A mi-chemin du plus détestable mandat présidentiel de la V° République, l’année 2014 constituera pour les historiens de demain une année charnière pour la France. Il aura effectivement fallu plus de 2 ans de gestion Hollande pour qu’une majorité de Français comprenne enfin l’incompétence, la corruption et la fatuité néantissime de la faction écolo-socialiste au pouvoir.
Deux longues années perdues pour réaliser l’impasse économique, sociale, sociétale et identitaire dans laquelle s’est engouffré notre pays.
Deux ans pour qu’une bonne partie des 18 millions d’électeurs qui ont stupidement apporté leurs suffrages à un personnage falot et satisfait, considéré par ses pairs comme un incompétent notoire, rejoigne les rangs des opposants les plus lucides.
Elu par défaut suite à la défaillance de DSK, et parce qu’il fallait virer coûte que coûte le président sortant (la litanie « tout sauf Sarkozy » ayant été pendant 5 ans martelée par les médias (*) dont on sait maintenant ce qu’ils valent), Hollandescu s’est révélé à l’usage aussi suffisant qu’insuffisant.
La France avait, a toujours, besoin de réformes économiques radicales, et surtout pas de réformes sociétales. Ces réformes ont été clairement définies dans le « Projet de Gouvernement » de l’Union des Patriotes. Or, après une période d’inaction et de stupeur post-électorale, espérant sans doute un miracle tout en ne faisant rien, Hollande a fini par faire très exactement le contraire !
Incapable d’envisager ne serait-ce que le commencement d’un plan de réformes économiques, il a cru pouvoir donner le change en lançant au bon peuple un os à ronger avec le mariage gay, divisant ainsi la France entre les « anciens » (les fachos, évidemment) et les « modernes » (les progressistes de gôche).
Il continuera sur cette lancée dans un patchwork à la Prévert, alternant l’ouverture des commerces quelques dimanches de plus par an et la légalisation de l’euthanasie, (excellent pour la réduction des déficits publics : Attali avait noté à ce sujet que les 6 derniers mois de la vie sont les plus coûteux pour la communauté, mais comment savoir qu’on est arrivé à 6 mois de l’échéance, l’ancien conseiller de Mitterrand reste muet sur le sujet).
Sans oublier bien entendu le vote des immigrés, vieille lune écolo-bobo-socialiste et levier majeur du Grand Remplacement, qu’Hollande ne parviendra pas à faire voter, le Sénat étant retombé par bonheur dans l’escarcelle de la droite. Mais ça l’occupera bien un peu en attendant 2017 où, disent les médias-bien-informés, il compte bien se représenter. Car il a la pêche, Hollandescu, en cette fin d’année, paraît il. Les journaleux bobo-béats ont pu le contempler, jouant avec son Labrador Philae offert par les Anciens Combattants de Montréal. « Il se présidentialise », ont-ils chanté en choeur, une pointe d’admiration sous celle de leur stylo…
Soit il est doté d’un égo surdimensionné, soit il souffre d’une grave altération de la perception des réalités réel. Sans doute un mix des deux, mais dans tous les cas, ce mec devrait consulter d’urgence s’il ne veut pas passer sa future et confortable retraite dans un hôpital psychiatrique pour hauts-fonctionnaires. Il pourra jouer aux cartes avec Giscard et Chirac en rigolant doucement de la chute de la Maison France à laquelle ils auront donné tous leurs talents, chacun à sa mesure…
Année du retournement, donc. Mais pas du chômage, hélas ! Les promesses incantatoires qu’on nous avait servies durant toute l’année 2013 n’auront pas non plus fonctionné en 2014. Le pays continue de s’enfoncer irrémédiablement dans le sous-emploi, à raison de 1000 chômeurs supplémentaires par jour.
Il aura donc fallu 2 ans aux socialistes et à leurs complices pour comprendre qu’il n’y pas d’emploi sans croissance. En bons petits fonctionnaires de l’énarchie nourris au biberon kéynésien, on leur a appris (et ils le croient encore, car cette engeance est pétrie de certitudes) qu’il vaut mieux recruter des gens pour creuser des trous et les reboucher que laisser se développer le chômage…
Je rappelle que Keynes avait conçu sa théorie lors de la grande Crise des Années Trente, et qu’il voulait simplement pointer – avec raison – qu’une perte d’emploi (et donc de salaire) ne pouvait qu’alimenter et amplifier la crise économique. Les « économistes modernes » de l’énarchie ont sans doute oublié que des amortisseurs à cet effet pervers et amplificateur ont été mis en place depuis plus d’un demi-siècle, notamment (entre autres) par l’indemnisation du chômage…
Alors ils inventent des usines à gaz, créent des « emplois jeunes » (naturellement réservés aux services publics et associatifs, ce qui permet aux fonctionnaires titulaires de travailler encore moins sans procurer une réelle qualification aux impétrants, cantonnés à des tâches sans intérêt), ou, suite aux élucubrations délirantes de prétendus « experts » n’ayant jamais approché de loin ni de près le secteur privé (« pouah, quelle horreur, le capitalisme ! »), pondent des lois insensées voire kafkaïennes.
