Bien que cet héritage moral ait été occulté par Chirac – confondant laïcité et culture – (quelle faute originelle !) quand il s’est agi de les évoquer dans le Traité Constitutionnel Européen, les racines chrétiennes, éléments essentiels de la culture et de la civilisation occidentales, constituent l’un des piliers fondateurs de nos valeurs. Qu’on le veuille ou non, qu’on soit croyant ou non, pratiquant ou non, nous et nos pères avons, depuis notre naissance, baigné dans les valeurs de charité, de partage, de fraternité, d’amour et d’espérance qui nous ont été léguées par le christianisme.
Il se trouve aujourd’hui que la crise que nous traversons est – notamment – une crise de civilisation. Que celle-ci en soit la cause ou l’une des conséquences importe peu, la ligne de fracture passe aujourd’hui par ce conflit millénaire qui nous oppose à l’islam.
Cette conférence est particulièrement importante, en ce sens où le Père Pagès, théologien, l’a ciblée sur l’un des points fondamentaux du conflit entre le christianisme et l’islam et qui en est devenu le fer de lance : le blasphème.
Ce n’est pas seulement l’homme de Dieu qui s’exprime, c’est aussi le philosophe, héritier des Lumières et du bon sens, qui analyse les contradictions inhérentes à l’islam, montrant finalement la vacuité de la notion de blasphème.Vous trouverez, à la fin du texte, la vidéo complète de cette conférence du Père Guy Pagès, que nous tenons à remercier ici pour l’autorisation de publier.
Marc Le Stahler
L’accusation de blasphème, motif de persécution des non-musulmans, et des chrétiens en particulier, est l’instrument par lequel l’islam se protège de tout questionnement risquant de le remettre en cause (Coran 5.101).
Conférence de l’abbé Guy Pagès donnée le 04.09.2021 au Forum Jésus le Messie qui s’est déroulé à Paris.
Qu’il soit bien entendu qu’en me prononçant pour la liberté de critiquer l’islam, je ne revendique pas pour autant le droit d’insulter qui que ce soit, distinction que même les législations occidentales, sous la pression d’institutions musulmanes comme l’OCI, sont devenues incapables de faire, ainsi que le montre la condamnation à six mois de prison avec sursis du journaliste allemand Michael Stürzenberger pour avoir posté sur Facebook une photo historique du Grand Mufti de Jérusalem serrant la main d’un dignitaire nazi à Berlin en 1941, au motif d’« incitation à la haine envers l’islam » et de « dénigrement de l’islam » ; ou en France celle de Christine Tasin pour avoir déclaré que l’islam est assassin, celle d’Éric Zemmour pour avoir affirmé que le port du voile musulman est « un vrai djihad », une « lutte pour islamiser le territoire ». Sans oublier la condamnation de l’Autrichienne Elisabeth Sabaditch Wolf par la justice de son pays, puis par la CEDH elle-même, pour avoir simplement rappelé que Mahomet, âgé de 54 ans, a défloré Aïcha âgée de neuf ans, condamnation justifiée par ces deux motifs :
1) Protéger les sentiments religieux des plaignants,
2) Préserver la paix religieuse dans la société autrichienne. C’est ainsi que l’Occident applique désormais la charia en obligeant les gens à s’autocensurer de peur d’être condamnés pour « islamophobie », version occidentale du crime de blasphème en territoire islamique.
Ceci dit, je rappelle que le sujet de mon intervention a déjà été traité l’an dernier par Marc Fromager, qui nous a parlé du blasphème dans le monde musulman (vous pouvez facilement retrouver sur internet les sources auxquelles il a puisé), et par M. Philippe d’Iribarne, qui nous a présenté, de façon magistrale, l’islamophobie. La vidéo de leur intervention est sur la chaîne YouTube du Forum Jésus le Messie. Je ne vais donc pas répéter leur propos, mais, me semble-t-il, vous donner quelque chose de tout à fait nouveau — C’est donc un scoop du Forum Jésus le Messie ! — à savoir : les preuves — irréfutables pour un musulman puisque tirées du Coran ―, que l’islam est lui-même, tout entier, un blasphème, de sorte que l’arroseur se retrouve arrosé !
