Pendant cinq ans, la présidence d’Emmanuel Macron a été marquée par des scandales politiques.
Ils avaient tous la même origine : la volonté de ce banquier d’affaires devenu président de faire fonctionner l’Etat comme une start up, c’est à dire de faire fonctionner l’État SANS les services de l’État !Cinq ans durant, Emmanuel Macron a tenté de construire – aux frais du contribuable – un système parallèle marginalisant les corps intermédiaires et donc les citoyens qui se voient ainsi privés de tout pouvoir de contrôle sur l’Etat (les deux Assemblées, les maires, les régions et même les administrations centrales).
(L’article ci-dessous est signé d’Yves Mamou, Gatestone Institute.
Journaliste et essayiste, Yves Mamou a travaillé plus de vingt ans au quotidien Le Monde)
Au nom de l’ « efficacité » , Emmanuel Macron a ainsi tenté de créer une milice privée qui court-circuite l’organisation de la sécurité de la présidence de la République (Affaire Benalla), et au nom de l’efficacité, il a demandé aux sociétés de conseil (McKinsey – conseiller de Pfizer), Boston Consulting Group, Accenture…) de construire des politiques (écologie, santé, sécurité, travail, retraite…) en lieu et place des grandes administrations compétentes. Et ce, à un coût astronomique; pour des résultats démontrant que les administrations auraient probablement mieux fait.
La crise du Covid a été l’apothéose de ce fonctionnement de l’État sans l’État. Bien que la France soit l’un des pays parmi les mieux organisés du monde au plan sanitaire, le chef de l’Etat a choisi de gérer la crise en direct avec le cabinet McKinsey. Bilan : plus de dix mille morts et 130 000 effets secondaires graves, la France faisant partie des cinq pays ayant le plus mal géré la crise Covid.
« Pour gérer cette crise (du Covid), le pouvoir politique, notamment par manque de confiance dans les institutions de la République, a préféré passer outre les dispositifs et compétences existantes pour confier des missions stratégiques à des cabinets de consulting » explique François Alla, professeur de santé publique et directeur adjoint de l’Institut de santé publique, d’épidémiologie et de développement (ISPED).
Barbara Stiegler, philosophe, affirme elle aussi que :
« Ce recours au consulting trahit la profonde défiance de ces nouveaux dirigeants, venus du monde du business et de l’entreprise, envers l’État et le savoir académique. En s’enfermant dans son Conseil de Défense, Emmanuel Macron a choisi de trancher, à la fois sans l’État et sans les chercheurs, toutes les grandes orientations de la crise sanitaire. »
La méfiance d’Emmanuel Macron envers l’Etat s’est doublée aussi d’une méfiance envers le peuple français. Emmanuel Macron est l’homme qui a régulièrement insulté les Français et les Français – en particulier les plus pauvres –.
- Alors qu’il est encore Ministre de l’Economie, Emmanuel Macron a traité les ouvrières de l’abattoir Gad dans le Finistère d’« illettrées ».
- A Lunel, dans l’Hérault, le 27 mai 2016, il a insulté deux ouvriers grévistes. « Le meilleur moyen de se payer un costard, c’est de travailler ».
- A Hénin Beaumont, en 2017, il a porté un regard méprisant sur le monde ouvrier « dans ce bassin minier (…) il y a beaucoup de tabagisme et d’alcoolisme » (LCI. 14 janvier 2017).
- En 2017 encore, à Athènes (Grèce), Macron a jugé que « La France n’est pas un pays qui se réforme ».
- Au Danemark, le 30 août 2018, il a critiqué les Français, ces « Gaulois réfractaires au changement »… Alors qu’en réalité ils ne sont pas hostiles aux changements, ils en ont même connu beaucoup dans l’histoire, mais ils sont hostiles au totalitarisme, à la soft-dictature de Macron et au mondialisme pour aller travailler. Cette révolte, méprisée par le pouvoir – mais soutenue longtemps par la majorité de la population -, a été réprimée par la police avec la plus extrême violence.
Toutefois, Emmanuel Macron n’a pas méprisé tout le monde. Il a accordé la plus grande considération à l’islam et à l’immigration musulmane rentrant en France pour la coloniser et l’islamiser.
Sous son quinquennat, l’immigration en provenance d’Afrique, du Maghreb et d’Asie n’a pas été considérée comme un danger, mais comme une « chance » pour la France. Pour Emmanuel Macron, la Seine Saint Denis islamisée n’a pas été perçue comme un lieu névralgique du trafic d’armes et du trafic de cocaïne mais comme un lieu de potentialités sans équivalent, une « Silicon Valley » en quelque sorte.
Pendant le quinquennat d’Emmanuel Macron, deux millions de migrants musulmans en plus se sont installés en France et Macron est persuadé qu’ils l’aiment.
Pendant ce même quinquennat, l’insécurité a touché toutes les strates du pays : en France, une agression se produit toutes les 44 secondes et la police se heurte à un refus d’obtempérer toutes les 30 minutes.
En France, la gauche politique et les médias font la guerre à la police (au nom de la lutte antiraciste) pendant que dans les banlieues les patrouilles de police sont attaquées au sens militaire du terme sur une base quotidienne.
« Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, les agressions de policiers ont augmenté de 40 % entre 2009 et 2019 (Hollande + Macron), passant de 26.721 à 37.431 ». En 2020, Gerald Darmanin, ministre de l’intérieur, a assuré que « plus de 20 agressions par jour de policiers » étaient recensées en France « .
Sous Emmanuel Macron, l’endettement est passé de 100% à 113% du PIB et le chômage est demeuré à un niveau élevé, proche de 10% de la population active.
Malgré ce bilan catastrophique, il est vraisemblable qu’Emmanuel Macron sera réélu le 24 avril prochain.
Qui sont ses électeurs ?
Précisons tout d’abord qu’un électeur sur quatre n’est pas allé voter au 1er tour.
Or c’est précisément l’électorat de Marine Le Pen qui pâtit de cette situation : à savoir les jeunes et une partie des classes populaires manquent à l’appel. « L’âge et l’isolement « social » nourrissent effectivement très significativement l’abstention. En clair, les catégories sociales qui profitent peu du système économique et social actuel – les plus pauvres, les moins diplômés s’abstiennent » explique Paul Cebille, spécialiste des sondages.
Une partie des musulmans ont voté pour lui (mais la majorité – 69 % – ont voté pour Jean-Luc Mélenchon).
Enfin, les électeurs de Macron sont surtout les cadres et les habitants des grandes villes qui profitent de la mondialisation mais aussi les retraités qui, nombreux en France, aspirent à la stabilité. Ils ne sont pas la majorité, mais presque tous sont allés voter ».
MACRON A-T-IL ÉTÉ MEILLEUR POUR L’EUROPE ?
Le bilan de ses propositions avancées lors de son discours fondateur, soutenu à la Sorbonne en septembre 2017, est tout aussi mauvais que son bilan pour la France.
Force est de constater que le président a reculé sur de très nombreux sujets.
Il avait fait le vœu de refonder une « Europe souveraine, unie et démocratique », en déclinant de très nombreuses propositions.
=> La défense européenne.
Dans son principe, elle devait s’équiper de matériels identiques.
Échec : le Parlement européen a dénombré en 2017 plus de 178 systèmes d’armement différents dans l’UE, 17 modèles de chars ou encore 20 modèles d’avions de combat. Ca n’a pas changé, les pays européens préfèrent toujours acheter leur matériel où ils veulent et au meilleur prix.
L’Allemagne vient de s’équiper de F35 américains
L’Europe devait avoir une politique de défense indépendante. Échec, la grande majorité des pays préfère rester sous tutelle américaine à travers l’OTAN.
Elle devait mener les guerres en commun. Échec : la France est partie au Mali, un maigre bataillon européen de 600 soldats y a été envoyé une très courte période. Elle a finalement dû quitter le Mali la queue basse, sous les insultes des populations locales et le mépris des dirigeants. Elle est maintenant remplacée par la Russie.
=> Le problème migratoire.
Macron voulait créer un espace commun des frontières, de l’asile et des migrations et un Office européen de l’asile, qui accélère et harmonise les procédures.
Échec : aucun des points évoqués par Emmanuel Macron à la Sorbonne n’a été concrétisé.
Pourtant, les conséquences des erreurs des Européens en matière de migration sont préoccupantes. Elles sautent aux yeux à la frontière polonaise, en Méditerranée et à Calais, où les mouvements migratoires sont difficilement contrôlés.
Le pacte européen sur les migrations évoqué en 2020 n’est toujours pas adopté.
=> La taxe carbone européenne.
Il y a là un double problème de fond.
Le carbone est indispensable aux végétaux : plus il y en a, plus vite ils poussent, en taille et en verdeur, signe d’une meilleure santé.
Le lien entre carbone et réchauffement n’a toujours pas été démontré scientifiquement, contrairement à l’existence naturelle de cycles alternatifs de glaciations et de réchauffements. Ces derniers n’ont jamais été nuisibles à la planète, au contraire, par exemple celui du Moyen-âge a permis le doublement de la population française et son enrichissement (meilleures récoltes).
Les écologistes font à tort confiance aux analyses politiques faites par un GIEC docile aux directives de l’ONU (dont il dépend), et des gouvernements qui voient avant tout dans le réchauffement un prétexte à créer des taxes.
La France a cependant rallié à ce point de vue la Commission Européenne. En juillet 2021 elle a décidé de fixer un prix du carbone pour l’importation dans l’Union Européenne de certaines matières premières comme l’acier, le fer, l’aluminium et les engrais azotés. Échec : Ce n’est toujours pas voté.
Le bénéfice financier serait évident, mais selon le Centre d’études prospectives et d’informations internationales, cette taxe ne devrait entraîner qu’une très petite diminution de 0,9 % de l’augmentation des rejets mondiaux de gaz à effet de serre à l’horizon 2040.
=> Régulation des GAFAM.
Échec : Incapable d’entraîner les autres pays européens vers une taxe sur les GAFAM, la France a fini par adopter seule cet impôt à 3% du chiffre d’affaires.
=> Salaire minimum européen et harmonisation fiscale.
