JE N’AIME PLUS MON PAYS (Éric de Verdelhan)

« Les Français veulent l’égalité, et quand ils ne la trouvent pas dans la liberté, ils la souhaitent dans l’esclavage. »
(Alexis de Tocqueville).

« Le véritable exil n’est pas d’être arraché de son pays.
C’est d’y vivre et de n’y plus rien trouver de ce qui le faisait aimer. »

(Edgar Quinet).

 

 

Il y a quelques années, Jean-Pierre Chevènement, avait osé employer le mot « ensauvagement » pour décrire l’état pitoyable de notre pauvre pays.

Et aussitôt nous avions eu droit à une bronca indignée des suppôts de la bien-pensance or, à mes yeux, ce qualificatif était trop faible. Il faudrait plutôt parler de déchéance, de dégénérescence, de guerre civile (à peine larvée), de retour au tribalisme, en un mot, de  « barbarie » à l’état pur.

Nous venons d’en avoir deux exemples assez flagrants ces jours-ci :

a)- A Marseille, un médecin militaire a été « mortellement blessé au cou » devant ses enfants, par un individu qui a crié « Allah Akbar ! ». Oublions les précautions de langage, en fait, c’est un égorgement, comme on égorge un mouton ! Ce médecin a été assassiné sous les yeux de ses filles, dans l’indifférence générale.
Le meurtrier serait, nous dit-on, un malade mental.

Dorénavant, pour ne pas « stigmatiser une communauté » il n’y a plus d’actes de terrorisme islamiste, juste quelques cinglés qui manient le surin précisément parce qu’ils sont cinglés. Au train où vont les choses, bientôt on nous dira que c’est notre racisme, notre islamophobie ou notre suprématisme d’Occidentaux qui les rend fous.
Le fautif, c’est toujours l’homme blanc !

Et bien entendu, l’avorton présidentiel n’a pas jugé utile de rendre visite à la famille de la victime alors qu’il est venu faire du clientélisme électoral à Marseille. C’est assez normal, ce toubib militaire était un « mâle blanc » or nous savons que Macron n’aime pas les mâles blancs.

b)- Le 28 mai, au Stade de France, la finale de la Ligue des Champions entre le Real-Madrid et Liverpool, s’est muée en guérilla urbaine : des hordes barbares issues des banlieues avaient décidé d’en découdre.

Un témoin a raconté la scène :

« …Des centaines de jeunes couraient dans toutes les directions pour échapper aux contrôles, c’était la cohue. La police était débordée et utilisait les gaz lacrymogènes sans discernement. Ma fille a reçu du gaz…Nous espérions que la police, après le match, ait sécurisé la zone autour du stade. Malheureusement, ce n’était pas le cas. Le chemin jusqu’au métro de Saint-Denis a été horrible. C’était une scène de guerre. Il y avait des bandes et des pickpockets. Les fans de Liverpool se protégeaient… Les gens se faisaient voler leur téléphone, leur montre. Ce n’est pas acceptable, c’était une finale de Ligue des Champions… » (1)

Dans notre pauvre France, il y a 120 agressions au couteau par jour et nos dirigeants, acquis au « remplacement de population » pratiquent la politique de l’autruche. Dupont-Moretti ose même qualifier la peur des Français  de « sentiment d’insécurité ». On croit rêver (ou cauchemarder ?) !   

Durant des années, je me suis battu avec mes modestes moyens – ma plume, entre autres  – contre le délitement de notre nation. Je dois reconnaître humblement que j’ai été d’une redoutable inefficacité. Aujourd’hui, Je ne crois plus à la capacité de rebondir de notre pays. Il est gangréné, vérolé, pourri, perverti, abruti…
Les optimistes espèrent encore qu’il y aura un réveil, un sursaut salutaire, un retour de balancier.
Je le souhaite mais… je n’y crois plus.

Je viens de lire le dernier livre de Michel Onfray, « Foutriquet » (2). Onfray se montre plus pessimiste qu’Eric Zemmour sur le devenir de la France (et de l’Europe maestrichtienne). Pour lui, nous assistons à la fin d’une civilisation, et comme toutes les grandes civilisations sont mortes pour les mêmes raisons, je ne suis pas loin de penser la même chose. Notre France est en phase terminale.

