NOUS SOMMES EN GUERRE CONTRE L’ISLAM SALAFISTE (L’Imprécateur)

Ce que la presse appelle « l’attentat terroriste de l’Isère » est bien un attentat, techniquement parlant de type terroriste et il s’est passé en Isère, c’est incontestable. Pourtant il a une toute autre dimension que la presse tente d’occulter, à l’instigation peut-être des autorités politiques effrayées par la responsabilité qu’elles prendraient en prononçant le mot juste, ainsi que l’a fait observer le journaliste Mohamed Sifaoui dans l’émission C dans l’air – Terrorisme : vendredi noir du vendredi 26 juin. Une observation qu’ont validé les trois autres intervenants, le juge Jean-Louis Bruguières, Pierre Martinet de la DGSE et l’historien Alexandre Adler. Ce mot juste, c’est « déclaration de guerre ».

Il ne s’agit pas en effet que d’une attaque contre une usine, ou du meurtre d’un employé sur son employeur. Si ce n’était que cela, le ministre de l’Intérieur ne se serait pas rendu sur place toute affaire cessante après avoir donné l’ordre aux forces de police de tenir les journalistes à l’écart de la scène du crime jusqu’à ce qu’il les ait briffé sur ce qu’il fallait dire. Si ce n’était vraiment que cela, le président de la République n’aurait pas interrompu les entretiens qu’il avait à Bruxelles avec la chancelière allemande et le premier ministre grec pour rentrer précipitamment à Paris tenir un Conseil restreint à l’Elysée.

S’ils l’ont fait c’est qu’ils ont perçu la dimension exceptionnelle de l’acte du criminel (présumé bien sûr) Yassin Salhi et de tout ce qu’il implique.

Le fait même que le ministre de l’Intérieur ait aussitôt livré son nom, alors que la procureur de la République de Paris n’en donnait que l’initiale, est le signe qu’il a voulu montrer aux Français la nature du danger. En effet, Salhi est un nom arabe formé à l’aide du suffixe d’appartenance -i ajouté au nom Sâlh (celui qui est pieux, intègre, vertueux).

Ce crime prend une dimension nationale parce qu’à ses deux aspects visibles, le meurtre et l’attaque de l’usine, s’ajoute une procédure et une signature qui authentifient la déclaration de guerre. Certes, elle ne s’est pas faite à l’ancienne, avec un diplomate en mission remettant officiellement aux autorités du pays un document déclarant en toutes lettres « pour telle raison nous vous déclarons la guerre », ou bien par l’entrée en force sur le territoire de la patrie d’une armée étrangère en armes.

Elle signifie : nous vous avions prévenu depuis la plage libyenne où nous avons égorgé vingt-deux coptes égyptiens que nous vous déclarions la guerre, que nous enverrions sur vos côtes 500 000 migrants parmi lesquels de nombreux djihadistes, vous n’en avez pas tenu compte, et bien maintenant vous le savez, nous sommes chez vous et le pire pour vous est que notre messager n’est pas un étranger, il est de nationalité française.

Dès vendredi après-midi sur iTélé, deux ou trois « experts » dont l’éditorialiste en désinformation Claude Askolovitch, nous ont joué sur un air maintes fois entendu un joli petit morceau de déculpabilisation. Leur préoccupation centrale était de dédouaner le terroriste salafiste Yassin Sahli de tout engagement religieux. Ils n’avaient à ce moment-là aucune autre information vérifiée que le fait que le terroriste avait décapité sa victime en encadrant sa tête de deux drapeaux comportant la chaada, la profession de foi musulmane, mais ils mettaient une ardeur incroyable à nous convaincre que cet acte barbare n’avait rien à  voir avec l’islam. Ni avec le terrorisme d’ailleurs puisqu’ils nous laissaient entendre qu’il s’agissait sans doute l’acte isolé d’un dément !

Il est vrai que privilégié au départ, le mobile terroriste est aujourd’hui atténué par le fait que Salhi a confessé de vives tensions entre lui et son patron, l’homme de 54 ans dont la tête a été retrouvée sur la grille de l’usine Air Products.

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Une violente dispute aurait même éclaté entre les deux hommes quelques jours avant les faits. Un employé d’ATC, la société de transport dans laquelle travaillait Salhi, a révélé aux enquêteurs que ce dernier a fait tomber une palette lourdement chargée de matériel informatique. «Cette déposition atteste que l’intention première de Salhi semble bien de tuer son patron mais, puisqu’il est fortement radicalisé depuis dix ans, il l’a fait selon l’imagerie jihadiste», explique à Libération une source policière.

On est là dans la logique voulue par le gouvernement depuis que des crimes liés à l’islamisme ont lieu en France : minimiser par tous les moyens la part de l’islam dans l’acte du ou des tueurs afin de « ne pas stigmatiser toute une communauté ». L’intention est bonne de ne pas vouloir envenimer le conflit, mais le résultat est inverse à ce qui est voulu : trop d’indulgence répétitive envoie le message d’une complicité voulue avec les crimes de l’islam extrémiste des salafistes.

Pourquoi prétendre que « l’intention première… semble de tuer son patron« , ce que rien ne prouve, quand il apparaît au contraire à ceux qui connaissent l’islam que l’intention première était de commettre un attentat conforme aux directives de l’Etat Islamique, ce que démontre toute la scénographie du crime, la tête coupée du patron n’étant qu’un accessoire ayant permis à Yassin Sahli d’assouvir à cette occasion sa vengeance en montrant à E.I. qu’il est digne de confiance.

