Philippe de Villiers, intervenant dans l’émission de la chaîne de télévision CNews le 19 décembre, a de nouveau évoqué le livre de Klaus Schwab et Thierry Mailleret intitulé : « Covid 19, la grande réinitialisation ».
Dans ce livre, l’épidémie du COVID 19 est présentée comme une formidable opportunité pour accélérer le passage du monde tel que nous le connaissons vers un autre. Tel que décrit, ce passage de l’ancien vers le nouveau monde conduit à un bouleversement fondamental de nos existences futures.
Dans une courte vidéo du 03 juin 2020, Klaus Schwab, maniant l’euphémisme avec un certain brio, dit pourtant clairement certaines choses. Bien que le terme « mondialisme » ne soit pas utilisé, au profit du « globalisme » ou autre « multilatéralisme », il est évident qu’il s’agit bien d’un plan mondial.Parfaite illustration du vieux dicton « l’enfer est pavé de bonnes intentions », tout ce projet est naturellement justifié par le désir de réduire toutes les inégalités, notamment celles entre les pays riches et les pauvres. Ce qui n’est, bien sûr, jamais dit, c’est la façon concrète de conduire ce projet. Quel que soit le regard porté sur lui, il apparaît transparent que seul un gouvernement mondial, quelle que soit sa forme, peut le mener à bien.
QUI VA GOUVERNER LE MONDE ?
Incontestablement, et quelles que soient les raisons qui l’ont provoquée, la crise sanitaire que nous traversons sera le « coup de maillet » qui nous fera passer d’un monde à l’autre, et ce d’une manière irréversible. Le propos rapporté par Philippe de Villiers page 49 de la directrice générale du FMI est sans appel : « Nous ne voulons pas d’un great reversal. Nous devons utiliser toutes les forces à notre disposition pour faire de cette nouvelle ère une grande réinitialisation et non un grand retour en arrière ».
Et tout cela a déjà commencé dans certains domaines. Grâce aux progrès du numérique, le fichage permanent des individus à bel et bien commencé. Alors que les esprits les plus clairvoyants auraient dû s’opposer par tous les moyens au principe même du « QR code », le fait de l’habiller d’une image de protection de la santé l’a fait admettre sans la moindre réaction. Cela aurait été impensable sans être été précédé d’une évolution suffisamment lente pour qu’elle ne provoque pas de rupture.
Ce fichage, appelé à devenir permanent sous nos yeux, est un point de passage obligé du « great reset ». Dans ce nouveau monde, voulu sans frontières et sans limites, et dans lequel la propriété privée est appelée à disparaître, il devient essentiel de pouvoir localiser les gens en permanence.
Un des freins des plus classiques est la propriété immobilière qui sédentarise les individus, un autre est constitué par la famille. Tous les régimes totalitaires l’ont compris très vite et la Chine l’applique déjà, mais il manquait jusqu’alors les moyens technologiques. Klaus Schwab peut alors écrire au sujet du Covid qu’il « représente une fenêtre d’opportunité rare mais étroite pour réfléchir, réimaginer et réinitialiser notre monde ».
C’est donc bien d’un projet mondial dont il s’agit. Peut-on concevoir un projet mondial sans une autorité mondiale qui ferait respecter les inévitables règles auxquelles devraient alors se soumettre l’Humanité ? Ce futur gouvernement mondial serait-il issu d’un processus démocratique auquel seraient associés tous les habitants de la planète ? La réponse ne peut être que négative. De toute évidence, l’élite internationale mondialisée est prédestinée à exercer ce pouvoir.
CE PROJET EST INCOMPATIBLE AVEC LES LIBERTES FONDAMENTALES
D’aucuns y verront la dénonciation d’un complot et traiteront de « complotistes » tous ceux qui ne feront qu’alerter leurs concitoyens sur les dangers qu’un tel projet fait courir à nos libertés, pourtant garanties par la charte universelle des droits de l’Homme.
Le premier article est sans équivoque :
« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »
Cela fait maintenant plus de vingt ans que ceux qui prétendent à diriger le mode ont, d’une manière souvent insidieuse, restreint nos libertés. Ce fut d’abord dès 2001 le « patriot act » américain, en réponse apparente aux attentats du World Trade Center et du Pentagone, puis une succession d’états d’urgence dans lesquels notre pays, comme tant d’autres, s’est trouvé plongé pratiquement sans discontinuer depuis 2015.
Cette mutation profonde de nos règles de droit a toujours été justifiée par de grandes peurs collectives. Le réchauffement climatique qui menace la planète, les attentats terroristes frappant à l’aveugle la planète entière puis la grande pandémie mondiale que nous connaissons.
Vous noterez que toutes ces peurs concernent l’ensemble des peuples de la Terre. Le message qui nous est adressé est clair : aucune nation ne peut aujourd’hui agir contre ces menaces de portée mondiale. Les nations et les peuples qui les constituent doivent se rendre à l’évidence de la nécessité de la mise en œuvre d’un pouvoir mondial, seule entité capable de s’opposer à ces dangers. Bien-sûr, cela impose de renoncer à nos libertés individuelles, mais c’est le prix à payer pour retrouver la sécurité.
