Depuis le début de sa détestable carrière, je n’ai jamais apprécié ce personnage, et c’est un euphémisme. Aux législatives de 1986, à un newsmagazine qui interrogeait ce couple de jeunes élus PS afin de mieux connaître leurs projets politiques, il répondit en substance, sans même réaliser l’énormité de ses propos, que le PS était pour lui le moyen d’accéder aux responsabilités politiques, et non un acte de foi. Ajoutant sans vergogne « si j’étais de 20 ans plus jeune, en 1966, j’aurais sans doute été gaulliste ».
Fermez le ban et, pour les plus sensibles, vous avez le droit d’aller vomir.
Leur saga pourrait s’intituler « Main basse sur la République » ! Depuis 30 ans, François Hollande et Ségolène Royal avaient bel et bien prémédité ensemble leur forfait. En 2007, Bécassine aurait pû y parvenir avant l’autre, distancé au bon moment, mais elle fut heureusement battue par Sarkozy. Et quand DSK fut trahi par ses obsessions sexuelles, Hollandescu, alias Flanby, comme un chien truffier, a reniflé son heure, pour le plus grand malheur de la France.
Ce n’est pas l’ambition que j’exècre, mais l’ambition sans projet autre que le pouvoir pour le pouvoir. Où est la France dans les préoccupations de ce couple infernal ? Sa prospérité ? Son rayonnement international ? La qualité de vie de ses habitants ? Sa situation financière ? Son emploi ? Sa culture ?
Je me répète, je n’ai jamais apprécié ce personnage médiocre et prétentieux, à la fois suffisant et insuffisant, trop facilement content de lui, méprisant, paresseux (voir la vidéo 6 de la vidéothèque de Minurne) , tricheur et menteur (voir la vidéo 5 sur le même lien) et pour tout dire fallot et inconsistant. Je n’ai jamais été séduit par ses petites blagues de café du commerce, son air ahuri, sa méconnaissance abyssale des mécanismes économiques les plus évidents et le mépris légendaire de cet ex-président du département le plus mal géré de France pour le bon usage de l’argent public (« c’est pas cher, c’est l’Etat qui paye », incroyable saillie qui restera dans l’histoire de ce quinquennat).
Un quinquennat minable, qui n’aurait été qu’une simple péripétie, si la France ne traversait une des crises les plus graves de son histoire. Une crise globale, contrairement aux autres crises cycliques, plus grave encore que celle des Années Trente, puisqu’elle cumule une dépression économique, une misère sociale et une guerre de civilisation qui n’a pas d’exemple dans l’histoire de la France.
Le mois dernier, pour la première fois depuis des siècles, un homme a été décapité en France au nom de l’Islam.
Il y a quelques mois, une double tuerie visant à la fois la communauté juive et la liberté de l’information s’était traduite par une manifestation monstre de Français de bonne foi, habilement utilisée par le ci-devant Hollandescu pour tenter d’améliorer son image internationale et faire remonter un peu sa cote de popularité, alors tombée au plus bas historique pour un président de la Vème République.
Peu de nos compatriotes ont sans doute noté que JAMAIS ne furent prononcés les mots ISLAM, MUSULMANS, DJIHAD, pour qualifier ces attentats, le pudibond et politiquement correct « terroristes » étant préféré pour ne pas « stigmatiser » une partie de la population.
Peu de nos compatriotes auront aussi noté que ces manifestations massives étaient très peu fréquentées par les musulmans, preuve si besoin était de la fracture civilisationnelle dramatique qui affecte désormais dangereusement notre pays.
Face à Hitler, il y eut des hommes au caractère trempé, Churchill, Staline, de Gaulle… Face à Khrouchtchev, tendant de transformer Cuba en base nucléaire au large de la Floride, il y eut la détermination de Kennedy. Face aux premières alertes liées à la mondialisation, Ronald Reagan et Margaret Thatcher surent préparer leurs pays à affronter au mieux ce choc économique majeur et inévitable. Mais la France, hélas, sombre depuis 1981 dans la médiocrité et la facilité, pourrie par une idéologie marxisante soixante-huitarde, et opérant systématiquement des choix à court terme, toujours contraires à ses intérêts à long terme.
Gouvernée par des technocrates bornés, guidée par des politiciens médiocres et sans souffle, essentiellement motivés par leur « carrière » et leur réélection, prise au piège – comme toute l’Europe, mais un peu plus encore – par une immigration massive, coûteuse, dangereuse et hostile, endettée comme jamais, la France est aujourd’hui proche de l’implosion et il n’est pas difficile de prévoir pour bientôt une période de dramatiques tourments. Comme souvent dans son histoire, notre patrie semble préférer les convulsions de la révolution à la réforme.
Aujourd’hui, c’est la Grèce qui est à l’affiche. Grexit or not Grexit ? Tous les observateurs de bon sens ont compris que, quoi qu’il arrive, la Grèce continuera de coûter très cher, économiquement et politiquement « dans » comme « hors » la zone euro. Hollande – toujours lui – a conduit, au nom de la France, une politique détestable dans ces négociations, jouant un double jeu qu’il pense sans doute être la marque d’un grand joueur d’échecs mais qui relève plutôt d’un concours de belote de sous-préfecture. Plutôt ferme aux côtés de Merkel, compréhensif voire complaisant avec Tsipras (pour ne pas trop s’aliéner l’extrême gauche de Mélenchon dont il convoite les suffrages pour 2017), Hollande n’a AUCUNE stratégie ou plutôt n’en a qu’une seule : pouvoir prétendre, à l’issue de ces négociations, être l’un des acteurs de ce qu’il ne manquera pas de qualifier de « succès personnel ». Ben voyons… Mais la question se repose, encore et toujours : « Et l’intérêt de la France, Monsieur Hollande, où est il au juste ? En avez vous seulement la moindre idée ? ».
Dans 48 heures, de nombreux patriotes se rendront aux Champs Elysées pour saluer à leur manière le pire président de la Vème République, peut-être le fossoyeur de la France. Certains se réclameront peut-être du fameux « Conseil National de Transition » et du « Mouvement du 14 juillet 2015 ».
Peu importe ce qu’il en adviendra, la vérité est que la colère monte dans le peuple de France, y compris chez ceux dont la mission est le maintien de l’ordre.
Fonctionnaires, policiers, gendarmes, militaires, tous ceux dont la vocation est de protéger la république, sont en train de comprendre qu’il existe des obligations plus ardentes qui s’imposent à eux, bien au-delà des ordres qu’ils reçoivent de politiciens corrompus et incapables de défendre efficacement le pays qui leur a été confié.
C’est à eux que je pense et que je salue aujourd’hui. Qu’ils sachent que le peuple de France, martyrisé, sera à leurs côtés quand ils décideront de se ranger du côté de l’Histoire glorieuse en train de s’écrire.
Marc Le Stahler