A l’annonce du retrait définitif des troupes américaines de l’Afghanistan, on aurait pu penser que le président Biden se positionnait plus du côté des colombes (de la paix) que parmi les faucons (de la guerre). Intellectuellement, une telle ligne ne pouvait que séduire. D’autant plus que son prédécesseur Donald Trump était sur une ligne identique…
DE LA DOCTRINE MONROE A BRETTON WOODS
Sans parler d’un retour à l’isolationnisme, le souffle de la « doctrine de Monroe » semblait avoir repris quelque vigueur.
Rappelons simplement que, pour mémoire, cette doctrine marquait une rupture des Etats-Unis avec les nations européennes, et surtout avec l’Angleterre et l’Espagne qui s’intéressaient d’un peu trop près aux affaires des Américains, lesquels entendaient régner en maîtres sur leur continent.
Même si c’était cette même doctrine de 1823 qui avait été invoquée pour justifier la « guerre froide », le rapprochement restait audacieux car, ni l’URSS, ni la Chine ne menaçaient directement les États-Unis.
Seulement voilà : entre 1823 et 1950, de profonds changements étaient intervenus. Les Etats-Unis étaient devenus la puissance mondiale dominante et surtout l’exercice du pouvoir politique américain ne se faisait plus vraiment à la Maison Blanche. Cela s’est accompli à l’insu du peuple américain durant plus d’un siècle et a commencé par la prise du contrôle de la monnaie américaine par un cartel de banques privées d’origines anglo-saxonne et américaine. Vint ensuite le tour de l’industrie américaine et des grands « trusts » eux-mêmes contrôlés par les mêmes banquiers privés.
LE « COMPLEXE MILITARO-INDUSTRIEL » ou « ÉTAT PROFOND »
Ainsi naquit ce que Eisenhower désignait comme le « complexe militaro-industriel » et qui est plus communément appelé « l’Etat profond ».
La réalisation du projet « Manhattan », que ce complexe avait financé, et le potentiel énorme de son industrie avaient propulsé les Etats-Unis au rang de super-puissance militaire et industrielle et les accords de Bretton-Woods avaient consacré leur hégémonie financière et économique. Toutefois, la pénétration de l’exécutif par le deep state ne devait se réaliser qu’autour des années 60.
Aujourd’hui, l’emprise de cet état profond tentaculaire contrôle pratiquement tous les rouages de la machine, et le 11 septembre 2002 a fourni à Dick Cheney et à Donald Runsfeld (photo) l’occasion de s ‘installer provisoirement à la Maison Blanche afin de bénéficier de l’état de sidération créé pour faire passer le « Patriot Act » dans un délai ultra-court, qui n’aurait pu être tenu dans d’autres circonstances.
Peter Dale Scott a consacré une partie de sa vie à rechercher toutes les imbrications, américaines et internationales, qui font de cet Etat Profond une pieuvre aux multiples tentacules.
Ce long préambule paraît indispensable à qui cherche à analyser la situation géopolitique actuelle. L’épisode de Donald Trump à la Maison Blanche a conduit une partie de cet Etat profond à « sortir du bois », alors qu’il a toujours cherché à rester dans l’ombre protectrice.
LA MONDIALISATION
Il a ainsi montré quel rôle il avait joué dans ce qu’il est convenu d’appeler « la mondialisation ». Ce terme, volontairement vague, correspond cependant à un projet précis, dont les étapes successives se sont accomplies avec une grande discrétion, voire dans le secret.
Depuis 2020, nous vivons une succession d’événements qui génèrent des peurs de plus en plus grandes. Aujourd’hui, le COVID a pratiquement disparu de l’actualité, laissant la place au conflit qui oppose les Russes et les Ukrainiens. Du moins, il nous est présenté sous cette apparence.
La réalité est quelque peu différente. Ce conflit était préexistant depuis le début du siècle. Il suffit de lire l’ouvrage de Zbignew Brzezinski « Le grand échiquier », paru en 1997 pour comprendre le rôle très particulier de l’Ukraine en raison de sa position géographique.