Comme vous le savez, la meilleure défense, c’est l’attaque, et nous ne pouvons pas continuer à laisser l’islam persécuter les non-musulmans au motif qu’ils ne sont pas musulmans :
« Entre nous et vous, c’est l’inimitié et LA HAINE À JAMAIS jusqu’à ce que vous soyez musulmans ! (Coran 60.4) » ;
« Ô Prophète ! Combats les incrédules et les hypocrites ; sois dur avec eux ! (66.9) » ;
« Ô croyants ! Combattez vos voisins incroyants ! Qu’ils vous trouvent intraitables ! (9.123) ».
Avec de tels préceptes, quel non-musulman peut se sentir en sécurité à proximité de musulmans ? Il faut se mettre à la place des chrétiens vivant sous la menace constante que leur soit demandé à tout bout de champ d’approuver l’islam, de vénérer le Coran, de donner à Mahomet le titre de prophète… S’ils le font, ils renient la foi chrétienne, et s’ils ne le font pas, ils confessent, au moins implicitement, que l’islam est une imposture, sans quoi, ils se convertiraient.
Nous avons tous en mémoire l’histoire emblématique d’Asia Bibi.
Prenons maintenant, si vous voulez bien, une minute de silence pour honorer la mémoire de nos martyrs et prier pour tous ces frères et sœurs vivant en ce moment dans la haine islamique.
(…)
J’en viens donc à ce que je vous ai annoncé : le retour de bâton de l’accusation de blasphème brandie par l’islam pour se présenter — au moins aux yeux des musulmans ! — comme le fier justicier de la gloire de Dieu offensé, et ainsi cacher, sous ce blanc panache, ses propres blasphèmes. En effet, l’islam justifie son existence par le devoir de détruire l’Église pour la remplacer par la vraie religion qu’il serait lui-même (61.9) :
« Et combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’association [i.e. d’Église] et que la religion soit seulement l’islam ! (2.193 ; 3.85 ; 9.5 ; 48.16) ».
Or, en accusant Dieu d’incompétence et de mensonge pour ne pas avoir été capable, contre ses promesses (Is 40.8 ; Mt 16.18 ; Lc 21.33), de garder la vraie religion que Son Messie est venu fonder « une fois pour toutes (Mt 16.18 ; He 10.10 ; Jude 1.3) », l’islam blasphème la Toute-Puissance de Dieu et Sa fidélité.
Premier blasphème !
Comme vous le savez, l’islam se fait gloire de rejeter la Sainte Trinité :
« Ne dites pas ‹Trois› ! Cessez ! Ce sera meilleur pour vous. Allah n’est qu’un Dieu unique. (4.171) » ;
« Il est Allah, Unique. (…)
« Il n’a jamais engendré, et il n’a pas non plus été engendré. Et nul n’est égal à Lui. (112.1-4) »
Or, la définition de l’Antichrist, faite par saint Jean six siècles avant la venue de Mahomet, correspond exactement à celle que revendique l’islam : « C’est celui qui nie le Père et le Fils (1 Jn 2.22) ».
Deuxième blasphème !
« Jésus n’est qu’un serviteur. (43.59) » ;
« Ceux qui disent : ‘Dieu est le Messie, fils de Marie, sont impies (5.17) » ;
« Allah est trop glorieux pour avoir un enfant ! (4.171) » ;
« Ce sont des mécréants ceux qui disent qu’Allah est le Messie, le fils de Marie. (…)
Quiconque associe à Allah ira au feu de l’Enfer. Mécréants sont ceux qui disent :
‘‘Allah est le troisième de trois’’, alors que la divinité est unique ! (5.72-73,116) »
L’islam rejette la divinité de Jésus.
Troisième blasphème !