Lois au mieux impraticables, la « pénibilité » par exemple, (thème cher aux socialistes qui en connaissent sûrement un rayon sur le sujet), ou qui, au pire, accélèrent l’éffondrement du secteur qu’elles étaient supposées protéger. La crécelle au pétard Cantat–Duflot, responsable du désastre de l’immobilier, a dû – en bonne crypto-révolutionnaire – interpréter à la lettre (et à l’envers) le diction « quand le bâtiment va, tout va »…
Dans la première vie de Minurne, fermé par un gouvernement en pleine dérive totalitaire (on le rappelera fréquemment, afin que nul n’oublie), on avait intégré une rubrique « Vidéothèque ». On y avait placé des vidéos particulièrement explicites.
On va les remettre petit à petit.
En voici déjà deux, concernant Hollandescu jeune, qui en disent long sur le côté clownesque du personnage.
Certes, ce n’est pas du niveau de l’attentat bidon de l’Observatoire de son maître à penser Mitterrand, c’est moins flamboyant mais tout aussi désopilant.
Dans la seconde vidéo, le jeune député appelé à un brillant avenir nous dit clairement sa dévotion sincère au bien public, préférant être élu de la République et boser durement que gagner sa vie à ne rien faire ou presque à la Cour des Comptes.
Un garçon franc.
Un peu con, mais franc.
https://www.youtube.com/watch?v=GIX8IejCdQE
En 2014, deux consultations électorales auront donc marqué le commencement de la fin du PS et l’envol du FN. Il faut dire que l’UMP avait déjà bien commencé le boulot en 2013 avec le ridicule combat de coqs pour la direction du parti.
Succès du FN, donc, aux municipales, qui fait élire 1200 conseillers, conquiert une bonne dizaine de grandes villes et se constitue des bastions sur l’ensemble du territoire.
Mais surtout, triomphe aux européennes où, avec 25 %, le FN devient fièrement le premier parti de France, 4 points devant l’UMP et 9 points devant le PS !
L’opération dédiabolisation menée par Marine Le Pen porte ses fruits et, comme on pouvait s’y attendre, de plus en plus nombreux sont les électeurs qui pensent qu’il ne reste plus que la solution FN après les échecs répétés des alternances UMP / PS.
Certains « commentateurs officiels autorisés » de la vie politique française prétendent doctement que nous serions sortis de la « bipolarisation » pour entrer dans la « tripolarisation ». Je ne crois pas du tout à cette histoire. Il y a toujours et surtout, en France, un régime de partis. Si la bipolarisation existe, elle se fait désormais sur un autre registre : entre les adeptes du bon-sens, lucides, qui n’ont que faire de la dictature du politiquement correct et de la bien-pensance, et… les autres, prêts à gober la dernière invention bobo-intello, vous savez, de celles qui vous donnent un air inspiré, tolérant, intello. Electeurs bisounours prêts à « relativiser », à ne pas « faire d’amalgames », à tordre et à enjoliver la réalité pour qu’elle ne devienne pas trop dérangeante. A innover côté mœurs, aussi, afin de passer pour de vrais progressistes libéraux inspirés.
Bref, c’est peut-être finalement le bon sens qui finira par guider la France. Espérons-le en tous cas. Je reste cependant persuadé que rien ne se fera sans l’Union des Patriotes, quels qu’ils soient, d’où qu’ils viennent. Il serait d’ailleurs souhaitable que les partisans UMP qui militent pour un rapprochement avec le FN (ils sont entre 40 et 50 %, ce qui est déjà énorme) trouvent un écho favorable, un genre de réciprocité, chez les patriotes du FN… J’ai beau écouter, je n’entends pas grand chose sur le sujet. Les rancoeurs sont sans doutes plus tenaces que l’intérêt de la France…
Illustration parfaite de la bien-pensance organisée, le gouvernement vient de sortir un petit livret destiné au « peuple de gauche » pour qu’il puisse trouver, en cette période de fêtes et de réunions familiales où le Hollande bashing ne manquera pas de briller, quelques « éléments de langage » pour contrer quelques critiques majeures de la gestion Hollande.