Coté Russe, la partie Est est considérée comme une province historique, faisant partie intégrante de la Russie tandis que, vue du côté Occidental, l’Ukraine a vocation à être séparée de la Russie.
C’est d’ailleurs une volonté beaucoup plus marquée par les Américains que les Européens, dont les dirigeants n’ont d’autre boussole que celle fournie par les Etats-Unis.
C’est tout le problème qu’avait évoqué Georges Pompidou dans sa phrase : « Gouverner c’est contraindre »
Notre civilisation, qui porte haut et fort les principes démocratiques, se caractérise aujourd’hui par un clivage grandissant entre cette petite élite qui entend gouverner le monde en fonction de ses propres intérêts, et les peuples qui pensent que ces gens ont été élus afin de répondre aux aspirations de leurs électeurs.
Cette ambiguïté structurelle trouve son prolongement dans la façon, nécessairement orientée, de présenter les informations.
UNE INFORMATION ORIENTÉE
On nous parle aujourd’hui d’une guerre entre les Russes et les Ukrainiens.
Qui peut croire cela ?
Il s’agit bel et bien d’un affrontement entre deux visions différentes des relations planétaires, et c’est le véritable enjeu.
La vision occidentale d’un monde monopolaire, dirigée de fait par la super-puissance américaine, est de plus en plus contestée par les pays qui estiment ne pas avoir à se soumettre à cette dernière.
Sur le plan idéologique, l’Occident démocratique ne peut donc être que le « camp du Bien »… ce qui sous-entend que les autres seraient celui du Mal !
Un peu court, non ?
Or, il apparaît des divisions au sein du camp occidental. La traditionnelle grand’messe de Davos qui vient de s’achever montre des lignes de divergences entre ce forum qui se veut représentatif du monde entier du commerce et de la finance et l’Etat profond américain. Il semble se dégager l’impression que ce dernier agirait plutôt comme un « va t’en guerre », en la personne de Joe Biden et cela développe une sorte de malaise plus ou moins diffus.
Bien sûr, Davos est dans le camp occidental et réaffirme tout son attachement à la petite Ukraine martyrisée par l’ours russe ; et, naturellement le « camp du bien » ne peut rester insensible. Mais ça, c’est pour la galerie.
Car le maître de céans a également convié Henry Kissinger, (photo) et ce dernier joue une autre musique :
« Les États-Unis doivent se rendre compte que la compétence stratégique et technique de la Chine a évolué. Les négociations diplomatiques doivent être sensibles, éclairées et viser unilatéralement la paix. Nous sommes confrontés à la réalité que les technologies modernes placent les pays dans des situations dans lesquelles ils ne se sont jamais trouvés auparavant », a déclaré Kissinger.
Les puissances nucléaires et les nouvelles technologies militaires, sans critères de limitation établis, pourraient bien, en effet, être catastrophiques pour l’humanité.
Ce propos intervient juste après que Joe Biden, en visite au Japon, ait mis en garde la Chine contre une éventuelle intervention à Taïwan. Il dit clairement que la réponse américaine sera militaire.
Il faut alors se souvenir qu’Henry Kissinger est à l’origine d’un courant de pensée né durant la guerre froide dans lequel il disait que tout devait être mis en œuvre pour éviter un rapprochement entre la Chine et l’URSS qui pourrait être fatal à l’hégémonie américaine.
A l’époque, le seul adversaire reconnu des États-Unis était l’URSS, mais depuis, les choses ont changé. La mise en garde adressée, non seulement à Joe Biden, mais à l’ensemble des dirigeants occidentaux, est très claire.
Mais seront-ils capables de la comprendre et les tenants de la paix – car il y en a -, seront-ils suffisamment persuasifs et influents pour faire gagner le « Camp de la Raison » ?
