LA 5G ARRIVE… DE NOUVEAUX PROBLÈMES AUSSI ! (L’Imprécateur)

Les États-Unis, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Japon ont déjà banni les entreprises chinoises Huaweï et ZTE du marché de la 5G. Ils viennent d’être rejoints par le Canada. Ce pays a constaté que tous les matériels de ces deux sociétés étaient équipés en permanence de puces d’espionnage.
Sont visées toutes les institutions, (ministères, grandes entreprises, laboratoires), voisines des bornes et émetteurs 5G.
Le Canada a ordonné la destruction de tous les matériels Huaweï et ZTE et interdit leur importation.

 

 

NOUS, LES EUROPÉENS, NOUS SOMMES LES PLUS MALINS…

Il est bien connu que nous, les Européens, et particulièrement nous, les Français, nous sommes le peuple le plus intelligent de la planète. Conclusion logique : notre président  français (enfin presque puisque franco par sa naissance mais davossien par adoption – est tout naturellement le champion du monde de la malignitude, comme dirait Ségolène.
Ce ne sont quand même pas des Chinois qui vont nous blouser !

Le 29 janvier 2020, la Commission européenne, présidée par Ursula, la nouvelle copine de Manu, (ce qui nous change des jeunes éphèbes antillais), et la présidence du Conseil de l’Union Européenne, ont présenté une approche européenne concertée sur la sécurité des réseaux 5G de télécommunications européens.

Parce qu’il va de soi que les Chinois sont des imbéciles et que nous déjouerons leurs puces.
Sauf que… rien de concret n’a été fait que l’on sache pour chercher, trouver et prouver s’il y a des puces ou pas, comme l’ont fait les anglais qui en ont trouvé dissimulées… jusque dans les pylônes ! Ce qui est tout sauf rassurant…

IL EXISTE UNE LOI ANTI-HUAWEÏ

Free a le plus grand réseau 5G en France en nombre de sites. Les opérateurs ont activé 13.470 antennes 5G pour Free, 6.730 pour Bouygues Telecom, 4.984 pour SFR et 3.035 pour Orange. Le matériel est, pour moitié environ, Huawei !

Le Conseil Constitutionnel a finalement validé le 5 février les dispositifs législatifs « anti-Huawei » en France.

Il estime que le législateur a voulu préserver les réseaux mobiles « des risques d’espionnage, de piratage et de sabotage qui peuvent résulter des nouvelles fonctionnalités offertes par la cinquième génération de communication mobile » afin de « préserver les intérêts de la défense et de la sécurité nationale ».

Vous voyez la nuance ?
Au Canada on trouve des puces espionnes, on donne l’ordre de tout détruire et de ne plus importer. Affaire classée.
Mais ce ne sont que des brutes anglo-saxonnes.

En France, on nuance, on ménage l’ennemi vaincu par la Loi, on lui donne même une chance d’y échapper.

Il y a « des risques » d’espionnage, pas une certitude, un « peut-être qu’il espionne ».
Ces risques « peuvent résulter« . Ils « peuvent », mais peut-être ne le font-ils pas.

Nous, au Conseil constitutionnel, nous avons compris que nous ne sommes là que pour servir l’Elysée, au moins depuis cinq ans, et pour cinq ans encore. Si nous prenions une mesure trop dure pour la Chine communiste et son président adoré par le nôtre, vous comprenez ? Alors on nuance, on nuance !

Et si Huaweï est visé, ZTE ne l’est pas

C’est néanmoins un revers pour le géant chinois des télécoms. Mais, conséquence inévitable de la nuance, les opérateurs contestent et les Chinois ont déjà trouvé la parade.

LA LOI EST CONTESTÉE PAR SFR ET BOUYGUES-TELECOM

Ces dispositifs anti-Huaweï sont contestés par SFR et Bouygues Telecom, qui vont devoir retirer les antennes Huawei du réseau mobile 5G déjà installées dans le pays.
Bouygues Telecom a ainsi expliqué qu’il allait « devoir retirer 3 000 antennes Huawei d’ici à 2028 dans les zones très denses en population, et qu’il avait interdiction d’utiliser des antennes Huawei pour la 5G à Strasbourg, Brest, Toulouse et Rennes » (L’Obs).
Question : pourquoi seulement dans ces quatre villes et pas Paris, Marseille, Lyon, Nantes ? Une nuance, on vous dit, il faut nuancer.

Et le gouvernement a indiqué dès début septembre 2021 qu’il n’était pas prévu « qu’il y ait des indemnisations » versées aux opérateurs « pour les décisions qui ont été prises » au sujet de Huawei, contrairement à d’autres pays qui eux indemnisent. Oui, mais nous en France, en plus, on est fauchés !

On peut donc douter qu’il y ait pour les particuliers une indemnisation quand Mme Borne annoncera que les véhicules diésel doivent être retirés de la circulation, puisque c’est prévu dans son plan d’accélération de la transition énergétique.
À moins qu’elle ne comprenne que cela pourrait déclencher une révolte, rurale au début mais qui gagnera les banlieues. Ou qu’elle admette enfin que les diésels actuels équipés de filtres à particules et AD2-blue de chez Kärcher sont moins polluants que les véhicules essence et les hybrides ?

