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Cette vidéo exceptionnelle a été réalisée par l’Institut Iliade.
Visionnez-la attentivement, et diffusez-la au maximum.
Mieux qu’un long discours, sans haine, mais sans concession, elle dit ce qu’est l’Europe, notre Europe : son histoire, ses coutumes, ses peuples.
Elle dit aussi clairement ce que nous voulons qu’elle devienne.
Cette vidéo a été intégrée à la vidéothèque de Minurne.
« …Ils viennent jusque dans nos bras
Égorger nos fils et nos compagnes… »
Le moment est venu d’écouter notre hymne national et de se lever à son injonction, Aux armes citoyens !
En effet, contre nous l’étendard sanglant de la tyrannie islamique s’est levé.
Et les nouvelles du front ne sont pas réjouissantes.
Comme celui de 1939, le gouvernement socialiste minimise le danger. « D’accord, disait-il, les nazis sont en Pologne… en Tchécoslovaquie… en Belgique, mais dormez tranquilles, citoyens, le parti national-socialiste allemand est avant tout socialiste et la France a un gouvernement socialiste ; de plus les communistes sont les alliés des nazis et l’extrême gauche trotskyste est prête à collaborer par pacifisme ; pourquoi voudriez-vous qu’ils viennent jusque chez nous ? »
Aujourd’hui, c’est le même langage : « D’accord, les islamistes sont aux portes de l’Europe et de la France… en Syrie… en Libye… un peu déjà en Tunisie et dans nos cités aussi, mais dormez tranquilles citoyens, l’État islamiste est avant tout musulman et notre gouvernement aime les musulmans. Et même si Daech fait le djihad guerrier, il ne faut pas faire d’amalgame avec les terroristes et les islamophobes qui sont nos vrais ennemis ».
En 1939, l’armée française était en déliquescence. Le général de Gaulle avait alerté le gouvernement socialiste sans obtenir de réaction, « ne vous inquiétez pas, répondaient les politiques, nous avons « la ligne Maginot » ! Nous connaissons la suite.
Aujourd’hui, l’armée française est pleine de courage et de militaires compétents, mais à nouveau hors d’état d’affronter une guerre longue, faute de moyens humains, financiers, et matériels.
Celui qui le dit est le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées dans son « Compte-rendu d’audition sur le projet de loi actualisant la programmation militaire pour les années 2015 à 2019 et portant diverses dispositions concernant la défense ».
Que dit-il au juste ?
« Renforcer le budget de la défense est strictement nécessaire…
10 000 hommes ont été déployés en quelques jours en janvier dernier après les attentats parisiens. Ce déploiement sans précédent s’inscrit désormais dans la durée avec les 7 000 soldats de l’opération Sentinelle« .
Autrement dit, l’ennemi est dans nos murs et il faudra du temps pour en venir à bout, nous sommes en guerre et pour longtemps. « Sur l’emploi des armées sur le territoire national en protection de la population, une nécessaire réflexion doit être poursuivie : quel cadre, quelles missions, quelle coopération avec les forces de sécurité intérieure ? »
Comprenez : l’armée veut bien agir, mais il faut lui désigner clairement l’ennemi, ce qui n’est pas fait parce que, comme le dit le journaliste et historien de l’islam Mohamed Sifaoui, « le politique a peur des mots justes« . Il a peur de nommer la branche dure du sunnisme, l’islam salafiste dont « tous les membres sont potentiellement dangereux« (Mohamed Sifaoui).
De plus, « plus de 8 000 hommes et femmes de nos armées sont actuellement déployés en opérations extérieures… sur des zones aux dimensions très importantes, qui mettent sous tension nos moyens de transport aériens avec une surconsommation de leurs potentiels. La zone d’opération au Sahel représente, à elle seule, près de 8 fois la superficie de la France… Les conditions d’engagement sont extrêmes… provoquent également une usure accélérée de nos matériels… Pour les matériels terrestres, 20 % d’entre eux qui rentrent en panne au retour de l’opération Barkhane sont irréparables… le Président de la République a décidé de réduire de 18 750 la déflation des effectifs du ministère d’ici 2019. Je rappelle d’ailleurs que ce n’est pas une augmentation des effectifs, mais bien une moindre baisse ; nous aurons en 2019 moins de militaires professionnels qu’en 1996« .
L’Armée de Terre, et aussi l ‘Armée de l’Air et la Marine manquent cruellement de moyens : « l’entrainement minimum n’est plus possible » et le moral des militaires s’en ressent.
