« Un traître, en nous quittant, nous affaiblit bien moins qu’un lâche défenseur» (Jean Racine).
« Les événements font plus de traîtres que les opinions » (François René de Chateaubriand).
ROBERT LE DIABLE
Sauf erreur, c’est au début du XIII° siècle qu’un auteur anonyme rédigea un récit en vers de l’histoire de « Robert le Diable ». Il ne faisait d’ailleurs que transcrire une ancienne tradition orale.
Selon la légende, Inde, la femme d’Aubert, Duc de Normandie, désespérée de ne pas avoir d’enfant, en appela au Diable. Ainsi naquit « Robert le Diable ». L’enfant grandit, non pas en âge et en sagesse, mais en brutalité et en violence. Il devint une terreur pour toute la contrée.
Jusqu’au jour où, jouvenceau, sa mère lui avoua ses origines sataniques.
Robert changea alors de comportement. Il quitta la Normandie et, pour faire pénitence, se voua à un silence absolu. Il se fit même passer pour un fou. Sur les conseils d’un ermite, pour s’humilier, il partageait sa nourriture avec les chiens.
À Rome (ou à Byzance ?), il se fit remarquer par l’Empereur qui l’intégra à sa cour. L’exilé s’illustra dans trois batailles contre les Sarrasins et sauva ainsi l’Empire. L’empereur lui offrit la main de sa fille, mais il refusa car il préférait continuer à mener une vie d’ermite.
Etait-ce un personnage historique ? En fait, personne n’en sait rien.
« Robert le Diable » aurait donné son nom à un château, situé à Moulineaux, près de Rouen. Mais il n’existe aucune preuve attestant que sa construction soit due à « Robert le Diable », d’autant plus que les parties en ruine les plus anciennes datent du XIII° siècle.
Certains historiens ont cru voir en lui « Robert le Magnifique », Duc de Normandie et père de « Guillaume le Conquérant ». Leurs vies ont quelques points communs : une adolescence turbulente, un séjour à Constantinople, des violences contre le clergé suivies d’une assimilation au démon, un repentir apparemment sincère, un pèlerinage expiatoire, et enfin, une mort édifiante.
D’autres auteurs ont établi un lien avec Robert II de Bellême, un seigneur normand dépeint comme cruel, qui était contemporain de Guillaume le Conquérant.
Pourquoi, me direz-vous, commencer cet article par une légende ?
Simplement parce qu’elle me fait penser au pseudo repentir d’un autre Robert, je veux parler de Robert Ménard, l’omniprésent maire de Béziers, devenu la coqueluche des plateaux télé et de la presse aux ordres, le copain de Marine Le Pen « et en même temps » d’Emmanuel Macron.
En l’évoquant, je me remémore ce que me disait un vieil ami, artisan du bâtiment : « Quand un clou est tordu, il le reste. Tu peux le détordre mais au premier coup de marteau, il se tordra… »
VENONS-EN À ROBERT MENARD…
Il y a quelques années, pour se faire élire maire par la communauté « pieds noirs » de Béziers, Robert Ménard a flirté avec le Diable. Ses discours étaient résolument droitiers et anti-immigration.
Elu maire de « sa » ville – comme il se plait à le dire comme si elle lui appartenait – il a réarmé la police municipale et baptisé une place (ou un rue ?) « Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc ».
Nous, les réacs, les fachos aux idées nauséabondes, nous avons été bluffés.
Pourtant, autour de moi, d’aucuns me mettaient en garde. Un de mes amis me disait même :
« Ce type a une gueule de traître, c’est un faux-cul, il ne pense qu’à sa carrière ».
Il faut croire que, contrairement à ce que l’on raconte, « l’habit fait le moine ». Depuis cette campagne pour l’élection présidentielle, les masques sont tombés : Ménard revient à ses premières amours (ou à ses vieux démons ?). Il a expliqué à « Causeur » qu’il est rongé par le repentir, qu’il veut adoucir son discours, qu’il « aime les gens plutôt que les idées », bref qu’il est redevenu gentil.
Qu’on me permette de douter de sa sincérité, car il aura été, durant toute sa carrière, un opportuniste, un ambitieux, et une girouette évoluant en fonction de ses propres intérêts.