L’islam rejette l’incarnation de la Parole de Dieu (3.59-62 ; 4.171 ; 5.72-75,116 ; 43.59) — qu’il confesse pourtant être Jésus (3.45 ; 4.171 ; 19.34) — au motif qu’il serait indigne pour Dieu ― absolument transcendant ― de S’abaisser jusqu’à la condition limitée d’une créature.
Ce faisant, l’islam insulte donc le Créateur en jugeant la création indigne de Lui…
Quatrième blasphème !
(Soit dit en passant : Puisque les musulmans sont déjà capables de croire que Dieu a parlé par l’humanité des Prophètes (2.87,213), pourquoi ne pas croire que Dieu a conduit Sa Révélation à sa perfection définitive en nous parlant non plus par une humanité d’emprunt, et de surcroît marquée par le péché, mais par la Sienne propre, reçue de la Vierge Marie ? Mais passons.)
Pour le Coran, Jésus n’est pas mort, parce qu’Allah L’a ravi au Paradis pendant qu’il faisait crucifier quelqu’un d’autre à Sa place (4.158), trompant ainsi la Vierge Marie, les chrétiens, et les habitants de Jérusalem ― qui n’ont jamais nié cette mort (Cf. Ac 2.23,37 ; 3.13 ; Talmud de Jérusalem et de Babylone).
Mais pourquoi « le meilleur de ceux qui rusent (3.54 ; 74.55-56) » attend-il six siècles pour révéler sa supercherie, et reprocher alors aux chrétiens leur foi, par laquelle il les damne (4.48 ; 5.72 ; 9.28-31,113 ; 98.6), puisque c’est lui-même qui leur a fait croire ce qu’ils croient (3.61 ; 9.30 ; 43.81-83) ?
Si Jésus n’avait pas été publiquement crucifié, et si tant de monde ne L’avait pas vu ressuscité (1 Co 15.6 ; Mt 27.51), la bonne nouvelle de Sa résurrection n’aurait elle pas été rejetée par tout habitant de Jérusalem ?
Si Jésus n’avait été pas ressuscité, n’eût-il pas été facile au Sanhédrin d’exhiber Son cadavre pour prouver la supercherie ? Et quel intérêt auraient eu les Apôtres à proclamer la crucifixion et la résurrection de Jésus si elles n’avaient pas eu lieu ? Qui veut mourir pour une mystification ? La conversion de saint Paul, ennemi juré de l’Église naissante (Ac 9.1+), peut-elle s’expliquer sans la résurrection de Jésus ? Pourquoi le Coran se croit-il obligé d’associer la Croix à la fin de Jésus, si Jésus n’est pas mort crucifié ?
Si Jésus n’est pas mort, nos péchés ne sont pas effacés, Jésus n’est pas ressuscité, et l’humanité en Lui n’est pas sauvée. Cinquième blasphème !
L’islam injurie les chrétiens, qui pour lui « ne sont qu’impureté (9.28) », « plus vils que des bêtes (8.55) », « les pires créatures qui soient (98.6) », alors qu’ils sont en vérité « le Corps du Christ (Rm 12.5 ; 1 Co 6.15 ; 10.16 ; 12.12,20,27 ; Ep 5.23,30 ; Col 1.18,24) », « le Temple de l’Esprit-Saint (1 Co 6.19) », « le peuple de Dieu (1 P 2.10) », « la lumière du monde (Mt 5.14) », « le sel de la terre (Mt 5.13) ».
Sixième blasphème !
Le vrai Dieu « veut que tous les hommes parviennent à la connaissance de la vérité et soient sauvés (1 Tm 2.4) », mais l’islam défigure Dieu jusqu’à faire croire qu’il ne veut pas le salut de tous, parce qu’il en aurait créé certains « pour l’Enfer ! (7.179,186) » :
« Certes, si nous l’avions voulu, nous aurions mis chaque âme dans la bonne direction. Mais ma décision de remplir l’Enfer de djinns et d’hommes doit s’accomplir ! (32.13) ».