Jean Goychman
25 mai 2022
Lorsque l’on regarde avec tant soit peu d’intérêt pour la vérité, on s’aperçoit que les USA depuis leur fondation, leur naissance, ont toujours été en guerre quelques part dans le monde. Pour quelles raisons? Tout simplement parce que cette fédérations de nombreux états est dirigé par de nombreuses sectes financières, religieuses, idéologiques et industrielles. La plus grosses industrie US n’est pas le pétrole ou le gaz, mais l’industrie de l’armement qui a toujours été la plus grosse concurrente de l’industrie automobile. L’armement produit en grande quantité, il faut qu’il soit vendu et pour être vendu il faut qu’il ait son utilité; dixit des conflits armés et des guerres car qui dit armes par définition dit: munitions!
Réfléchissons et arrêtons d’obéir à la pensée unique made in Usa à laquelle souscrivent nos dirigeants européens incapables de penser par eux mêmes ou trop inquiets de leurs futurs et conforts financiers, car n’oublions pas qu’en politique, on ne dure qu’un temps. Dans les sectes: on se passe les postes lucratifs d’adoration des gourous. L’Europe de De Gaule et d’Adenauer est morte et enterrée. Aujourd’hui l’Europe est la tête de pont des USA qui se veulent les esclavagistes du monde et……la Russie, la Chine et la Corée du Nord sont leurs seuls empêcheurs de tourner en rond. Et….que fait on dans ces cas là? On leur fait la guerre.
Nous sommes actuellement dans le monde dans une situation biblique.
Le deep state se débat désespérément pour sa survie déjà depuis qu’il a fait tuer JFK qui s’est rendu compte de son emprise, tout autant que les militaires américains. Depuis lors le DS avait le contrôle. Mais quand Trump fut élu, les militaires avaient en lui une oreille attentive, compréhensive et alliée. Ils lui ont donc apporté leur soutien. Trump, sous toutes réservés, s’est entendu avec Poutine. Or Poutine avait aussi son DS russe. Il s’en débarrasse. Et il a pris les devant en attaquant la plateforme principale du DS en Europe pour nettoyer ce berceau de la Russie hyper corrompu et farci de trafics (notamment pedocriminels) du DS américain. Trump va bientôt lui emboîter le pas. Aux USA, Durham a commencé les mise en accusation et les arrestations pour haute trahison vont suivre…En fin d’année le Sénat va changer et les démocrates sont mal barrés. Le peuple américain les vomit. 2022 est une année virage. Ensuite l’effet domino va sévir…
« …les tenants de la paix – car il y en a -, seront-ils suffisamment persuasifs et influents pour faire gagner le « Camp de la Raison »… Rien est moins sûr car ils ne luttent pas contre » le camp de la guerre » ou bien » le camp de la déraison » mais contre le camp du DOLLAR. Les dizaines de milliards de dollars que Biden à fait voter par le Congrès pour aider l’Ukraine ira en réalité en partie dans les poches du pianiste à queue chargé d’entretenir le feu de la guerre et dans celles des industries de l’armement américain chargé de l’alimenter. Le peuple ukrainien n’apercevra même pas l’ombre d’une pièce d’un quarter dollar.
Bonsoir,
je vous remercie de vous intéresser à mes pensées personnelles.
Ces pensées ne sont pas toujours pertinentes, car il m’arrive de me tromper.
Mais elle sont sincères et totalement dépourvues d’arrière-pensées. Quand je fais erreur, je m’incline devant la vérité, car la vérité est une des rares choses qui me motivent profondément ici-bas. Contrairement à beaucoup de choses qui ont été écrites à son sujet, la vérité est à mes yeux un bien précieux, pas toujours à la portée de n’importe qui. La vérité se cache souvent, travestie par des professiononels du mensonge par intérêt. Elle est aussi, souvent, difficile d’accès. Dans tous les cas, elle demande un effort pour se laisser dévoiler.
Voici donc mes pensées actuelles sur les USA. Elle varient peu d’une année à l’autre.
Il y a eu depuis 1945 deux U.S.A. Les »bons » et les »mauvais ».