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L’appartenance de Yassin Sahli au mouvement salafiste est incontestable. Il est apparu dans les radars des services de renseignement en 2004 pour ses liens avec la mouvance salafiste de Pontarlier. En 2006, l’homme fait même l’objet d’une fiche S. Réservée aux individus menaçant potentiellement la sécurité nationale, cette classification implique notamment de signaler tout passage à la frontière de l’individu ciblé. Mais, « faute d’éléments probants », le fichage de Salhi n’a pas été renouvelé et sa surveillance levée en 2008. En 2010-2011, Yassin Salhi a confié à Sébastien, son éducateur en techniques de combat, être parti dans une école coranique en Syrie. Un séjour sur lequel les services de renseignement cherchent actuellement des informations pour le confirmer. En 2012, Y. Sahli est repéré en raison de ses relations « avec un individu qui apparaît de façon périphérique dans l’entourage du groupe Forsane Alizza », un groupuscule radical islamiste créé en 2010 à Nantes, ville très islamisée avec ses dix mosquées, prêchant l’action armée et pour cette raison dissous en mars 2012 par le gouvernement Sarkozy qui commençait à lutter efficacement contre l’islamisme. Enfin, sa voisine de palier à Besançon contacte la gendarmerie en 2014 pour signaler des réunions d’appartement au sein desquelles le jihad en Syrie et au Mali a été évoqué. Selon Sébastien, sa personnalité complexe laissait craindre un passage à l’acte : «C’était une bombe à retardement […]. Il était dangereux pour lui-même et pour les autres. Il ne se battait pas, il faisait la guerre», explique-t-il au Parisien.

Exactement ce qu’a dit Mohamed Sifaoui : « tous  les salafistes sont potentiellement dangereux« , surtout ceux qui paraissent les plus inoffensifs.

Cet homme si gentil, si bon voisin qui jouait au foot et promenait ses enfants, a tué son patron et l’a décapité, puis il a exposé sa tête, mais sans oublier de prendre une première photo, puis une seconde en posant à côté de la tête de sa victime. Ce selfie, qui a été envoyé à un numéro canadien via la messagerie WhatsApp, est finalement parvenu à Sébastien-Younès V., originaire de Vesoul (Haute-Saône) qui se trouve en Syrie depuis 2014, dans les rangs de l’Etat Islamique.

Il y en France environ 80 mosquées connues comme salafistes ou tabligh. Il serait temps de les surveiller étroitement, de ficher tous ceux qui les fréquentent. Interdire aussi la construction en France d’écoles coraniques salafistes, comme celle de Brest (830 000 euros à charge des contribuables bretons), dirigée par l’imam salafiste Rachid Abou Houdeyfa. De son vrai nom Rachid El Jay.

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L’imam est né en 1980 et a grandi à Brest, il est protégé de la colère des Brestois par le maire socialiste et le très obéissant Le Télégramme qui jamais avare de désinformation soutient que « le salafisme est le meilleur rempart contre le djihadisme« .  Et il semble que le premier ministre ait la même vision erronée de l’islam salafiste, celui de l’État Islamiste, pourtant universellement reconnu comme fauteur de guerres et de crimes odieux.

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Arrêter cette dérive collaborationniste avec l’ennemi terroriste salafiste qui a déclaré la guerre à la France serait la première chose à faire avant d’envisager des mesures sévères d’expulsion vers leurs pays d’origine avec interdiction de retour, cela bien sûr avec une mesure de regroupement familial à rebours.

Le problème est que le premier ministre, arc-bouté sur la doctrine du club de Bilderberg dont il est membre (on dit « invité ») reste positionné sur la ligne stratégique imposée par le Département d’Etat US. Le gouvernement français adopte progressivement une réorganisation sociale multiculturaliste de type américain. Ce que l’on nomme la « doctrine Rivkin, » du nom de l’ambassadeur des USA en poste à Paris entre 2009 et 2013.

Cette ligne prévoit une gestion politique des populations immigrées, essentiellement musulmanes, selon le principe du cloisonnement religieux et identitaire. Une sous-traitance est donc mise en place, avec l’aide des pétromonarchies du Golde, Qatar en tête. C’est cette ligne qui a été récemment abordée au ministère de l’intérieur en présence de Manuel Valls. Le premier ministre français s’est ainsi affiché en compagnie de l’UOIF, l’organisation des Frères Musulmans financée par le Qatar. Les Frères Musulmans soutiennent le mouvement radical Hamas, mais sont aussi liés à Erdogan et à l’AKP en Turquie dont on sait qu’il arme l’Etat Islamique en Syrie et en Irak, contre les Kurdes notamment. Admirez la logique de notre politique étrangère et de notre lutte contre le terrorisme !

Donc, le gouvernement et le président socialiste n’oseront pas prendre le risque de fâcher une partie de l’électorat musulman, dont la majorité serait pourtant probablement soulagée qu’enfin des mesures soient prises pour leur permettre de vivre sans le soupçon permanent qu’ils sont complices des crimes salafistes. Il est certain que les musulmans bien intégrés voient d’un mauvais œil ce laxisme vis à vis des mouvements extrémistes de l’islam. Si un jour les Français (de souche) se révoltent, ils savent qu’ils en seront les premières victimes.

À moins, mais c’est fort peu probable, que notre « élite » politique ait peur des représailles que leur promet le Coran, 5, 33, (contre les ennemis de l’islam) : « La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas ; et dans l’au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment ».

L’Imprécateur

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