Qui peut vouloir créer pour l’Enfer, sinon le Diable ?
Septième blasphème !
Alors que le christianisme réunit l’homme à Dieu par la communion au Christ mort et ressuscité (Jn 10.30-33), l’islam n’a d’autre moyen à offrir que la pratique de la charia. Or, « quiconque désobéit à Allah et à son envoyé et transgresse ses normes, va en enfer. (4.14 ; 9.63 ; 72.23) ».
L’obéissance aux normes d’Allah place le musulman dans une vie sans fin où il ne peut ni rattraper le temps perdu, ni évaluer le montant de sa dette, ni donc avoir jamais l’assurance d’être pardonné. Cette logique des comptes a de quoi le rendre fou, car elle ne lui sert à rien, puisque le salut ne dépend finalement que du bon plaisir d’Allah, qui sauve qui il veut et qui damne qui il veut (4.88,143 ; 6.39 ; 13.27) ! Son pardon n’étant ni gratuit ni assuré, le musulman doit chercher à se sauver lui-même en une auto-rédemption désespérée.
En comparaison, le chrétien est sauvé gratuitement en vertu de sa foi qui se manifeste par des œuvres témoignant de sa joyeuse reconnaissance. Malheur donc à qui pense pouvoir se justifier devant le seul Juste (Jb 9.2 ; 25.4 ; Mc 10.24-27 ; Lc 18.10-17 ; Jn 17.25 ; Rm 3.10) !
Huitième blasphème !
Les musulmans infèrent de ce que les chrétiens prient Jésus, Marie et les saints, qu’ils n’adorent pas Dieu seul. Or, les catholiques n’ignorent pas la différence entre le Créateur et les créatures, mais croient que la Parole de Dieu, Jésus, ne fait qu’un avec Dieu, et que par Sa résurrection Il a détruit la mort, en sorte que tous ceux qui Lui sont unis, soit par la foi étant encore en ce monde, soit par la vision béatifique étant déjà au Paradis, vivent tous substantiellement de la même vie divine que Jésus (Jn 15.1-17 ; 17.21). Aussi sont-ils en relation entre eux et avec Lui.
Les chrétiens peuvent donc continuer à faire part aux habitants du Ciel de leurs nécessités. À la différence d’Allah, le Dieu des chrétiens n’est pas un mégalomane exigeant le garde-à-vous, ne souffrant pas que l’on s’adresse à d’autres qu’à Lui, mais Il est un Père qui se réjouit de voir ses enfants partager les dons qu’Il leur a faits. Les prières adressées à Marie et aux Saints n’occultent donc en rien le fait que tout vient de Dieu, mais disent et la victoire de Jésus sur la mort, et la Bonté de Dieu nous associant à Sa joie de donner.
Neuvième blasphème !
En instituant la polygamie (4.3), non seulement Allah ne rétablit pas la religion originelle (4.1), contrairement à ce qu’il prétend (5.48 ; 6.90 ; 30.30), mais il renie la vérité de l’amour, qui, par définition, est don de soi (Cf. Jn 15.13), et donc nécessairement monogame, aussi vrai que l’on ne peut se donner qu’une fois, et donc qu’à une seule personne. Or, se donner, ce n’est pas se prêter. Au commencement, Dieu n’a fait qu’un homme et qu’une femme (Gn 1.27; 2.18-24.
Le mariage ne peut donc être que monogame.
Dixième blasphème !
Je pourrais allonger cette liste qui montre que l’islam, comme Satan, n’est que blasphème de Dieu, de Son Messie, de l’Église ― et en effet, qui peut venir APRES le Christ, sinon l’Antichrist ? ―, et malgré cela, les chrétiens ne haïssent pas les musulmans, ne les égorgent pas dans la rue ou leurs lieux de culte, ne vont pas incendier leurs mosquées, leurs maisons ou leurs commerces, kidnapper leurs filles, les convertir et les marier de force, ne leur refusent pas l’accès aux études supérieures, ne les vouent pas à l’esclavage, les cantonnant aux emplois les plus humbles, ne les humilient pas comme Allah le commande (9.29).
