J’ai rencontré Eric Zemmour cet été.
Je connaissais son courage, courage de dire ce qu’il voit, courage de ne pas se taire ; je connaissais sa grande culture, culture historique, culture politique ; au cours de cette rencontre privée, j’ai découvert un monsieur charmant, dont l’empathie et la modestie tranchent avec le milieu des politiciens de parti, des politiciens de carrière.
Voici le texte d’éloges qu’il m’a inspiré, paru en ce mois d’octobre dans le livre de l’universitaire Franck Buleux (« Pourquoi Zemmour ? »)…
Eric Zemmour est l’image inversée du monde politique français et c’est la plus grande singularité du personnage et son attrait majeur. Comme quelques grands Français avant lui, il semble s’inscrire sans calcul ni préméditation dans une continuité historique qui excède la dimension temporelle de sa propre existence.
Au rebours des journalistes et politiciens séculiers, il illustre la plus longue mémoire, la parole libératrice, le réveil de l’inconscient national, les rituels collectifs des peuples libres, la méditation sur la francité, sa grandeur et ses frasques.
Il ne se contente pas de quelques accommodements, il rompt les résistances à la vérité, dépeint la réalité, nomme l’ennemi lorsqu’il existe, cite l’ami lorsqu’il le voit. Il part d’une certitude trouvée dans l’Histoire : la France est grande et aimante. Il est le parfait contraire de la logique du monde politique actuel. Il ne nous offre pas que d’intermittents éclairs. Il reconstruit les murs du temple effondré. Il ne fait pas du pointillisme doctrinal, il triture l’inconscient collectif, réveille la pensée multiséculaire du destin de la France et désengourdit les cœurs alanguis.
Il dénonce les flagrants délits d’assentiment au collaborationnisme des remplacistes et, poliment, face aux officiels, aux décideurs et aux hordes crapuleuses de la curée, l’or et la chair décrits par Zola mais appliqués cette fois à cette république égrotante (1), refuse la mise à mort de la nation France.
Pourtant ! Qui est Zemmour ? Dans la société du paraître, il part avec un handicap de 75 mètres diraient les turfeurs !
Les apparences le desservent. Visage de vagabond famélique, col rigide et dos gibbeux à la tribune, il semble décidément que sur tous les plans, Dieu ait décidé de l’opposer à Jupiter. Serait-ce ce qui fait sa force ? Dans une France déchristianisée, le visage de l’humble l’emporterait-il encore face à la vanité olympienne ?
L’esprit gagnerait-il face à la matière ? Le vieux débat platonicien est clos par Zemmour : l’âme seule examine les objets qu’elle veut connaître. Peut-être est-ce aussi ce qui le rend sympathique auprès des honnêtes gens.
Ressemblerait-il au journaliste de grand chemin, saoulant sur les ondes ou les canaux toxiques, un monde de mendiants d’information épuisé par ses rengaines, qu’on ne le verrait pas. S’apparenterait-il au gros président d’une Chambre, tout plein de nourriture, dégorgeant gueule ouverte des propos de démagogue corrompu avant une élection ou bramant de désespoir au lendemain d’une défaite, qu’on ne l’entendrait pas (2).
Les voyous sont devenus nos maîtres et sont partout, pétaradant de satisfaction et jetant un peu de miséricorde sur le bon peuple qui souffre sans broncher, presque incrédule, le déclin d’une nation immense.
Débusquant tous ceux qui se drapent, lorsqu’il le faut, dans un patriotisme déguenillé et de circonstance, comme on en trouve tant parmi les élus Les Républicains ou ceux du Rassemblement National, Zemmour bouscule les inlassables décrocheurs de timbales électorales, les habitués des soirées au champagne qui toujours veulent avoir davantage. Il dénonce à mots couverts ceux qui, dans les grands médias télévisuels, servent le pouvoir qui détruit le peuple de France et la France, modestes vilains mascaradant des dompteurs de fauves mais conduisant leurs admirateurs à la glandée.
Il démasque inlassablement ces « progressistes » de gauche et de droite qui ont infligé aux plus innocents des Français la pire trahison, la pire régression, jamais connue depuis le 21 mai 1420 : celle qui livre le territoire des anciens à l’âpre main de puissances étrangères et hostiles (3).
Bientôt, si rien ne change, à force que les prêtres et fidèles du progressisme s’acharnent à démolir tout ce qui fit ce que nous sommes, les murs symboliques de la France crouleront comme ont croulé les murailles de Byzance et les mains victorieuses détruiront goulûment des siècles de culture et d’intelligence.
Les « progressistes » drapent leur couardise dans les plis de la vertu, nous conduisant à la régression suprême, celle de l’esclavage subi et organisé sur notre propre sol.
