre pays et sont invités à le quitter pour un pays musulman.
- Il faut ensuite appliquer un principe de précaution pour éviter une catastrophe annoncée: refonder notre politique d’immigration et envisager un moratoire portant sur plusieurs années sur l’accueil de ressortissants de pays de culture modelée par l’islam (à l’exception des réfugiés politiques et des étudiants). C’est en effet le droit du peuple français de dire (au besoin par référendum) qui et combien d’étrangers il souhaite accueillir sur la terre de ses ancêtres ; supprimer le regroupement familial ; réformer notre code de la nationalité (durcir les conditions d’attribution et supprimer son obtention automatique à 18 ans) ; supprimer la double-nationalité à l’exception des ressortissants de l’Union européenne ; fermer les mosquées salafistes et les écoles coraniques qui distillent la haine de tout ce qui n’est pas musulman; réformer notre politique familiale pour éviter de favoriser la natalité chez les étrangers.
- Enfin, un troisième volet portant sur l’application stricte de la loi, y compris par la force : expulsion des clandestins (ils sont hors-la-loi) et suppression de l’AME qui n’aura plus de raison d’exister ; expulsion des familles polygames vers leur pays d’origine (50 000 familles hors-la-loi) au besoin en leur accordant une aide au départ; expulsion effective des déboutés du droit d’asile (entre 40 000 et 50 000/an) ; application d’un vrai droit d’asile, réservé aux seuls réfugiés politiques ; réforme rapide du fonctionnement de Schengen qui n’a pas été créé pour la libre circulation au sein de l’Union européenne des clandestins ; application stricte de la loi sur le port de la burqa : il n’est pas admissible de devoir subir la présence de tels accoutrements vestimentaires qui agressent nos consciences sans compter les risques sur son utilisation pour commettre des attentats (comment les accepter par exemple dans un restaurant sur les Champs Élysées parce que la police, présente, n’applique pas la loi ?; comment accepter la présence de femmes en burqa dans une tribune officielle au cours d’une cérémonie militaire récente dans une enceinte militaire à Brest ?) ; arrêt du cofinancement de la construction des lieux de culte, notamment des mosquées, par les mairies et associations qui ne respectent pas la loi ; suppression du subventionnement du culte musulman par la taxe versée aux imams dans les abattoirs halal (subventionne-t-on le culte catholique dans les autres abattoirs ? Non, alors évitons les discriminations) ; interdiction du subventionnement du culte musulman par des pays étrangers (Maghreb, Pays du Golfe) et renvoi des imams étrangers dans leur pays; réforme de l’école en supprimant les ELCO (Enseignement de la Langue et de la Culture d’Origine) véritable frein à l’intégration des jeunes immigrés et enseignement de notre Histoire de France non révisée, car la repentance, ça suffit.
On peut ajouter à cette réflexion indispensable, l’actualité étant ce qu’elle est, le problème des clandestins qui traversent la Méditerranée. Depuis le début de cette année c’est plus de 120 000 clandestins qui ont été recueillis. Et ce ne sont pas des chrétiens ou des minorités persécutés ayant fui leur pays. Dans cette affaire, l’Union européenne et donc nos dirigeants se montrent non seulement incapables de gérer efficacement une telle situation mais adoptent des mesures suicidaires. Au lieu d’établir un blocus maritime au plus près des eaux territoriales africaines, on envoie les bâtiments des marines européennes à la limite des eaux territoriales libyennes pour recueillir des milliers de clandestins quotidiennement. C’est une pure folie. D’autant plus que parmi ces clandestins se mêle un contingent non négligeable de djihadistes (l’État islamique l’a promis et le fait) et les fameux passeurs que l’Union européenne veut combattre sont en fait des États (Libye, Turquie, État islamique) qui organisent cette invasion. Alors, nos dirigeants vont-ils continuer à commenter l’actualité au lieu d’agir ? Quant au Haut commissaire de l’ONU pour les réfugiés qui déclare que l’UE est en mesure d’accueillir un million de personnes, peut-être pourrait-il les diriger plutôt vers les pays du Golfe (Arabie saoudite, Qatar…) de même religion plus adaptés à leur culture.
La situation est grave et on peut constater où ont conduit seulement quatre décennies de laxisme, d’angélisme, de manque de courage, de déni de réalité pour certains, et de cynisme, de calcul bassement politicien pour d’autres. Pour conquérir et conserver le pouvoir, nos élites politiques ont sacrifié les intérêts de la nation qui relèvent d’une vision à long terme à celui de leur obsession et de leur appétit du pouvoir et de ses privilèges, qui ne relève, lui, que du court terme.
Il serait peut-être utile, voire nécessaire et salutaire d’insuffler un peu d’esprit militaire dans la gouvernance de notre pays. Il est, en effet, temps de cesser de plonger dans la désespérance le peuple français qui constate, impuissant jusque là, qu’on favorise lâchement et de façon injustifiée la mutation de son identité.
26 juin 2015
Général (2s) Antoine MARTINEZ