L’objectif était de « garantir à tous un salaire minimum adapté à la réalité économique de chaque pays« .
Échec : Les velléités d’harmonisation fiscale, partagées par la Commission Européenne, sont toujours privées d’effet.
La Commission s’apprête toutefois à présenter un texte qui doit traduire l’impôt minimum de 15 % sur les multinationales prévu pour 2025 dans le droit européen, dont l’adoption n’est pas pour demain.
=> L’Europe puissance économique et monétaire.
Échec : cette ambition a accouché d’une souris.
On est très loin du budget de la zone euro, abondé de plusieurs centaines de milliards d’euros pour affronter des crises, qu’Emmanuel Macron voulait créer.
La Commission des Finances du Sénat a constaté sa « disparition » dans un rapport rendu officiel en juin 2020.
=> Europe plus démocratique.
Échec : depuis 2018, aucune réforme institutionnelle sur une démocratisation de l’Union ne s’est profilée.
Toutes bonnes raisons pour suivre le conseil d’Eric Zemmour de voter Marine Le Pen dimanche 24 avril !
L’Imprécateur
13/4/2022
Quel bilan dramatiquement réaliste et édifiant de la connerie des français. Ils ont peur de voter Zemmour ??? Peur de quoi ? Ils ont le cerveau et une mémoire de poissons rouges : comment ne pas voir que Macron nous mène à la perte de notre pays ? Suis vraiment déçue que Z ne soit pas au 2ème tour… Allons malgré tout aux urnes voter MLP, au moins pour ne pas donner nos voix à ce con de Macron. Et puis il y a les législatives…
En tout cas, merci encore de faire vivre ce blog et de nous enrichir, nous informer de façon éclairée et pertinente
Tout est dit. Voter est important, ne serait-ce que pour chasser Macron. Ensuite, on verra, la lutte n’est pas finie. Et Eric Zemmour est toujours bien décidé à sauver la France, n’ayons pas peur des mots. Aidons-le à notre mesure, et convainquons notre entourage que la seule arme qui nous reste cette semaine est de voter (et faire voter) MLP !
Nous allons voir ou non si ce vote confirme que les Français sont le peuple le plus con du monde, donc voué à disparaître. C’est malheureux mais ils voteront pour leur bourreau. Les ânes mordent, mais pas les moutons qui sont plus cons que les ânes.
Je suis écoeuré de vivre parmi une population de crétins dans le pays que j’aime et qui est mon pays. Réélu, Macron va se lâcher…
Et je préfère mourir sou s les balles que de me faire injecter ce poison, archi confirmé comme tel, et mourir à petit feu.
Les Français, abrutis par les médias, n’ont pas su reconnaitre que Zemmour était l’homme providentiel capable de lutter contre la décadence de la France, et de redresser la barre. Il nous reste, dimanche prochain, une arme pour chasser Macron. Voter MLP. Ensuite, nous continuerons la lutte auprès d’Eric Zemmour, qui n’a pas dit son dernier mot !
Bien sûr que je suivrai le conseil d’Éric Zemmour, quand bien même je n’ai pas absolument confiance en « la mère Le Pen » . Seul M.Zemmour avait la carrure (si, si … frêle mais la carrure tout de même) pour nous sauver. Merci pour votre excellent article/bilan. Mon chéri et moi-même, tout retraités que nous sommes, sommes toujours restés lucides et conscients de ce que vous exposez avec talent… Mais nous sommes déjà apparemment, grandremplacés , et pour nombre de plus jeunes, lobotomisés. J’ai tenté de redresser mes enfants au fur et à mesure qu’ils étaient déconstruits par l’école, et pour les deux aînés, je sais qu’ils ont compris mais le plus jeune (milieu de la culture oblige ) je n’ai pas osé demander ce qu’il voterait, tant je ne m’en doutais que trop. Bref… Je m’égare… Ce nouveau monde qui n’est plus la France me dégoûte énormément. Encore merci pour votre excellente analyse que je partagerai avec le plus grand nombre.
L’école, les médias… Tout s’est ligué ces dernières décennies pour affaiblir et détruire notre pays… Il nous reste une arme pour chasser Macron et ses sbires dimanche prochain. Utilisons la, et profitons de cette semaine pour décider nos proches qu’il vaut mieux voter MLP que s’abstenir ! Merci à vous.
Article dramatiquement magnifique…. tout y est dit, et juste !
Je suis consterné par ce qui nous arrive depuis 5 ans….je pensais que Z nous remettrait, avec difficulté, sur les rails, mais non !
Puisse le Pen gagner le 24 avril, mais je n’y crois pas trop car les français sont très cons !
Votre article devrait être lu par plus de lecteurs, ne pourriez vous pas vous faire connaître davantage ?? Respectueusement !
Merci de vos louanges. Il faut y croire. Tout est toujours possible. Qui aurait pensé il y a 2 semaines que Zemmour plongerait à 7 % ? Tout est possible si les patriotes se mobilisent, et votent MLP pour chasser Macron. Ce serait déjà une première victoire. Ensuite, on avisera. La lutte continuera. Avec Eric Zemmour ! Merci à vous.