En quelque sorte, comment devenir en quelques minutes le porte-parole du gouvernement, génial non ?
Une bonne et franche rigolade à lire, mais quand on pense que c’est édité aux frais des contribuables, c’est moins drôle…
Lisez-le, ça vous permettra de contrer vos contradicteurs (si j’ose dire) avant même qu’ils ne sortent leurs arguments bidons !
http://www.gouvernement.fr/kit-repas-famille
Mais n’en abusez pas trop quand même. Par les temps qui courent, le débat pourrait vite tourner au vinaigre…
Enfin, c’est vous qui voyez…
Cocorico ! Nous avons maintenant la pression fiscale la plus forte du monde ! Et c’est pas fini…
Oui, oui, la France sait aussi décrocher des trophées, il parait même que la (relative et sans doute provisoire) bienveillance des organismes bancaires internationaux est due au fait que l’Etat français est reconnu pour son habileté et son efficacité dans la collecte de l’impôt ! Bravo Messieurs de Bercy, mais il faut bien financer le service de la dette publique de 2 000 milliards d’euros (soit 1 an de PIB – ou 30 000 € par Français si vous préférez).
« Mau zu, Frau Merkel ! » a lancé l’autre abruti mal élevé. Or, il faisait partie de ceux qui ricanaient dans les années 90 pendant que l’Allemagne Fédérale digérait tranquillement la Réunification, emmenant progressivement et laborieusement 30 millions d’Allemands de l’Est désindustrialisés au niveau de vie de l’Ouest. Mélenchon et ses complices osent prétendre maintenant sans vergogne que l’Allemagne doit nous aider (c’est à dire financer notre gabegie), puisque nous l’avons aidée alors !
Manquent pas de souffle, ces communistes !
Entschuldigung, Frau Merkel…
Joli cadeau de fin d’année offert par les USA : 5 % de croissance ! On va bien en profiter un peu, espèrent en choeur les socialistes et les journalistes « économiques », souhaitant une petite arrivée d’air pur pour cette seconde partie de quinquennat.
Hélas, le mécanisme qui a joué sous Jospin ne fonctionnera plus, désolé de vous ôter toute espérance, Messieurs.
La France a poursuivi et accéléré sa désindustrialisation, n’investit plus, n’embauche plus, n’est plus compétitive, ses entreprises croulent sous les charges, les taxes et les réglementations. Et surtout, elle est saignée à blanc pour payer la horde de fonctionnaires qu’elle traîne comme un fardeau, système bien verrouillé par des syndicats corporatistes qui ont autre chose à faire que penser à l’avenir de leur pays (refaire à grands frais un appartement luxueux pour leur Secrétaire Général, par exemple ?). Le vieux Marchais, qui nous faisait tant rigoler, doit s’en retourner dans sa tombe…
En France, on n’a pas de croissance, mais on a du chômage ! Et aussi 700 faillites d’entreprises par jour. Mais si vous êtes gay, n’hésitez pas, mariez vous, et oubliez le reste ! Y compris le taux de prélèvements obligatoires de 57 %, fixant au 26 juillet le « jour de libération fiscale ». Et oui, dans notre cher pays, on travaille du 1er janvier au 26 juillet pour l’Etat, le millefeuilles administratif et la protection sociale…
On va s’en sortir, allez… Les commerces en zones touristiques vont bientôt pouvoir ouvrir 7 ou 9 dimanches par an au lieu de 5. Ca, c’est de la réforme structurelle ! Merci Macron, merci Macron, quel plaisir de travailler pour vous, on est heureux comme des fous… (Tiens, ça se chante, ça…).
Oui, 2014, année du retournement. Mais le retournement du peuple contre des dirigeants incompétents, corrompus et, qui plus est, fâcheusement tentés par des dérives totalitaires. Totalement insoucieux du redressement et de l’avenir de la France, qu’ils décidé d’arrimer solidement à une Europe technocratique tout en la noyant sous un flot d’immigration sociale extra-européenne, si possible de confession musulmane, celle qui vote si bien pour le PS (90 % pour Hollande en 2012, ça ne s’oublie pas !)