Les bons symbolisaient l’espoir pour une grande partie de l’humanité. La statue de Bartholdi sur l’Ile de la Liberté, dans le port de New York, était dans le coeur d’une immense foule d’êtres humains.Jusqu’en 1969L’ordre financier régulait tant bien que mal les finances de l’Occident, malgré des craquements discrets depuis 1964. Cette Amérique qui faisait rêver a été l’ennemi principal des bolcheviks de toute la planète, bien qu’aujourdhui, des esprits forts contestent cette idée. Mais, je dénie ces contestations quand elles émanent de personnes qui n’ont pas vécu les années 1940-1970. Si les USA sont tombés dans le piège de la dévalorisation du dollar, c’est aussi la faute à tous ces états qui croyaient encore dur comme fer au »rêve américain » : la liberté, la possibilité de s’élever dans la société par ses seuls talents sans considération de naissance, l’égalité des droits absolue dès la naissance, la conquête d’une vie meilleure par toujours plus de consommation, en prenant le mot à la lettre, dans son sens noble.
Ce rêve a été abîmé par la Guerre du Vietnam. Condamner en bloc cette guerre serait une erreur. Car beaucoup d’humains l’ont comprise comme une guerre contre le communisme, et le communisme avait plus d’ennemis que d’amis de par le monde, donc on a plus ou moins laissé faire cette guerre. De Gaulle l’a dénoncée dans son discours de Pnom-Pehn, mais si ce discours a eu un certain retentissement, il n’a pas vraiment accroché massivement dans le coeur des hommes. Les excès du Vietminh étaient connus de baucoup, et les américains ont su, vers la fin, y faire preuve d’héroïsme.
Par exemple, il y a eu une bataille au corps à corps acharnée, digne des prises et reprises de Fort Douaumont, de Vierminhs contre Marines bien entraînés, pour la conquête de la colline 884. Le dernier mot est resté aux Marines, et cet acte a eu un certain écho. Un autre épisode de cette guerre a eu bien plus qu’un écho : un retentissement mondial : ce fut la libération, par les Marines,de Hué. Les vainqueurs ont découvert dans cette ville martyre des tragiques et atroces charniers, victimes des communistes, assasinés pour un oui pour un non ; il suffisait, pour être égorgé devant sa famille, qu’un homme ait eu, preuves à l’appui, un grand’père modeste artisan (donc propriétaire) ayant salarié un employé ne serait-ce que quelques mois, doctrine marxiste-léniniste oblige……..
Ces charniers de Hué on été connus du monde entier, et ont conforté beaucoup de partisans plus ou moins cachés de la continuation de cette guerre jusqu’à victoire complète.
Ici j’ouvre une parenthèse : en France, ces charniers ont provoqué une grave crise interne dans l’hebdo de Jeanne Maréchal : »Le Canard Enchaîné ».
Un éditorialiste dont le pseudo était »Jérôme GAUTHIER » avait un grand succès depuis de longues années. Il était un militant pacifiste sans concession, ennemi irréductible de TOUTES les guerres et donc, de TOUTES les armées. Son talent lui valait de très nombreux lecteurs. Il faut avouer que l’homme n’était pas un petit rigolo à chemises à fleurs, il avait vécu le carnage 14-18 jusqu’au bout, et comme beaucoup, il en avait été écoeuré à vie de la chose militaire. Outre son talent, cet homme avait une autre qualité : il était sincère, profondément, et il assumait avec courage toutes les conséquences de son credo pacifiste personnel. En fait, nous allons le voir à l’instant, il a joué sa carrière, et sa franchise qui imposait le respect (qu’on l’approuve ou non) lui a coûté cette carrière.