HUAWEÏ S’INSTALLE EN FRANCE POUR TOURNER LA LOI

Huaweï contre-attaque. Il a décidé d’installer dans l’est de la France un site de production d’équipements liés notamment à la technologie 5G, sa première usine de ce type hors de Chine.

Pourquoi en France ?

Parce qu’il sait que la France est le maillon faible de l’Europe en raison de son économie faiblarde et du lien d’amitié particulière que E. Macron croit avoir tissé avec Xi Jinping.

Et de plus, Macron a publiquement déclaré que la 5G, c’était progressiste et s’est donc fait son champion.

On nous a dit aussi que les éoliennes c’était le progrès, alors que les moulins à vent existent depuis des siècles et qu’eux aussi produisent de l’énergie selon le même principe. Mais de plus en plus de Français haïssent la laideur des éoliennes et leur nocivité pour l’environnement proche, sans compter leur rendement dérisoire.

Selon l’Obs, (groupe Le Monde, propriété de Perdriel) ce site Huaweï européen, devrait voir le jour « courant 2023 ».
Il permettra à Huawei de s’offrir un point d’ancrage sur les terres européennes d’origine de ses deux principaux concurrents sur le marché des équipements de télécommunications, le Suédois Ericsson et le Finlandais Nokia.
Avec l’objectif de produire l’équivalent d’un milliard d’euros d’équipements par an.

Implanté en France depuis 2003, le géant chinois a annoncé récemment plusieurs investissements dans l’Hexagone, dont l’ouverture d’un centre de recherche à Paris en octobre dernier, dans le cadre d’une campagne visant à démontrer sa volonté de s’y implanter durablement. Donc Macron n’appliquera pas de sanctions.

LA 5G EST MALSAINE ET ANTI-ÉCOLOGIQUE

La 5G nécessite un plus grand nombre de pylônes que la 4G, sa portée étant plus courte que celle de la 4G.
Son rayonnement électro-magnétique est plus intense, elle est donc nécessairement installée en plus grand nombre dans les zones habitées et centres villes.
Et elle est potentiellement dangereuse à courte portée.
Deux cents scientifiques européens ont signé une pétition demandant d’attendre que des études sérieuses soient menées pour étudier sa toxicité ou non, notamment pour les cancers et les cerveaux humain et animal. Et donc de ne pas se fier aux affirmations des fabricants affirmant « qu’il n’y a aucun danger, c’est sûr ».
On se retrouve dans un dilemme semblable à celui des vaccins Pfizer et autres, sont-ils dangereux ou pas ?

La vidéo ci-dessous défend la 5G, mais de manière ambigüe. Il faudrait donc attendre que les études sortent et ne pas attendre, pour prouver qu’elle est dangereuse – comme la vidéo le suggère – que les cas de cancers et de problèmes cérébraux se multiplient dans les environs proches des pylônes 5G urbains.

https://www.youtube.com/watch?v=v1hAE9aLZIY

La 5G est rentable dans les zones très peuplées, pas dans les autres, comme le montre cette carte de la répartition des pylônes. ET son implantation a été faite rapidement, sans consultation des populations, pour éviter les contestations.

Ce qui est impressionnant, c’est leur nombre, et leur densité, alors que d’autres systèmes de propagation des ondes électro-magnétiques n’en nécessiteraient que quelques uns.

POUR LES PARTICULIERS LE RAPPORT BÉNÉFICE/RISQUE N’EST PAS BON

Finalement, pour les particuliers que nous sommes, quel est le bilan bénéfices/risques ?

Le risque le plus évident est que le réseau 5G est susceptible d’affecter la santé en raison des ondes électromagnétiques, diffusant à leur tour des ondes millimétriques nocives pour l’organisme.
Leur impact peut se traduire par des troubles neurologiques, un stress cellulaire, voire des risques de cancer.

Le bénéfice, selon internet : avec des débits beaucoup plus rapides que la 4G, la 5G va banaliser des usages comme le streaming vidéo en 4K ou le cloud gaming et permettent l’apparition de nouvelles expériences, comme la réalité virtuelle ou la réalité augmentée. Autant d’usages qui sont très gourmands en data (volume de données).

Mais, le risque réel !
La vitesse de transition des informations étant plus grande, la consommation de data mobile risque d’exploser encore plus. Et avec elle, la pollution numérique, car les objets connectés produisent une grande quantité de gaz à effet de serre. De plus, plusieurs organisations connues pour leurs tests de performance réalisés de manière indépendante avancent que l’utilisation du réseau 5G entraîne une augmentation de la consommation électrique de 20 %,  la diminution de l’autonomie de la batterie des portables pouvant atteindre 20 %.

Quant au « streaming »…
C’est un procédé de diffusion rapide de films et vidéos. Ça va un petit peu plus plus vite avec la 5G qu’avec la 4G, paraît-il, et c’est payant. Il y a quelques sites sur lesquels c’est gratuit, mais beaucoup seraient mauvais.

Le « cloud gaming » ? Un service de  jeux en streaming…

Finalement les bénéfices sont pour les « geeks », les passionnés par les nouveautés techniques, et particulièrement par l’informatique, l’internet, les jeux vidéo.

Et si, en plus, nos informations personnelles partent en Chine par Huaweï pour y être exploitées dans on ne sait quels objectifs, où est l’intérêt de la 5G pour le grand nombre ?

L’Imprécateur

7 juin 2022

 

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