Déçu, écœuré,  j’ai cessé d’aimer MON pays et je crains que ce désamour ne soit définitif :

« Tout ce qui est français me paraît médiocre… Je ne suis plus amoureux de la France Je ne supporte plus ses jérémiades, son arrogance, sa vision racornie du monde, sa connerie… Moi le patriote, le cocardier barrésien, hier candidat à toutes les exaltations tricolores, comment suis-je devenu cet être détaché ? Aujourd’hui je ressens de l’amertume quand je pense à mon ancien amour. Je regrette même de l’avoir tant chéri.  Ces torrents d’amour, jamais récompensés. Pas un mot, pas un geste, pas une once de considération. Une séparation univoque ; une duperie.

Alors, évitez de me parler de patriotisme, de « made in France »… L’amour de la France, j’ai déjà donné. Trop peut-être. Je déserte. J’emporte avec moi Stendhal et Brassens. Le reste vous pouvez le garder. »

C’est ce que déclarait Eric Brunet dans « Valeurs Actuelles » il y a quelques années.

Je pourrais écrire la même chose, mais je remplacerais Stendhal, qui me tombe des mains, par Jean Raspail, les « Hussards »,  Pierre Schoendoerffer, Hélie de Saint-Marc et quelques autres.

Tout au long d’une vie assez ordinaire, j’ai  été un esprit libre. On m’a appris  à ne pas lever le doigt mouillé de la prudence pour savoir d’où vient le vent. J’en ai fait une philosophie. 

Michel de Saint-Pierre a écrit (3) : « le non-conformisme consiste à ne jamais renoncer à l’orgueil savoureux d’être sincère ; au plaisir délicat d’être juste ; à la volupté de plomber les cuistres et de saluer les héros. Et surtout  à choisir jusqu’au bout l’air que l’on respire, les mots que l’on dit et les mains que l’on serre… ».

Je n’érige pas la provocation et la polémique en modèle, mais je veux qu’un homme indigné garde le courage d’exprimer son indignation. Et que, devant l’injustice, la félonie ou le mensonge, un homme libre soit toujours prêt à ruer dans les brancards et à pousser un  salutaire « coup-de-gueule ». Mais, je l’avoue, j’ai de moins en moins envie de « gueuler » !

 « La France a perdu une bataille, mais elle n’a pas perdu la guerre » ! Cette phrase, attribuée à de Gaulle, figure sur l’affiche placardée sur les murs de Londres le 3 août 1940. En réalité, on la doit au général Maxime Weygand qui comptait sur notre Empire colonial et sur notre Armée d’Afrique pour une éventuelle reconquête.
En l’occurrence, Weygand et Giraud voyaient juste !

Mais depuis, les choses ont bien changé ! La France a perdu toutes ses batailles et elle est en train de perdre la guerre. Sa descente aux enfers aura connu des paliers successifs qui n’ont pas ému un peuple de veaux trop bien nourris durant les « Trente Glorieuses ».

Nous avons perdu notre autosuffisance énergétique en bradant notre Empire, au début des années 60. Vatican II a affaibli le Catholicisme deux ans plus tard. Mai 1968 a accéléré le délitement – moral  ET intellectuel – du pays. Des accords de coopération avec nos anciennes colonies, puis le funeste « regroupement familial », ont amené chez nous une immigration afro-maghrébine, qui, contrairement à l’immigration de travail d’antan, n’a aucune intention d’intégrer nos us et coutumes, et encore moins de respecter nos lois. Manipulées par l’ultragauche, les jeunes générations issues de la « diversité » apprennent dès leur enfance à détester la France.

Dans le même temps, la Loi Veil, légalisant l’avortement, condamnait à mort 230 à 240 000 petits Français par an (chiffres officiels). Depuis 1975, on en a tué plus de 9 millions !

Puis l’Europe se chargeait de désindustrialiser le pays et d’aggraver son invasion.

Rappelons ici quelques  dates, juste pour mémoire : Schengen en 1985, Maastrich en 1992, le Marché unique en 1993, la Monnaie unique, le 1er janvier 2002.