Après la publication universelle des charniers de Hué, Jérôme Gauthier a en effet signé un grand article dans le »Canard ». Je restitue ici les conclusions de cet article, par bribes :
»Ce n’est pas parce qu’on est communiste qu’on a le droit de faire des guerres et de massacrer son prochain……ce qui s’est passé à Hué est impardonnable……Quand je vois une certaine gauche qui se prosterne devant GIAP, cela me soulève le coeur : moi, je crache à la figure de TOUS les militaires, quelles que soient leurs origines et leurs croyances, je ne regarde que les actes, donc je crache à la figure de GIAP comme de tous ces soldats qui se croient héroïques parce qu’ils ont assassiné beaucoup de monde (……) »
Comme on le pense bien, cet article sulfureux n’est pas passé inaperçu ! Peu de temps près, la succession de Jeanne Maréchal était ouverte et c’est le marxiste pur et dur Claude Angeli qui a dirigé le Canard. Avec cette nouvelle direction, le lien avec les anarchistes français turbulents mais pas bien méchants du 19 ième siècle a été rompu sèchement, vite et bien. Le Canard était devenu un hebdo ouvertement »dans la ligne » marxiste-léniniste, du moins aux yeux de ceux qui détectent cela du premier coup d’oeil. Or l’un des tout premiers actes de Claude Angeli a été de congédier brutalement Jérôme GAUTHIER. Les lecteurs ont constaté qu’il n’écrivait plus rien dans le »Canard ». Peu à peu, la triste vérité s’est révélée d’elle-même, Jérôme Gauthier ne reviendrait plus jamais écrire ses textes antimilitaristes dans le Canard. Ainsi en avait décidé l’ORDRE communiste international. On n’a jamais eu une seule nouvelle de lui…..
Fin de la parenthèse.
Je reviens à notre préoccupation principale; la lente dégringolade des USA depuis 1974 jusqu’à aujourdhui.
La vraie cassure date de 1969. Paradoxalement, cette cassure fut engendrée par la réussite des 7 derniers programmes Apollo.
Le républicain Nixon fut élu président en 1968, puis triomphalement réélu en 1972 (majorité décoiffante dans 49 états sur 50), mais dut démissionner en 1974 suite à l’affaire communément nommée »Watergate ».
Il faut d’abord regarder en face le vrai bilan de Nixon :
Bien que vaincu sur le fil par J.F. Kennedy en 1961, dès son élection en 1968, Nixon continua la programme lancé par Kennedy dès 1962, ayant pour but d’envoyer un homme sur la lune avant dix ans. Pourtant déjà beaucoup de voix s’étaient élevées aux USA pour dénoncer le coût de ces expéditions dans l’Espace. Mais Nixon tint bon et maintint l’essentiel des crédits alloués à la NASA. Le bref passage de JF Kennedy à la Maison Blanche fut celui d’une déclaration de foi en la Science, et son successeur Johnson ne put que suivre cet élan qui avait fait naître un enthousiasme partagé par beaucoup de nations, dont la France. Cependant l’intermède Johnson fut gâché et lentement pourri par l’afffaire du Vietnam, qui fissura dangereusement l’unité nationale US. C’est sous Johson que naquirent les mouvements de jeunesse hippie, contestataires, ennemis jurés de la guerre du Vietnam, asociaux, partisans du »sexe sans entraves », de la drogue »douce » et plus si affinités, etc, etc ; Le gauchisme naissant montait dangereusement et commençait à se radicaliser sans que Johnson y pût grand’chose. Nixon, qui avait horreur des guerres, arriva à la présidence en 1968, bien décidé à mener Apollo à sonterme, à redonner des couleurs à l’étude des hautes sciences, et simultanément, en se séparant au plus vite du fardeau vietnamien. On l’a trop oublié, c’est en 1972, suite à sa réélection triomphale, que Nixon mit fin, en effet, à la guerre du Vietnam. Il avait déjà bien redoré le blason des USA avec le succès foudroyant des missions Apollo 11, Apollo 12, Apollo 13 (la seule qui n’a pu alunir, suite à l’explosion d’un réservoir en plein vol spatial, qui fallit bel et bien mettre fin à la vie des astronautes de cette mission : la réussite du retourn sur Terre de l’astronef gravement endommagé, avec tous ses astronautes sains et saufs, fut une épopée digne des meilleurs polars ; le sauvetage n’eut lieu que sur l’extrême fil du rasoir ! et au final, ce sauvetage ne fit qu’augmenter le prestige des astronautes et savants qui avaient réussi à sauver ces hommes dans des conditions réellement impossibles. Apollo 14 rattrapa immédiatement cet échec couronné par une happy end, et l’apothéose fut la série des trois, dernières missions : Apollo 15,16 et 17, qui envoya chacune une automobile rouler sur la lune dans des conditions totalement inconnues et dangereuses. Et ce fut Apollo 17, dernière des missions, qui fit rouler le plus loin son auto : plus de 31 km accomplis sans encombre sur la lune ! (au moins une de ces trois autos abandonnées est aujourdhui visible depuis la Terre grâce à des télescopes surpuissants). Il faut le noter, Apollo 17,lancé en décembre 1972, est postérieur à la conclusion de la paix au Vietnam.