Ce retournement est effectivement palpable dans l’hostilité grandissante de l’opinion vis à vis de l’immigration massive. Les petits didacticiels gouvernementaux pour apprendre à bien penser n’y feront rien, les Français en ont marre de financer la transhumance Afrique-Europe et son cortège de misères, son poids économique et social, l’insécurité et les conflits sociétaux et religieux qui en découlent. J’entendais samedi matin un petit crétin sur Europe 1, disant qu’il n’aimait pas les « gens qui appellent à la haine », évoquant Zemmour. Qui appelle à la haine, petit con ? Si tu sais lire, et pas seulement brailler dans un micro, jette seulement un oeil sur cet article de l’hebdomadaire bien-pensant l’Express et tu auras le droit de t’exprimer. Et si ce que tu as à dire n’est pas plus beau que le silence, alors ferme là…
150, 200, 500 millions de morts, peu importe, nous les tuerons tous…
Joué les Tours, DIjon, Nantes… Les derniers attentats solitaires ont été soigneusement désamorcés et dédramatisés par le pouvoir. Il s’agirait de cinglés, de malades, d’alcooliques et autre fadaises. Sans lien entre eux, comme dit Madame la Procureur de Dijon Marie-Christine Tarrare, qui a même considéré que le cri « Allah Akbar » n’était pas à connotation religieuse, mais visait à donner au pauvre chéri le courage d’agir ! « Il m’a dit qu’il n’avait pas fait ça de gaité de coeur », a ajouté la bonne dame, dans un élan spontané de compassion.
Je me demande parfois si je ne me suis pas trompé de planète à ma naissance…
Cinglés, on est bien d’accord : il faut déjà en tenir une sacrée couche, pour aller poignarder un fonctionnaire de police ou faire un rodéo piétons sur un marché de Noël. On ne dit pas le contraire. Mais quand des prétendus chefs religieux lancent à la cantonnade des appels aux meurtres au nom d’une religion pervertie, ce sont précisément les plus cinglés qui vont entendre l’appel et passer à l’action. Et c’est donc bien ce qui relie ces attentats : la haine viscérale de l’Occident, l’appel au djihad, la guerre totale. D’autant plus terrible qu’elle se fait au nom de Dieu !
Imaginez que le Pape (ce qu’à Dieu ne plaise) lance un appel du même tonneau, soyez certains qu’il se trouverait sur la planète des milliers d’allumés pas très catholiques pour aller dézinguer par tous les moyens des juifs ou des musulmans ! Sans même qu’il soit nécessaire de leur promettre 72 vierges et du lait de chamelle pour l’éternité !
J’en profite d’ailleurs – petite digression – pour noter une bizarrerie conceptuelle dans cette « promesse » : 72 vierges, c’est tentant effectivement, mais quand on y pense, finalement, c’est pas tellement si c’est pour l’éternité…
Enfin, passons, j’ai pas dû tout bien comprendre…
Je ne suis qu’un infidèle, un mécréant, un kouffar. Maurice m’expliquera.
J’ai donc la conviction profonde, en cette fin d’année 2014, que tous nos efforts ont commencé à porter leurs fruits, favorisés par l’incompétence crasse de nos dirigeants. Les Français se réveillent doucement avec la gueule de bois et découvrent avec stupeur que la situation est encore pire que ce qu’annonçaient les oiseaux de malheur comme Minurne. Leur colère risque d’être à la mesure de la forfaiture perpétrée contre eux depuis tant d’années.
A l’étranger, on ne rigole plus quand on évoque la France, mais on commence à avoir peur. Tant sur le plan économique (la France est en train de devenir « l’homme malade de l’Europe ») que sur le plan sociétal et même sur celui de la paix intérieure.
La vidéo qui suit, réalisée par CBN, en dit plus qu’un long discours sur l’état de dégradation du pays.
Passez de bonnes fêtes, mes chers compatriotes, et méditez avant l’heure ce message d’outre-tombe, que j’ai entendu en passant non loin de Colombey les Deux Eglises…
Oh ! je sais que tout n’est pas gai, aujourd’hui, pour les enfants de France.
Mais je veux, cependant, vous dire des choses de fierté, de gloire, d’espérance.
Il y avait une fois : la France !
Les Nations, vous savez, sont comme des dames : plus ou moins belles, bonnes et braves.
Eh bien ! parmi les Nations, aucune n’a jamais été plus belle, meilleure, ni plus brave que notre France.
Et moi, je vais vous faire une promesse, une promesse de Noël.
Chers enfants de France, vous recevrez bientôt une visite, la visite de la Victoire.
Ah ! comme elle sera belle, vous verrez !…
Charles De Gaulle, le 24 décembre 1941
Marc Le Stahler
(*) Des médias tenus en laisse par la gauche bobo, en attendant la muselière qui arrive dans un bruit fracassant avec l’éviction de notre ami Eric Zemmour d’I-Télé. Mais que pouvait-on attendre du groupe Canal Plus, marqué définitivement au fer rouge par son origine mitterrandesque ?