Les « progressistes » nous mènent à la régression. Tout cela pour leur misérable petit confort de vie, leurs petits mandats électoraux, leurs minables vacances à Davos, aux Caraïbes, aux « States ».
Zemmour, sans fureur, nous rappelle cette caricature de 1789 intitulée « Ça n’durra pas toujour » (4).
Sans le vouloir peut-être, il se fait l’annonciateur au peuple de France, de l’heure de la révolte, de la résistance à l’envahissement physique, religieux, culturel, juridique, linguistique, esthétique, vestimentaire, olfactif et culinaire d’un peuple ravissant. Il se fait l’annonciateur d’un ultime combat pour nos libertés collectives face à la barbarie destructrice des idéologies progressistes qui remuent la lie des cœurs. Il est la palpitation finale des cœurs nobles et des gens pauvres. Il est le dernier acte d’amour face aux mensonges des prometteurs de joie. Il est celui par qui l’espoir ne tient plus qu’à un fil de soie. Il est celui qui doit diriger.
Alain Favaletto
14 septembre 2021
(1) République egrotante : république malade, souffreteuse
(2) Tout le monde aura reconnu l’élu bedonnant qui assurerait l’intérim de la présidence de la république en cas d’empêchement du président élu
(3) Le 21 mai 1420, le traité de Troyes faisait d’Henri V, roi d’Angleterre, le souverain des couronnes de France et d’Angleterre
(4) Gravure représentant le Tiers Etat croulant sous les taxes au profit du Clergé et de la Noblesse (voir ci-dessous)
C’est l’Homme providentiel que la France attendait depuis 50 Ans, que ces années furent longues et remplies de désespoir. Merci à Alain Favaletto pour ce portrait très élogieux d’Eric Zemmour.
zemmour a des atouts incontestables, de l’empathie et un vocabulaire incisif pour dire ce que d’autres taisent.
Cela étant, en profondeur, il ne partage pas la foi des catholiques qui ont fait la FRANCE depuis le baptême de Saint-Louis. Ce serait tout autre s’il s’était converti à l’unique Eglise du seul vrai Dieu et par là-même s’il se mettait au service de la FRANCE qui est la patrie du fils aîné de l’Eglise.
La FRANCE ne retrouvera son lustre que lorsqu’elle aura renoué le fil de l’Histoire rompu en 1789. Avec Zemmour, pourquoi pas ?, mais grâce à Zemmour, le républicain revendiqué, de la communauté que l’on ne peut pas nommer : certainement pas.
L’heure est tragique. Ce site, qui a choisi le Général Martinez pour présider aux destinées de la France, ne commet-il pas un contresens en plaidant quasi ouvertement pour une candidature Zemmour ?
Nous restons aux côtés du général Martinez, qui ferait sans aucun doute un excellent président, de la trempe d’un chef d’Etat tel que la France en a manqué depuis si longtemps…
Quant à Eric Zemmour, il s’est construit depuis quelques mois, voire quelques années en y regardant bien, une stature du même tonneau, avec d’autres qualités, toutes aussi respectables.
N’allons pas pleurer parce que, parmi les politiciens de caniveau qui aspirent aujourd’hui à diriger la France, il y a deux hommes de qualité, intelligents, patriotes, cultivés aimant leur pays et ayant compris le drame qui s’est noué, émergent de ce lot de médiocrité.
Eric n’a pas encore déclaré officiellement sa candidature, contrairement au général qui malgré ses efforts, se heurte à une omerta indigne de la part des médias.
Nous restons vigilants et ferons en sorte de soutenir, de suivre et d’aider celui, de ces 2 patriotes, qui restera en lice pour la campagne, représentant l’espoir de toute une Nation dont nous savons qu’il le fera avec talent, dévouement et efficacité.
Tant de catholiques et peut être pratiquants , n’ont ils pas voté Macron et peut être le referont ?
Le problème est si urgent ..!!! en mon fort intérieur les deux me conviennent et que le meilleur gagne .
Toscane 49
Un seul mot :
C’est Superbe . !!!
Bravo ………..
On devinait déjà toutes ces magnifiques qualités chez cet homme plus que brillant , plus qu’instruit à l’esprit raffiné , au timbre de voix rassurant et au regard si franc . Son humour et sa gaité complètent à merveille le portrait de cet homme charmant .
Merci à vous pour ce moment de pur bonheur .
Texte magnifiquement bien écrit ! On se sent tout petit en le lisant mais il nous fait aussi grandir . Merci Monsieur Favaletto. Vous gagnez à être connu, tout autant que Zemmour gagne à être reconnu de tous, et aidé de tous !
E. Ducarouge
Oui bien sur on milite pour lui , son courage , sa volonté , son sens du devoir sont merveilleux et il est notre dernier espoir .