Pourtant, ces succès déplaisaient en haut lieu. Le milieu de ce qu’on appelle aujourdhui les »oligarques », bien que moins puissant qu’aujourd’hui, prit peur à cause précisément de ces succès d’Apollo, qui démontraient les infinies possibilités des sciences exactes. Or le développement des sciences exactes n’intéressait ces oligarques que très partiellement, principalement pour la production d’armes protégeant les positions dominantes des USA. Mais ils se souciaient peu de progrès qui auraient pu, au rythme auquel fleurissait la patrimoine scientifique de l’humanité, menacer fondamentalement le règne, alors en pleine ascension, de ces oligarques. La réponse à ces succès qui découragea lourdement l’URSS fut brutale et rapide : les crédits à la NASA, en remerciement de ce succès prodigieux donnés aux USA, furent divisée par un facteur entre 5 et 10, selon les secteurs. On annonça la fin prochaine des fusées Saturne5. On mit en marche la machine médiatique de l’époque pour exposer que tout cet argent dépensé dans la course à l’espace ne réglait pas le »problème de la pauvreté », qu’on n’ »avait rien trouvé d’utile sur la Lune », etc. On inventa de toutes pièces cette affaire du Watergate, qu’on fit semblant de découvrir alors qu’on aurait pu accuser de pire nombre de présidents des USA. Ce nouveau signal fut essentiellement celui d’une montée inexorable de la puissance des oligarchies qui commençaient à s’opposer à la puissance publique incarnée par les institutions traditionnelles. Pour la jeunesse qui s’était enthousiasmée par cette promotion des hautes sciences, ce fut une succession de coups durs, qui devait durer des décennies. Ils avaient tous espéré une grande promotion universelle de l’humanité par les sciences, soudain on ne leur offrait que de l’austérité, des visions financiaristes de la science, et autres ferments de découragement et d’amertume. Mais le contrecoup mondial des réussites des sept dernières missions Apollo avait été si fort que la dégradation de la vie publique aux USA, ne se fit d’abord que très lentement. Dix ans après,les USA étaient encore décrits comme la seule nation ayant réussi cet exploit incroyable: avoir envoyé des hommes sur la Lune et pas qu’une fois ! quand on lit le générique des sept missions depuis Apollo11, on est ébahi par le nombre d’astronautes de la classe d’Armstrong et Aldrin ! En tout, douze astronautes oint donc marché sur la Lune ! et sur ces douze; les six derniers y ont conduit un véhicule à moteur à quatre roues motrices ! (4 moteurs électriques de1/4 de cheval chacun, mus par 4 batteries indépendantes et non rechargeables).
Toutefois, à la fin des fins, les oligarques ont marqué des points et se sont taillé, comme des taupes invisibles, des positions dominantes grâce à leur puissance financière que le peuple des USA a laissé se construire fort imprudemment (Eisenhower, qui détestait les oligarques, avait porté à 90 % le taux de la dernière tranche d’impôt sur le revenu, essentiellement pour tenir en laisse ce qu’il appelait déjà le »complexe militaro-industriel »). Il aura fallu quarante ans pour en arriver, d’abandon en abandon, à la situation actuelle des USA, que je vais maintenant décrire pour conclure mon texte.