DE LA DÉMOCRATIE AU TOTALITARISME
Car c’est bien de cela dont – in fine -, il s’agit. Qu’on le veuille ou non, les notions de « vie privée » et de « liberté de penser » sont mises à mal devant la notion de « bien collectif ». Cette conception met pourtant à mal le respect de valeurs élémentaires, telles que l’inviolabilité du corps humain, mais nos dirigeants cherchent par tous les moyens à contourner le « Code de Nuremberg » pour nous imposer des vaccinations répétitives.
Le gouvernement a pourtant déclaré en 2020 que jamais il n’y aurait en France de vaccination obligatoire, ni de passe sanitaire. Où en sommes nous aujourd’hui ? Peut-on encore réellement parler de démocratie ? La représentation nationale va-t-elle oser voter ce texte instaurant un « passe vaccinal » qui nous plongerait sans coup férir dans un totalitarisme qui se trouverait à l’opposé de toutes nos valeurs républicaines dont on nous vante à tout instant l’immensité des mérites ?
DU RÉVEIL DES ESPRITS DÉPEND NOTRE FUTUR
Les mois que nous traversons sont cruciaux, au sens philosophique. Les grandes consciences, comme celles d’Eric Zemmour, Philipe de Villiers et de tant d’autres, ont cette vision. Cette remise à zéro, qui est décrite dans le livre de Klaus Schwab, correspond à une réalité qui se met en place sous nos yeux, même si notre attention est entièrement accaparée par la crise sanitaire, en raison de la prépondérance que donnent la plupart des médias à cet événement, au détriment de tout ce qui se passe dans le monde.
Que Philippe de Villiers veuille bien me pardonner de le laisser conclure cet article à ma place, en citant cet extrait de son livre « Le jour d’après ».
« Il faudra réapprendre aux enfants de France que la souveraineté est un beau mot : on est souverain quand on est autonome, qu’on reprend le pouvoir sur sa vie, son corps, ses échanges, sa parole et sa pensée. Et qu’on cultive le primat du lien sur le bien, de la conscience humaine sur le Système. La France est en état de coma végétatif. Le monde entier, mi-inquiet, mi-goguenard, attend qu’on la réveille. Car c’est à elle qu’il reviendra de donner le signal de l’insurrection de l’esprit. Sauvons la liberté, elle fera le reste. »
Jean Goychman
28/12/2021
En complément, lire aussi les passionnants articles de Jean Goychman consacrés à la Montagne de Fer et au Great Reset
« réduire toutes les inégalités, notamment celles entre les pays riches et les pauvres. «
Tous pauvres, comme ça c’est réglé !
« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs » (Article 35 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen, et préambule de la Constitution du 24 juin 1793)
Comment ça se dit, en français, Lee Harvey Oswald ?
Exactement… c’est ce qu’il faudrait et vite.
Il en faudrait même plusieurs qui agissent en même temps aux différents endroits ou se trouvent ces grands « bienfaiteurs » de l’humanité. Ou bien à Davos quand les rats sont ensemble.
Le paltoquet élyséen nous l’avait cyniquement annoncé dès 2017 : le mondaprès ne ressemblera en aucun cas au mondavan.
Cet article comme celui voisin du Général Martinez « la grande imposture » me font penser que le peuple est tenu dans l’aveuglement le plus complet par l’artifice de la crise sanitaire.
Pendant ce temps l’horloge tourne et les mécanismes du grand reset se mettent inexorablement en place.
Les choses peuvent changer au moment de l’élection présidentielle.
Si les Zemmour et De Villiers parviennent à se faire entendre, si le peuple accepte de se pencher un moment sur les alertes des veilleurs et sortir de sa torpeur, alors nous avons une chance d’en sortir.
Si l’anesthésie générale reste la norme alors notre destruction sera engagée et la machine s’emballera. Il ne nous restera plus que prendre exemple sur nos illustres aïeux et rejoindre les maquis.
Et si les élections sont annulées pour cause sanitaire, ce qui est une possibilité pour ces bandits ? Vous croyez que ça va en éveiller un paquet ?
Je crains que les Attali et autres Bilderberg ont déjà pipé les dés comme ils l’ont fait avec le poudré. Si c’est ça, les élections ne servent plus à rien . Je me souviens que Attali avait dit qu’il connaissait déjà le nom de LA future présidente . Donc, dans ce cas , ils vont nous filer la Pécresse qui continuera le travail de fossoyeur.
A ce moment là il deviendra clair que seules les armes pourront changer quelque chose.
Notons que la Commission Européenne n’est rien d’autre que le laboratoire d’essai d’un gouvernement mondial. Il s’agit de vérifier si des Nations dites souveraines et leurs populations sont prêtes à se plier servilement, sans réactions, aux directives autoritaires d’une poignée d’individus sans légitimité d’aucune sorte, se cooptant eux-mêmes.
On peut vérifier tous les jours que ça marche…..