Depuis des dizaines d’années, l’Arabie Saoudite injecte “des milliards de pétrodollars dans des organisations islamiques à travers le monde, pratiquant une diplomatie du chéquier” (New York Times).
« Pour arriver à cette conclusion, le journal a trié et analysé 60 000 documents diplomatiques saoudiens dont les fuites ont été orchestrées par le site WikiLeaks.
Le Saoudileaks ne fait que commencer. D’autres informations pourraient être bientôt révélées : WikiLeaks a révélé que quelque 400 000 autres documents étaient en attente de publication. Ainsi, le royaume wahhabite a mis en place un redoutable système de prosélytisme à échelle planétaire pour faire la promotion d’un islamisme rigoriste » et du djihad (Courrier international).
Quand sur Minurne nous affirmions que nos « alliés » saoudiens, mais aussi qatari, finançaient en sous-main un islam de combat – celui d’Al Qaîda, d’Al Nosra et de l’Etat Islamique Daech – qui, selon la presse « de référence », les politiciens socialistes et quelques uns de droite « ne serait pas l’islam« , on nous traitait d’islamophobes et d’incitateurs de haine raciale.
Les preuves arrivent montrant que nous avions raison et que d’autres lanceurs d’alerte comme Riposte Laïque avaient raison aussi.
Cette information arrive le surlendemain de la publication d’un document qui court sur le net : l’analyse du GIGN, recueillie par L’Opinion, sur le mode opératoire des djihadistes que nos Joffrin et Cazeneuve de service appellent « loups solitaires« , « déséquilibrés« , voire « ivrognes« , affirmant que « ce ne sont pas de vrais musulmans » (1).
C’est d’ailleurs insultant pour ces Inghimâsi, que l’on peut traduire par « djihadistes-martyrs », des soldats prêts à mourir pour obéir à Allah.
Il leur ordonne : « Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d’où ils vous ont chassés : l’association (idolâtrie) est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la mosquée sacrée avant qu’ils ne vous y aient combattus. S’ils vous y combattent, tuez-les donc » (Coran 2:19). « Ce n’est pas vous qui les avez tués : mais c’est Allah qui les a tués. Et lorsque tu lançais (une poignée de terre), ce n’est pas toi qui lançais : mais c’est Allah qui lançait, et ce pour éprouver les croyants d’une belle épreuve de Sa part ! » (Coran 8:17). « Vous en trouverez d’autres qui cherchent à avoir votre confiance, et en même temps la confiance de leur propre tribu. Toutes les fois qu’on les pousse vers l’association (l’idolâtrie) ils y retombent en masse. (Par conséquent,) s’ils ne restent pas neutres à votre égard, ne vous offrent pas la paix et ne retiennent pas leurs mains (de vous combattre), alors, saisissez-les et tuez-les où que vous les trouviez. Contre ceux-ci, Nous vous avons donné une autorité manifeste » (Coran 4:91). Il y a encore, dans le Coran, sans parler ce celles que l’on trouve dans les hadiths 64 autres incitations au meurtre des juifs, des chrétiens, des femmes fautives et même des musulmans que nous appelons « modérés », car Allah interdit que l’on soit « modéré » quand on est musulman. Le modéré qui accepte le « vivre ensemble » avec des mécréants chrétiens et juifs se met en état « d’association », « un crime plus grave que le meurtre« .
Le GIGN est remarquable par son courage, son expérience, son efficacité sur le terrain, mais son analyse arrive un peu comme un cheveu sur la soupe ! Parce que ce qu’il découvre, bien d’autres l’ont dit en d’autres termes avant lui, comme le colonel Jean-François Cerisier dans son livre Guerre à l’Occident – Guerre en Occident (2)
En résumé, les têtes pensantes du GIGN ont lu l’abondante littérature des djihadistes, dans laquelle ceux-ci exposent leur stratégie et leurs tactiques de manière très claire. « Leur grand théoricien « militaire » est Abou Moussab al-Souri, un Syrien. Il a publié un manuel de 1 600 pages, décrivant en détail ce que doit être l’action terroriste au regard des préceptes religieux« . Mais il n’est pas le seul, Minurne a signalé « Gestion de la barbarie » d’Abu Bakr Naji, véritable Mein Kampf islamiste en vente en français, en France dans les librairies et certains sites en ligne, qui explique et justifie l’idéologie musulmane de la conquête et les tueries qui doivent l’accompagner puisque « le sang des infidèles plait à Dieu« , et comment gérer les territoires « barbares », puisque non musulmans, sur lesquels l’islam « vrai » veut et doit puisque c’est la volonté d’Allah instaurer à terme la charia.