Après ses frontières, devenues des passoires, la France perdait aussi sa monnaie. Elle n’était donc plus une nation, mais un « Land » européen. Dans cette litanie de coups tordus, n’oublions pas que les Français ont refusé le Traité de Nice, le 29 mai 2005, et que, à peine élu, Nicolas Sarkozy  faisait voter le Congrès (4), le 13 décembre 2007, pour nous imposer le Traité de Lisbonne (qui est un quasi copié-collé du Traité de Nice).

A l’heure actuelle, 80% des textes qui régissent notre vie quotidienne sont des directives imposées par Bruxelles.
Nos dirigeants ne sont que de vulgaires marionnettes à la solde de l’Europe (et, en réalité, des pantins manipulés par le  Nouvel Ordre Mondial).   

L’agonie de la France a été relativement lente. Du coup, beaucoup de nos concitoyens ont refusé d’écouter ceux qui les mettaient en garde. La politique de l’autruche : la tête dans le sable et le cul à l’air, prêt à recevoir les derniers outrages. D’autres, telle la grenouille dans l’eau chaude, n’ont rien vu venir. Shootés au « Padamalgam », abreuvés jusqu’à plus soif du « vivre ensemble », du multiculturalisme, de la « diversité » qui serait, parait-il, « une chance pour la France », ils n’ont pas vu, ou pas voulu voir, que nos banlieues devenaient des zones de non-droit, des coupe-gorges, des « territoires perdus de la République » pour parler comme les cuistres.

La devise des « Croix-de-Feu » du colonel de La Rocque était « Travail, famille, Patrie » (5).

Donc pour détruire la nation, il fallait tuer le travail (en désindustrialisant le pays), tuer la famille (avec l’IVG, le PACS, le mariage Gay, la primauté donnée aux LGBT, etc…) et, enfin, tuer la patrie en accueillant massivement une faune allogène qui la déteste.

Il fallait aussi tuer la « superstition » car toutes les grandes civilisations s’appuient sur une religion forte. Le Catholicisme a du plomb dans l’aile depuis 1789. Vatican II s’est chargé d’accélérer le processus mais, comme visiblement c’est encore trop lent, Bergoglio – dit « François 1er » – fait ce qu’il faut pour que l’Europe devienne musulmane. Au final, Soros, Attali, le Forum de Davos, le groupe Bilderberg, les GAFA, Ursula von der Leyen, Macron et Bergoglio mènent le même combat !

Mais pour tuer une nation, il faut aussi tuer sa langue. Les amoureux du français combattent les anglicismes mais l’anglais, c’est la langue des « Bobos », pas celle du populo que Macron méprise.

Tout juste élu, il s’est rendu au « Sommet de la Francophonie » et a prononcé un discours… en anglais ! C’était une gifle à la langue de Molière (et une allégeance aux USA). Et s’il n’y avait que l’anglais ! Il y a aussi le pathos du monde des affaires et des gens branchés, les nouveaux précieux ridicules. Ce charabia prétentieux, mitigé de franglais, est réservé aux « zélites », incompréhensible, bien sûr, pour le commun des mortels. Et que dire de celui des banlieues ? On y parle une  langue bizarre (en plus de dialectes africains : le  Wolof, le Peul, le Sérère, le Diola, le Saafi, le Soninké, le Bambara…liste non limitative) illustrée par une gestuelle qui aide à la mieux  comprendre : « C’te meuf, j’la kiffe grave », « J’nique les keufs ! ». Et, tant qu’on y est « j’nique ta mère, eh bouffon ! » accompagné d’un doigt d’honneur qui vous informe que le primate à capuche qui gesticule devant vous a des pulsions sexuelles inassouvies.

Dernier volet de la mort programmée de la nation, la dictature des minorités. Pour être tout à fait exact, il faut maintenant parler d’une véritable prise de pouvoir par les minorités : islamistes (et islamo-gauchistes), LGBT, féministes, écolos, décoloniaux, végans, antispecistes… etc.

Toutes ces catégories – minoritaires mais terriblement sectaires – ont déclaré la guerre à leur ennemi commun, le « mâle blanc » hétérosexuel (qui de surcroît, est souvent catholique et vote à droite). Je n’entends pas détailler ici cette prise de pouvoir par les minorités, ce serait trop long ! Et puis, ceux qui me lisent depuis des années vont trouver que je radote, et ils auront raison.