La secte des mondialistes s’est assuré une position probablement inédite dans l’histoire humaine. Songeons que Bill Gates possède déjà, à lui seul, la moitié de toutes les terres agricoles des USA. Cela lui monte à la tête, et il est en train de concocter une nouvelle organisation de l’agriculture, de même qu’il s’est senti des ailes de médecin pour imaginer à lui seul qu’il faut à toute force vacciner (avec quoi ?) les 9/10 de l’humanité…..Presque tout ce qui se fait en biologie aux USA appartient à Bill Gates. Ce n’est pas un bien pour’ l’humanité,c’est au contraire une catastrophe. Bill Gates n’est ni médecin de haut niveau, ni en état de concevoir, àlui seul ce que doit devenir la totalité de l’agriculture des USA ! il aurait fallu de toute urgence arrêter la : montée d’une fortune aussi colossale, qui lui done le pouvoir de défier les lois, d’agir à sa guise partout dans le monde, d’acheter des administrations de l’Etat, etc. Qui peut résister au patron d’une telle fortune ? par exemple, si on voulait arrêter son pouvoir dans l’industrie pharceutique, Bill Gates provoquerait en une journée la mise au chômage de 100 000 personnes ! Le seul remède à cette situation est bien évidemment de confisquer une pareile fortune ! mais qui osera, où qu’il soit placé dans l’échelle des pouvoirs de l’Etat ? Qui va prendre un risque de mettre 100 000 personnes au chômage ?
Il; en est ainsi, plus ou moins,de presque chacun des membres de la vraie jetset mondiale d’aujourd’hui : les multimilliardaires US. A eux seuls ils forment une secte d’une puissance inouïe, qui, par force, cherche à devenir maîtresse du monde : la secte mondialiste.
Ironie de L’Histoire, les choses se sont retournées par rapport à 1975, les mondialistes ont commis uns lourde faute en cherchant, à la fin des années 2000, à tuer la nation russe qui entretemps, à petit bruit, avait réellement rejeté une fois pour toutes le marxisme-léniniste et le communisme dictatorial. Les amis de Poutine, après avoir vainement demandé à faire partie de l’Europe Unie, se sont lancés dans la voie nationaliste patriotique et y ont réussi autant qu’il leur était possible. Si bien qu’aujourd’hui, ils sont ennemis jurés de ces mondialistes qui espéraient les réduire à une simple colonie des USA, comme au bon vieux temps de Boris Eltsine. Non pas que les russes veuillent attaquer les USA, mais ils veulent rester chez eux en toute sécurité, ni plus, ni moins.
Et les russes se sont dotés d’un armement hors pair, qui rend impossible de les attaquer militairement. Les voici donc chefs de file de tous les opposants au mondialisme. Ils sont soutenus dans cette aversion par les deux tiers des nations de l’ONU. Les amoureux de la liberté, qui rêvaient jadis en contemplant la statue de Bartholdi, se voient aujourd’hui, par la force des choses, amenés à n’espérer qu’en la Russie pour qu’on sorte un jour du piège mondialiste. Mais il y a bien pire : les USA, la seule nation qui a jusqu’ici envoyé des hommes sur la Lune, ont sans se méfier laissé le flambeau des hautes sciences à la Russie et à la Chine, le Japon, malgré son courage et la haute intelligence des japonais, étant plus ou moins largué sur ce terrain, pour diverses causes qu’il serait trop long d’analyser ici.