Réjouissons-nous de ce que ceux qui ont en charge notre sécurité commencent à étudier le problème de l’islam salafiste et wahhabite, espérons que les politiques qui les gèrent en feront autant et ouvriront un jour leurs yeux pour le moment encore aveuglés par les préjugés idéologiques de l’humanisme compassionnel et contritionniste à la mode depuis quelques années, et leur intelligence anesthésiée par le fric des Saoudiens et Qatari. Ils devraient savoir qu’Abu Bakr Naji préconise de tuer en premier les politiciens non musulmans pour les remplacer par des musulmans avec pour charge de reprendre le peuple en mains (Gestion de la Barbarie).
Les djihadistes obéissent à un « mode opératoire » de nature quasi-militaire mis au point et finalisé en 2005 qui tourne le dos à la théorie de conquête « Ben Laden » d’Al Qaïda et sa stratégie tournée vers des coups spectaculaires portés à « l’ennemi lointain« , l’Occident, à partir d’un centre de commandement très centralisé sinon unique.
En fait, les stratèges djihadistes n’inventent rien, comme d’habitude, et ne font que recycler une très ancienne stratégie militaire issue de la chasse au mammouth et à l’ours des cavernes : quand l’ennemi est trop fort, il faut l’affaiblir par de nombreuses petites blessures qui finissent par le mettre à genoux, résigné à la soumission ou à la mort. La stratégie qu’ils appellent « des mille entailles » n’est autre chose que la stratégie de l’épuisement, vieille comme le monde, déjà utilisée par Ho Chi Minh : « Les USA sont puissants mais ils sont lourds. nous nous sommes petits mais nombreux et mobiles. Ils ont des armes puissantes mais nous nous allons utiliser des armes moins détectables. Ils font des erreurs alors utilisons leurs erreurs contre eux. » Peu importe que cela prenne 20 ou 25 ans, c’est un objectif qu’ils pensent pouvoir atteindre assez facilement, au moins dans le monde occidental, grâce, disent-ils, à la collaboration active du monde politique !
L’erreur que commettent nos politiques est de croire qu’ils ont affaire à de pauvres petits réfugiés poussés à la révolte par les mauvaises conditions de vie qu’ils connaitraient dans leurs pays d’origine ou dans le nôtre. Alors qu’en fait il s’agit de moines-soldats, militants inconditionnels de la cause musulmane, comme la chrétienté en eut avec les Milites sancti Petri, les Chevaliers teutoniques, les Templiers, comme l’islam eut les Nizârites (Secte des assassins avec comme chef le Vieux de la montagne) et comme la chrétienté consciente du danger islamique en recrée aujourd’hui, avec par exemple les moines-soldats de Saõ Paulo au Brésil, pas encore guerriers, mais qui s’y préparent déjà en adoptant les codes de l’éducation militaire. La création de leur ordre a été soutenue par Jean-Paul II.
http://www.youtube.com/watch?v=atZVtbxeM7s
Dans certaines madrassas (écoles corniques) aussi on s’entraine, le cinéma indien n’a pas eu peur d’en faire un film, dans les écoles islamiques, on s’en tient évidemment aux mannequins.
Dans l’islam combatif que finance l’Arabie Saoudite, « il s’agit de promouvoir des actions « décentralisées », sans ordres venant du sommet : un « solo jihad cimenté par une idéologie, un nom, relevant d’une technique de marketing et une méthode » militaire. Celle-ci a été baptisée la stratégie des « milles entailles » : faute de pouvoir porter un coup fatal à l’ennemi trop puissant, on lui inflige des centaines de petites blessures qui finiront par le terrasser. Dans leur littérature, les djihadistes, qui annonçaient en 2005 la proclamation du califat entre 2013 et 2016 (elle a eu lieu en 2014), s’attendent à la « confrontation totale » à partir de 2016 pour une « victoire définitive » après 2020 » (GIGN).