En fait, j’ai écrit plus haut que je n’aimais plus mon pays. C’est vrai, je me sens de moins en moins français (et de plus en plus patagon), mais le mal est plus profond : mon pays me fait honte !

Autrefois, mon milieu familial et les frères des écoles chrétiennes, en classes primaires, m’ont appris à aimer mon pays ou, plus exactement, à en être fier. Le Prytanée militaire, puis la découverte des écrits de Maurice Barrès, m’ont fait comprendre le respect que nous devons à nos morts. Je cite souvent la fierté d’être français ressentie par les visiteurs de l’Exposition Universelle de 1900. Le 14 avril 1900, sous des trombes d’eau, le président Emile Loubet, dit « Mimile », inaugurait l’Exposition Universelle. La France coloniale était à son apogée. Elle avait inventé l’automobile, la motocyclette, la bicyclette et se préparait à faire voler un « plus lourd que l’air ». L’exposition fut grandiose !

Oui, j’ai été fier de mon pays !  Maintenant il me fait – assez régulièrement – honte.

J’ai honte de ce président qui insulte son propre peuple dès qu’il est à l’étranger.

J’ai honte que nous soyons constamment la risée du monde en raison des tocades et des foucades  d’un gouvernement d’incapables et d’incompétents arrogants.

J’ai honte de cette lâche tolérance envers des Islamistes qui brûlent le drapeau tricolore  les soirs de matchs, défilent en nous traitant d’islamophobes (mais vivent aux crochets du contribuable, en voie de paupérisation, de ce pays honni).

J’ai honte qu’on tolère (et qu’on finance) ces mouvements Islamo-gauchistes qui fomentent des manifestations contre les violences policières dans le seul but de détruire l’ordre républicain.

J’ai honte qu’on accepte, à chaque manifestation, de voir 200, 300 Black-blocs faire régner la terreur. D’autant qu’ils cassent du flic avec la bénédiction du pouvoir et qu’on n’en arrête jamais un seul (6). Si par hasard on en prend un, les tribunaux le relâchent aussitôt après un simple « rappel à la loi » dans le pire des cas.  

J’ai honte de la femme française – toute en charme et en élégance – quand elle devient cette connasse, cette haridelle féministe,  qui appelle à « balancer (son) porc » (surtout quand elle a  passé l’âge des galipettes lubriques) et ne voit dans l’homme qu’un cochon libidineux.

J’ai honte qu’on envoie nos militaires – démunis de tout – se faire trouer la peau dans des guerres décidées et/ou provoquées par les Américains.

J’ai honte quand, juste par clientélisme électoral (7), nos soldats risquent leur vie au Mali, tandis que des Maliens défilent le poing levé dans nos rues en insultant le pays qui leur prodigue des aides sociales aussi diverses que nombreuses.

J’ai honte que l’on envoie massivement du matériel militaire moderne au mafieux Zélensky alors qu’il manquera cruellement à notre armée si le conflit russo-ukrainien venait à dégénérer. 

J’ai honte quand un policier est mis en garde à vue pour « homicide volontaire » parce qu’il a défouraillé sur des racailles qui tentaient d’écraser ses collègues.

J’ai honte de cette justice majoritairement « rouge », qui confond le droit et le militantisme. Servile avec les puissants, complaisante – voire complice – avec le voyou surtout s’il est immigré, mais intransigeante avec celui qui ose défendre ses racines de « Souchien ».  

J’ai honte de cette « journée des fiertés » qui consiste à livrer la rue à des invertis en bas- résilles. Il n’y a pas la moindre homophobie dans mon propos ; je n’ai rien contre ces gens-là mais je n’éprouve aucune fierté à être hétéro.  Et je ne vois pas en quoi le fait de s’empapaouter entre gens du même sexe devrait rendre fier. Et puis, j’en ai un peu marre de ces « Gays » qui veulent nous imposer leurs mœurs et qui considèrent que l’hétérosexualité est une maladie honteuse.