Après cette liste de blasphèmes ad extra, je voudrais maintenant donner une liste de blasphèmes de l’islam ad intra, c’est-à-dire vis-à-vis de lui-même … tant il est vrai que le mensonge ne peut que se trahir et se condamner !
Ainsi, parce que pour l’islam la foi chrétienne donne des associés à Dieu (2.116 ; 3.67; 4.171 ; 5.17,116 ; 6.106 ; 7.190 ; 9.30,31 ; 10.68 ; 19.35 ; 23.91 ; 39.4 ; 43.81), il appelle les chrétiens moushrikoûn, associateurs, polythéistes (43.81) ce qui est le seul péché impardonnable (3.90 ; 4.48,116 ; 5.72 ; 9.3,17,113 ; 41.6 ; 98.6), pire que le meurtre (2.191), dont la sanction est la peine de mort (4.93), en sorte que les chrétiens doivent être tués « sans relâche (3.152 ; 9.5; 33.73) ».
Et bien que l’association soit la loi de la vie, la loi de l’Amour, l’islam en fait le péché par excellence (4.48) ! Or le péché n’est pas ce qui nous associe à Dieu, bien au contraire ! Mais ce qui nous sépare de Dieu ! Aussi, en sacralisant la séparation d’avec Dieu au nom du prétendu respect absolu de la transcendance divine, voulant qu’il n’y ait rien de commun entre Dieu et nous, l’islam se révèle comme étant lui-même péché.
Premier blasphème.
« Allah est la Lumière des cieux et de la terre. Sa lumière est semblable à une niche où se trouve une lampe. La lampe est de cristal, son combustible vient d’un arbre béni, un olivier (…). (24.35) ». Pour se décrire, Allah a besoin d’une trinité composée d’une lampe de cristal, d’huile et d’un olivier. Puisqu’Allah — qui se prétend lumière — ne peut être tel sans lampe, sans huile, et sans olivier, comment est-il un, et autosuffisant ? Et comment l’islam peut-il nier la trinité des personnes en Dieu puisqu’Allah lui-même ne peut s’empêcher de se décrire comme trinité ?
Deuxième blasphème.
Et comment l’islam peut-il déclarer idolâtre l’utilisation des images, puisqu’Allah lui-même les utilise pour se représenter ? Troisième blasphème.
Parce que l’islam refuse la révélation de la nature trinitaire de Dieu, et donc le principe de la différence, fondement de la relation et de l’amour, l’islam imagine Dieu monopolisant la totalité de l’être, puisqu’il est et qu’il est un, il est donc seul à être, en sorte que cause unique de tout, y compris des effets produits par les causes secondes, dont les volontés créées, Allah se doit d’être aussi l’auteur du mal (4.78 ; 15.40 ; 38.82 ; 113.2).
« Allah a modelé l’âme en lui inspirant son immoralité et sa piété ! (91.8) » ;
« Vous ne voulez que ce qu’Allah veut que vous vouliez. (81.29) ».
Puisqu’Allah veut le mal que veulent et font les hommes, comment peut-il le leur reprocher ? Et comment les musulmans pourraient-ils combattre le mal, sinon en allant contre la volonté d’Allah ? En théologie chrétienne, ce n’est pas Dieu qui est la cause du mal (Sg 11.24 ; Mc 3.24 ; Rm 5.12), mais Lucifer (Sg 2.24), créé bon, spirituel et libre, qui s’est lui-même rendu mauvais en refusant Dieu.
Or, puisque Allah fait le mal, de deux choses l’une : soit il n’est pas bon ni un, soit il n’y a pas de différence entre le bien et le mal. Et de cette monstrueuse confusion vient pour l’islam l’impossibilité de reconnaître aux hommes autonomie et liberté.