Pour le Financial Times de Londres : « Presque six mois que policiers et gendarmes français appliquent le plan Vigipirate, niveau “alerte attentat”. Les équipes s’épuisent. Surtout que la menace rôde toujours, comme l’a montré l’attentat de Saint-Quentin-Fallavier« .
Nos responsables politiques en sont toujours à la notion de guerre menée entre États avec des armées qui s’affrontent face à face. Nous ne sommes pas en guerre, disent-ils (Valls excepté, mais lui non plus n’ose pas nommer l’ennemi).
« Si, répond le général André Desportes, ce n’est pas parce que les guerres d’hier opposaient des Etats que les guerres actuelles ne sont pas des guerres. Le principe de la guerre est d’échapper à ses modèles… Ceux qui viennent commettre des attentats en France menacent nos vies et nos intérêts : le terrorisme militarisé. Un jour il s’appelle Al- Qaida, un autre un djihadiste de retour d’Irak« .
L’Europe – c’est son grand mérite – a fait cesser la guerre continentale depuis 70 ans, et c’est tant mieux. Mais cette longue paix a fait croire que la guerre était une chose du passé. Tous les gouvernements d’Europe, sans exception, ont construit une partie de la prospérité en rognant sans cesse sur les budgets militaires.
Les 28 pays de l’Europe d’aujourd’hui n’ont plus que 1,5 millions de militaires dont peu (France et Grande-Bretagne exceptées) sont réellement efficaces quand les Etats-Unis à eux seuls et malgré l’absence de menace directe sur leur sol en ont 1,7 million, la Russie 1,3 million plus 3 millions de réservistes bien formés, la Chine 2 millions plus 318 millions d’hommes (!) qui ont suivi une formation militaire. La Suisse, pays pacifique par excellence, a, en rapport à son nombre d’habitants, quatre fois plus de militaires que la France, ce qui ne l’empêche pas dans le même rapport d’être deux fois plus riche avec un SMIC à 3 260 euros.
« Les Français imaginent que, parce qu’ils ont tué la guerre chez eux depuis soixante-dix ans (ex-colonies exceptées), la guerre est morte. C’est faux ! Ils doivent prendre conscience de la montée des périls. Le feu a pris autour de l’Europe, de l’Ukraine à la Mauritanie… De l’Europe au Sahel, la guerre peut prendre toutes les formes, y compris celles que nous n’imaginons pas. Jusqu’au dernier avatar en date, Daech. Car l’Etat islamique associe le meilleur de la symétrie et le pire de l’asymétrie, avec d’un côté l’affrontement conventionnel (les chars Abrams volés aux forces irakiennes), et de l’autre la plus haute sophistication dans l’horreur« .
Il est donc indispensable que l’Europe et la France en particulier se réarment. Cela dit, l’outil militaire n’est pas la seule réponse à une agression comme celle que nous vivons, la preuve en est que « nous entrons par obligation dans des conflits que nous sommes incapables de gagner, comme au Sahel, soit nous les fuyons piteusement comme en Irak, voire en Afghanistan« .
L’autre réaction à avoir, c’est la conscience de notre identité et l’envie de la défendre. Il nous faut dire clairement aux peuples qui viennent en Europe qui nous sommes avec nos histoires nationales et nos religions, nos sociétés et nos cultures.
Il faut les prévenir que, soit ils les acceptent et s’y conforment, soit ils rentrent chez eux. Dans le premier cas nous les accepterons comme nous en avons accepté tant d’autres avant eux, mais nous ne nous plierons pas à leurs lois et leurs coutumes sociales, surtout s’il s’agit ce celles qui, comme la charia, seraient la source d’une régression sociétale mortelle pour nos quinze derniers siècles de progrès social et culturel. Notamment les deux derniers dans lesquels des révolutions et des luttes sociales longues et dures ont permis à nos sociétés de réaliser l’égalité hommes-femmes, la séparation du religieux et de l’État qu’on appelle laïcité, la fin de la lutte des classes par l’égalité des chances, la maîtrise de la fécondité, la liberté d’opinion, de parole et de culture que garantissent la plupart des Constitutions européennes et notamment la nôtre.
« La guerre, c’est l’affrontement des volontés humaines. Les hommes vont toujours chercher à contourner la force de l’ennemi et l’attaquer par d’autres voies, mais il s’agit toujours de la guerre des hommes » (Général Vincent Laporte).
L’Imprécateur