« Au cœur de leur mode opératoire, on trouve les Inghimâsi, les « immergés ». Ce sont les combattants les plus honorés, les plus valeureux pour les djihadistes, au-dessus des moudjahdines et des chahids (martyrs). Leur nom renvoie à la lutte contre les Mongols, au XIIIe siècle, lorsque des soldats musulmans se jetaient au cœur de l’ennemi sans espoir de retour. Leur action n’est licite qu’à certaines conditions, « si et seulement si » : ils doivent évidemment agir au nom de l’islam, ne pas avoir l’intention personnelle de mourir (car le suicide est interdit par la religion), se trouver dans un rapport de force défavorable par rapport à l’ennemi et avoir l’intention d’entraîner avec soi le maximum d’ennemis dans la mort« . À tire d’exemple, les frères Kouachi étaient des « immergés », ceux qui ne se font pas remarquer et passent à l’attaque sans prévenir, surprenant autant leur famille et leurs voisins que les autorités. « Ce sont les plus dangereux » pour le journaliste-historien Mohamed Sifaoui, et ce sont des héros cités en exemple par les journaux djihadistes du net.
L’article de L’Opinion ne donne pas la totalité du rapport du GIGN et c’est normal, la transparence est une faute mortelle dans ces unités d’élite. Il tente pourtant de proposer une solution : « Les assassinats ont lieu durant un temps très court, entre 30 et 90 minutes – ce qui ne laisse pas de temps aux unités contre-terroristes pour intervenir« . La solution coule de source : pour limiter les tueries dans un laps de temps de 30 minutes, il faut former et doter les policiers, qui sont rarement loin du lieu de l’attaque, de fusils d’assaut pour ne pas laisser à l’ennemie l’initiative. C’est une excellente solution et c’est probablement la seule, mais il est peu probable que le pouvoir politique l’accepte, à moins d’un attentat énorme qui soulèverait la fureur des Français et l’obligerait à prendre une mesure exceptionnelle s’il ne voulait pas sombrer définitivement dans le déshonneur d’une collaboration déjà trop évidente.
Elle se manifeste par exemple dans le fait qu’aucune des mosquées salafistes ou tablighs où sont formés et préparés les inghimâsi français n’a encore été fermée et son imam expulsé. Il est prévu au contraire d’en doubler le nombre.
Et puis le GIGN ne donne aucune solution pour ceux qui sont le plus impliqués dans cette stratégie du crime : nous, les victimes potentielles. Nous, les gens « normaux » qui n’avons pas de gardes du corps comme notre élite politique, comment nous protéger ? « Il n’y a pas de possibilité de négociation, il n’y a pas de temps de réponse. Donc concrètement… La solution personnelle pour contrer la phase de massacre est l’armement individuel. Sinon, il n’y a guère que le travail amont de délégitimation, de capture en amont ou la capture et la prison à la fin, pour ceux qui sont acteur de cette dialectique. Pour nous, qui sommes objets de ce dialogue, il n’y a que des pis-aller: s’armer, apprendre à se cacher, etc… Les USA ont fait un choix: ils ont armé les citoyens » (commentaire d’un lecteur de l’Opinion). Encore une solution qui n’aura pas l’aval de nos politiques !
En attendant, si le GIGN a raison, et c’est possible sinon probable, si vraiment la « confrontation totale » avec l’islam djihadiste doit commencer en 2016, que faisons-nous, que fait l’État pour s’y préparer ?
(1) A ce sujet, nous sommes friands des réponses (rares, sans doute) que vous recevrez suite aux courriers adressés à vos élus pour défendre Riposte Laïque, poursuivie par Cazeneuve. Nous publierons les plus significatives. En voici déjà une qui tombe à pic, émanant d’un beau spéciment de dhimmi, le député Pierre Yves Le Borgn’ (bien nommé ma foi), et postée par un ami lecteur sur la page Facebook de Minurne https://www.facebook.com/Minurne. (Page que vous vous recommandons de consulter chaque jour !)
(cliquez sur l’image pour l’agrandir)
(2) Le Lieutenant Colonel Jean-François Cerisien vient de publier aux Editions Riposte Laïque « Guerre en Occident Guerre à l’Occident« .
Paul le Poulpe a fait un excellent résumé de cet oouvrage magistral qui analyse avec une précision chirurgicale la guerre totale qui est faite à l’Occident, lequel n’a hélas pas encore bien compris ce qui lui arrivait…
Vous trouverez l’article de Paul le Poulpe en cliquant ICI
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Par courrier, envoyez un chèque de 19 euros à l’ordre de Riposte Laïque, à Riposte Laïque, BP 32, 27140 Gisors
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