Ménard est un « pieds noirs » né en juillet 1953 à Oran. Il est cofondateur de l’association « Reporters sans frontières » (RSF), dont il a été le secrétaire général de 1985 à 2008, ainsi que du site internet « Boulevard Voltaire », lancé en 2012 (1).
Il se dit marqué par la fin tragique de l’Algérie française mais son parcours commence à gauche ou, plus exactement, à la gauche de la gauche. Jugez plutôt, c’est assez édifiant !
D’abord proche des milieux anarchistes, puis trotskistes, militant à la « Ligue Communiste Révolutionnaire », de 1973 à 1979. Puis militant du Parti Socialiste, qu’il rejoint via le courant du CERES, l’aile gauche du PS (il sera même délégué du CERES pour la fédération de l’Hérault en 1979).
À Béziers, en 1979-1980, Robert Ménard participe au lancement, sous la mandature du communiste Paul Balmigère, d’un journal gratuit d’information « Le Petit Biterrois ».
Il est contraint de l’arrêter, un an plus tard, à la suite de difficultés avec ses annonceurs.
Le 25 juin 1985 à Montpellier, il crée l’association « Reporters sans frontières ». Il bénéficie du soutien de François Mitterrand et de Jean-Michel Du Plaa, conseiller général PS de l’Hérault.
Ce type bouffe allégrement à tous les râteliers de la gauche alimentaire !
Ce parcours de socialo-gaucho et de godillot du système lui vaudra, le 22 mars 2008, d’être fait Chevalier de la Légion d’Honneur sur proposition de Bernard Kouchner.
Mais le « clou tordu » sent que le vent tourne et qu’il y a des opportunités à ne pas manquer.
Les villes du Sud de la France souffrent d’une immigration maghrébine invasive ; or, Ménard voudrait se présenter à la mairie de Béziers, « sa » ville. Il va donc changer son fusil d’épaule.
À l’issue des municipales de 2014, après une campagne aussi à droite qu’adroite, il est élu maire de Béziers avec le soutien du Front national, de « Debout la République » et du « Mouvement pour la France ». Catalogué à l’extrême-droite, son premier mandat sera marqué par quelques mesures courageuses et des coups de gueule médiatiques qui font polémique (qui pour certains seront sanctionnés par la justice).
Robert Ménard a surtout besoin qu’on parle de lui.
Réélu dès le premier tour des municipales de 2020, il prend la présidence de la communauté d’agglomération « Béziers-Méditerranée ». La terre ne le porte plus et il rêve d’un plus grand destin.
On le verra ensuite caresser tantôt Emmanuel Macron, tantôt Marine Le Pen dans le sens du poil, tout en se disant « ami d’Eric Zemmour » et… en lui tirant dans le dos.
Avec de pareils amis, on n’a assurément pas besoin d’ennemis !
On prétend que c’est sa troisième épouse qui l’aurait fait virer à droite, ce qui démontre que, comme disait le communiste Louis Aragon « La femme est l’avenir de l’homme ».
Pour le remercier de ses voltefaces, Emanuel Macron en fera peut-être un ministre.
J’espère, pour ma part, que les Biterrois se souviendront de ses fluctuations idéologiques aux prochaines municipales et qu’ils le chasseront de la mairie de Béziers.
Quelques amis pamphlétaires l’ont surnommé « Bob Ménard » par allusion à Bob Denard, mais Bob Denard était certes un mercenaire, mais il n’oscillait pas de gauche à droite.
Ménard, c’est plutôt le Lucky Luke de la félonie : l’homme qui trahit plus vite que son ombre.
Mon vieil ami avait raison : un clou tordu reste un clou tordu !
Eric de Verdelhan
7 mai 2022
1)- Les dirigeants de « Boulevard Voltaire » ne manquent pas une occasion de signaler que Robert Ménard et sa femme n’ont plus rien à voir avec leur site. On les comprend !
Ménard est une girouette au long cours. Il souffre d’un gros défaut : ses changements apparents d’opinion sont trompeurs ; la vérité est qu’il est un menteur impénitent, incapable de défendre une vraie vérité plus de quelques mois. Le mensonge lui est consubstantiel. Avec lui, un seul proverbe s’applique :
»On ne croit jamais le menteur, même quand il dit la vérité ».
Pour ne pas se retrouver cocu avec une plume au derrière, une seule solution : ne jamais croire à ses dernières marottes.