Ainsi, la Russie construit aujourd’hui AVEC SUCCES, avec le concours de savants atomistes français ayant quitté la France depuis plus de dix ans, des centrales nucléaires civiles de quatrième génération, c’est-à-dire capables de recycler leur propres »déchets » (mot impropre qu’il faudrait changer, par exemple en utilisant l’expression »uranium appauvri »). Ces centrales peuvent donc fonctionner sans recharge pendant des centaines d’années, voire des milliers, sans avoir besoin d’uranium exploité dans des mines. En fait, les centrales classiques ne sortent de l’uranium enrichi qu’un centième de l’énergie de fission qu’il contient potentiellement. Avec cent recyclages, on tire du même uranium enrichi la totalité de l’énergie de fission potentielle qu’il contenait au départ. A ma connaissance, les USA n’ont pas encore construit de telles centrales. La Chine aussi s’y est mise, et a déjà construit une telle centrale (qu’appelait naguère »centrales surgénératrices »). N’oublions pas que la Chine vient de tirer d’un tokamak construit par ses citoyens un plasma qui est resté stable près d’une heure (le précédent record dans un tokamak moderne était trente secondes….) ce qui laisse augurer que la Chine maîtrise la fusion thermonuclaire civile au stade industriel bien avant la date prévue , auquel cas, si les USA ne parviennent pas à suivre, ils seront déclassés définitivement par le couple Russie-Chine.Toutes ces menaces de perte de leur domination qui pèsent sur les USA sont le résultat de cette politique détestable découlant de la religion écologiste, née initialement aux USA pour casser le nucléaire cvivil français, bête noire des anglo-saxons depuis que les français l’ont construit. Ce résultat est une désaffection mortelle de la jeunesse occidentale pour les hautes sciences exactes, depuis maintenant plus de trente ans. Cette religion écologiste a tué l’Occident bien mieux qu’une guerre classique. Leur instrument préféré (qui commence à s’user un peu mais trompe encore bien), de trop d e gens, est le GIEC, qui ne comprend dans ses rangs aucun scientifique véritable, et qui fait croire aux bonnes gens des fariboles honteuses dénuées de sens, comme l’escroquerie du »réchauffement » et le »changement climatique », comme si el climat n’est pas perpétuellement en train de changer sur notre planète !La religion écologique auré été l’arme la plus redoutables pour amener les nations ocidentales au point critique lamentables où elles sont arrivées. Les voilà au bord de l’esclavage de masse pur et simple quand lit les projets dingues d’un KLAUS SCHWAB ! quand on pense que ces projets pires que ceux des dictature des années 1928-1940 sont soutenus par ces multimilliardaires, dont l’argent, en définitive, a été volé dans nos poches ! avec souvent, grâce à la propagande mondialiste, le consentepment des victimes !
Les USA eux-mêmes sont emportés par ce tourbillon suicidaire. Comment pourront-ils en sortir ? ils ne gagneront pas contre Russie, ils sont déjà en sécession avec la résistance des partisans de TRUMP (spoliés par une fraude honteuse). Ona le sentiment que les USA se défont maintenant à une vitesse proche de la vitesse de croisière. La moitié au moins des Eats n’appliquent plus les lois en vigueur s dans les Etats ayant voté pour Beiden. Que se passera-t-il en cas de vraie guerre ?Sans compter que les hispaniques citoyens de USA, descendants des immligrés clandestins du Lexique, formenta ux USA une communauté autonome de 120 millions d’habitants, qui ne parlent que l’espagnol le plus pur (le Castillan classique), ont leurs universités à eux (où on parle espagnol), des chaîne de tv et de radio à eux (tous, en langue spagnole), cette communauté qui a de la famille au Mexique, d’ici une trentaine d’années, aura vocation à se réunir tôt ou tard avec le Mexique, ce qui mettrait le reste des USA (en gros, la région des Grands Lacs et les Etats du Nord) en face d’une communauté puissante capable de lui damer lepion en bien des domaines. Ma conclusion finale est que la France aura tout fait pour que les événements à venir la rayent de la carte, peut-être pas matériellement ,mais socialement et bien sûr, scientifiquement et industriellement. Ce sera au mieux une moche colonie ango-saxonne ruinée pes 30000 éoliennes hideuses, dépossédée de son énergie nucléaire civile et amenée à la mendicité énergétique de rencontre qui fera fuir ailleurs les français qui refuseront un avenir aussi minable : il y a bien plus de place dans les Etats qui soutiennent la Russie que dans ceux encore gouvernés par cet Occident en pleine déliquescence.
Quelqu’un aurait-il des indices concernant les nouveaux « joujoux » militaires qui risquent de faire leur apparition ? À chaque guerre on voit apparaître de nouveaux « outils » plus « efficaces » que les anciens, je me demande bien ce qu’ils vont sortir cette fois-ci ☠