« Ton Seigneur crée et choisit ce qu’il souhaite. Ils n’ont pas le choix. (28.68) » ;
« Allah vous a créés, vous et ce que vous faites. (37.96) ».
L’engrenage tyrannique d’une société musulmane et de ses membres vient de cette conception totalitaire de Dieu. Si tout a déjà été déterminé par Allah, jusqu’aux œuvres humaines, qu’est-ce que la liberté en islam ? Que signifient le péché et sa responsabilité ? Quel peut être le sens d’un Jugement Dernier (51.6 ; 82.9 ; 83.11) ? Qu’est-ce qu’Allah peut reprocher aux hommes qu’il ne doive d’abord se le reprocher à lui-même ?
Quatrième blasphème.
L’islam prétend rejeter l’associationnisme (c’est-à-dire l’union de la nature divine et de la nature humaine dans l’Incarnation du Christ) mais ne peut s’en défaire (et pour cause, l’association est la loi de la vie !) :
« Obéissez à Allah ET à son envoyé, si vous êtes croyants ! (8.1 ; 4.59,64,69,80 ; 33.57 ; 8.13.24 ; 24.48-57 ; 47.32-34 ; 59.7 ; 72.23) » ;
« Quiconque obéit au Messager obéit certainement à Allah. (4.80) ».
Mahomet est si bien associé à Allah qu’Allah jure par la vie de Mahomet, lui reconnaissant donc une valeur au moins égale à la sienne (15.72).
Il révère son prophète (« Ô Prophète ! (5.41,67 ; 8.70 ; 9.73 ; 33.28,45,50,59 ; 65.1 ; 66.9…) ») ;
Il partage avec lui son mystère et son secret (72.26-27), ses prérogatives divines (8.20 ; 48.8-10), au point que le salut se joue sur l’obéissance à Mahomet (25.77) !
« Les vrais croyants sont seulement ceux qui croient en Allah ET en Son messager. (49.15) » ;
« Obéissez à Allah ET à son messager afin qu’il vous soit fait miséricorde ! (3.132 ; 4.64,65,80,105 ; 24.52 ; 33.36 ; 49.1-3 ; 72.23) ».
Mais comment Allah peut-il commander d’obéir à Mahomet comme à lui-même, puisqu’il « interdit d’associer quiconque à son commandement (18.16) » ?
Cinquième blasphème.
Puisque les musulmans prétendent que l’islam n’est rien d’autre que le rappel de l’unicité divine, ils ne devraient point rejeter la foi chrétienne, qui la confesse aussi (Mc 12.29 ; Jn 5.44 ; 1 Tm 1.17, 2.5, 6.15 ; Jude 1.25)…
Mais alors, qu’est-ce qui distingue véritablement la croyance musulmane : la foi en un homme : Mahomet (4.80 ; 5.81 ; 7.157 ; 33.6 ; 49.2) ! En effet, sans Mahomet il n’y a pas de Coran, sans Coran il n’y a pas d’Allah, sans Allah il n’y a pas d’islam, et sans islam il n’y a pas de Mahomet. L’islam, c’est Mahomet. Toute la foi de l’islam repose sur la foi en un homme, Mahomet ! Le critiquer encourt le même châtiment que la critique d’Allah : la peine de mort. Les musulmans ne veulent pas la Trinité Père, Fils et Saint-Esprit, mais ils veulent bien la trinité Mahomet, le Coran et Allah.
Sixième blasphème.
« Selon Oummou Salma, Mahomet a dit : ‘Toute femme qui meurt jouissant de la satisfaction de son mari entre au Paradis’. (Boukhari, 1.20 ; Tirmidhi n°1161 ) ».
Non seulement un tel enseignement constitue un formidable moyen de pression psychologique pour abuser des femmes ― Merci Allah ! —, mais encore il associe le musulman à Allah jusque dans l’œuvre du salut, la seule qui importe. Le musulman est même placé au-dessus d’Allah, puisque c’est lui qui décide du salut éternel d’un être humain, et qu’Allah est réduit au rang d’exécuteur de son jugement…
Septième blasphème.