La racine de ce gros défaut de caractère est son incapacité à s’imposer une ligne de conduite et à s’y tenir. Intellectuellement, c’est le vagabond de la droite.
Son oeuvre à Béziers est paraît-il exemplaire. A y regarder de près, il est en effet en train de faire de Bériers la seconde métropole de »là-bas » après Marseille. Il a tellement promu ces habitants-là qu’ils y deviennent majoritaires.
Comme tous les menteurs inguérissables, il ne croit qu’à lui-même, seul point fixe de son univers. Cela explique, en toute logique, pourquoi il est un sempiternel donneur de leçons.
Il a quelques années exposé que la droite divisée ne saurait gagner les élections, et en conséquence, il a fustigé Marine Le Pen, coupable à ses yeux de diviser perpétuellement la droite. Mais quand il s’est aperçu que Marine avait de sérieuses chances de vaincre le grand chef du moment (dans le cadre d’élections honnêtes), il s’est tout d’un coup rallié à elle sans préavis. A la fin, se sentant pousser des ailes, il a »oublié » Marine et s’est vu, dans une illumination divinatoire, en grand costume de Premier Ministre. Durant quelques semaines, il a donc été le favori de la course à l’hôtel Matignon. L’étrange nomination d’Elisabeth Borne l’a réveillé de sa rêverie, là il est en train de se chercher un rêve de substitution.
Il est insupportable quand il parle de »Ma Ville » en évoquant Béziers, dont il a fait le phare de la politique d’intégration….intégration de quoi dans quoi ? la traditionnelle gauche française, la plus hypocrite du monde, répond à cette question. »Sa » Ville, non mais ! c’est donc sa propriété ?
Son sacerdoce du moment l’a rendu champion du mimétisme : quand on l’observe aujourd’hui avec son air lugubre et sa barbe en herbe, on se dit qu’il ne lui manque qu’une robe blanche jusqu’aux pieds avec des plis de peplum et la coiffe traditionnelle d’Arafat pour que sa métamorphose soit parfaite.
Allez va, ne pleure pas, Ménard ! continue à vilipender les non vaccinés et à leur promettre l’enfer, montre-toi partout en train de te fendre la pêche avec Zelenski, en grand uniforme des hauts cadres de son armée, croulant sous les décorations préférées de leurs illustres devanciers qui se sont couverts de gloire dans toute l’Europe d’il y a 80 ans….décorations qui ne gênent pas tes actuels nouveaux amis…… alors tu verras, tu reviendras en grâce ! courage !
Ménard a ENFIN tombé le masque. Et c’est une ORDURE qui apparaît. Une vraie salope ce type.
« Le temps ne fait rien à l’affaire , quand on est c…on est c… »
G Brassens
Ce qui revient à dire, qu’on n’a pas ou plus besoin de la politique en France, ils sont tous corrompus!!!
Ménard, svp, on ne sait plus ou tu nages, tu as dénigré Zemmour au profit de MLP, et le film s’est déroulé comme Z l’a prévu…réfléchi, tu es un homme intelligent …Ne crois tu pas que celui qui défend la FRANCE est ZEMMOUR, alors que ta candidate n’a tenu que 5 mn lors du débat (les législatives rapportent beaucoup d’argent !!!!!!) Elle été achetée par Macron, ce qu’elle veut c’est récupérer un max de fric aux législatives, ta leader est une TRAITRE a la France et tu es son complice
Ménard est une planche pourrie, seul son petit intérêt personnel le guide. Quand vous quittez Ménard, sortez à reculons pour ne pas lui tourner le dos même après une poignée de main chaleureuse. Recomptez vos doigts et assurez-vous que vous avez toujours votre montre.
S’il gère bien sa municipalité, il sera réélu. La gestion d’une ville est une chose, le positionnement politique en est une autre. On a vu des maires communistes plébiscités, idem à droite et ce malgré les magouilles.
Ménard est certes un opportuniste de première bourre et il en a bien la tête…Il jouerait bien dans un film comme le serviteur soumis qui trahit.
Très décevant, ce bonhomme !
Comment peut-on fluctuer autant ?
Bonne grosse gueule on fait pas mieux..si son père l’entende il retournerait dans sa tombe .. ça ne peu pas être un Pied Noir un meck pareil ??il a était passé a la javel ..salut a tous …