Alors que dans la révélation biblique l’homme est le couronnement de la Création (Gn 1.26-28), en islam, c’est l’inverse : « La création des hommes est bien peu de chose comparée à celle des cieux et de la terre. (40.57) ».
Comment le rejet de la vocation surnaturelle de l’homme ne conduirait-il pas l’islam à mépriser l’humanité et donc aussi son vrai Créateur ?
Huitième blasphème.
Allah abroge certains versets (2.106 ; 13.39 ; 16.101) de sa parole pourtant parfaite et immuable (10.64 ; 33.62 ; 35.43 ; 48.23) :
« Que nous abrogions ou effacions un verset, nous en apportons un pareil ou meilleur. (2.106 ; 16.101) ».
Est-il Dieu celui qui peut se tromper et doit se corriger ?
Neuvième blasphème.
Si Jésus est la Parole de Dieu (4.171 ; 6.73) et que tout a été créé par la Parole de Dieu (6.73 ; 16.40), alors, logiquement, Jésus n’a pas été créé, ou S’est créé Lui-même. Dans les deux cas, Il est Dieu. Or l’islam le nie.
Dixième blasphème.
Allez, j’en ajoute un pour la route : Que vont donc chercher les musulmans dans les hadiths, les tafsirs, la sira, et d’autres textes normatifs de l’islam, puisqu’Allah a dit n’avoir « rien négligé dans le Livre (6.38) », qui est un livre « explicite (5.15 ; 12.1 ; 15.1 ; 44.2) », « évident (4.174 ; 6.57) », « l’exposé détaillé de toute chose (7.145 ; 12.111 ; 16.89) », où « tout est consigné (22.70 ; 50.4 ; 78.29) », et « d’une lecture claire (36.69) », « sans ambiguïté (18.1) » ?
En ayant recours à d’autres livres que le Coran, les musulmans montrent qu’ils ne croient pas en Allah.
Onzième blasphème.
J’arrête ici cette seconde liste de blasphèmes, espérant avoir montré pourquoi le crime d’islamophobie n’existe pas, n’étant qu’une terreur de plus créée par l’islam pour se cacher de toute critique le remettant en cause, tant il craint de voir révélé son imposture. La prétendue lutte contre ce qui est prudemment appelé terrorisme islamique est vouée à l’échec tant qu’elle ne convoquera pas l’islam sur le terrain de la confrontation avec la vérité, car les idées gouvernent le monde : des idées fausses produisent des actes mauvais, et des idées vraies, des actes bons. Aussi notre devoir est-il d’aider les musulmans à se libérer de l’islam, si puissamment servi aujourd’hui par l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) disposant d’une délégation permanente auprès des Nations-Unies où elle travaille si bien à obtenir au niveau mondial la reconnaissance du « délit » d’islamophobie et sa transcription dans les droits nationaux, qu’en 2009 déjà, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, a avalisé la reconnaissance de l’islamophobie, et que des institutions comme le Conseil de l’Europe ou l’OSCE ont conclu des accords avec l’OCI pour combattre “l’islamophobie”. Face à une telle unanimité et puissance qu’engrosse l’apostasie des nations occidentales, nous ne devons pas craindre notre petitesse, nous souvenant que Jésus ― qui est toujours avec nous, comme Il l’a promis (Mt 28.20) ―, n’est né que pour ceci : « rendre témoignage à la vérité (Jn 18.37) », et qu’Il a vaincu le monde par la force de Sa parole.
Nous aussi nous pouvons vaincre l’islam, si nous avons le courage, comme Lui et avec Lui, de dire la vérité.
Abbé Guy Pagès
1er octobre 2021
Ce document a été publié le 26 septembre sur le site de l’Abbé Pagès : « ISLAM et VERITE »
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Il y a encore des intellectuels qui se tordent l’esprit pour fabriquer une distinction entre islam et islamisme.
L’Abbé Guy Pagès remet les pendules à l’heure, c’est nécessaire.