J’ai honte de l’importance donnée aux végans, végétariens, végétaliens, animalistes etc… qui voudraient nous empêcher de manger de la bidoche et agressent les bouchers ou les abattoirs. Expliquez-moi pourquoi ces tarés n’attaquent jamais de boucherie halal ? Expliquez-moi aussi comment on peut être défenseur de toutes les espèces animales (moustique et ver-de-terre compris) « et en même temps », comme dirait Macron, être pour l’IVG et l’euthanasie ?

J’ai honte de vivre dans un pays où les gourous de l’écologie punitive décrètent que ma maison est une « passoire thermique ». Ces abrutis me traitent d’assassin – rien que ça ! – parce que je roule au diesel et osent affirmer – sans la moindre preuve – que le diesel serait responsable de 40 000 morts pas an en France. Leur dernière trouvaille : soumettre nos motos au contrôle technique.

Encouragé par Bruxelles, le terrorisme des « Khmers verts » ne s’arrêtera plus, et personne, même à gauche, ne s’indigne qu’il pénalise – d’abord et surtout – les classes les plus pauvres.

Je vais m’arrêter là, bien que cette liste soit loin d’être exhaustive, mais il faut bien conclure.  

Je terminerai donc par une citation de Pierre Desproges :

« Mes idées sont trop originales pour susciter l’adhésion des masses bêlantes ataviquement acquises aux promiscuités transpirantes et braillardes inhérentes à la vulgarité du régime démocratique imposé chez nous depuis deux siècles par la canaille régicide. »

Lui disait ça pour rire.
Moi, je le dis le plus sérieusement du monde.

 

 

 

 

Eric de Verdelhan

7 juin 2022

1)- Témoignage publié dans « Ouest-France » le 30 mai 2022.

2)- « Foutriquet » de Michel Onfray ; Albin Michel ; 2022.

3)- Il disait cela à propos de Léon Daudet, l’une des meilleures plumes de « l’Action Française ».

4)- Députés et Sénateurs réunis en Congrès, lequel, à la différence d’une assemblée législative, ne peut exercer le droit d’amendement. C’est donc une forfaiture…légalisée par la Constitution.

5)- Elle a été reprise plus tard par le gouvernement de Vichy, donc frappée d’infamie.

6)- En revanche on fait une chasse sans merci à l’ultra-droite et on n’hésite pas à embastiller ses membres sans la moindre preuve.

7)- Nos présidents, depuis Giscard, ont bien compris qu’un discours va-t-en-guerre fait gagner 10 points dans les sondages.

8 Commentaires

  1. Bien triste et honteuse comme vous de vivre dans ce pays qui se meurt, vidé de sa substance de son histoire par tous ces cancrelats . Je n’ai plus d’espoir non plus en un sursaut de patriotisme

  2. Ce qui est le plus terrible dans tout cela c’est que ce sont les français qui ont trahi, vendu leur pays, et voué les dernières générations de notre patrie à l’ignorance, ainsi qu’à l’enfer de la barbarie arabo-africaine.
    Pourtant ils disent aimer leurs enfants et petits enfants… A croire qu’ils ont subi une sorte d’inception.
    Concrètement l’Europe de l’ouest est entrée dans sa phase finale de décomposition, et nous risquons de causer la perte des derniers pays blancs encore sains (Europe de l’est et Russie; qu’adviendra t-il d’eux si l’Europe de l’ouest est entièrement islamisée ?).
    Personnellement je ne pardonne pas aux français ce qu’ils ont fais, d’une certaine façon (et je ne le souhaite pas) ils ont ce qu’ils méritent.
    Mais voilà, nous sommes dans le même train qu’eux, et baisser les bras revient à laisser une jeune fille blanche française à se faire violer sous nos yeux, un jeune breton se faire violenter et humilier par ces primates sans muscles, une jeune alsacienne être vendue comme prostituée etc… J’ai assez de rage en moi pour ne pas baisser les bras, de toute façon nous n’avons pas le choix, même pour des connards de français complètement abrutis. Nous sommes face à une impossibilité. Nous sommes en bout de chaîne et nous avons conscience de ce qui se passe (une guerre de forme nouvelle effectivement), pour cela nous n’avons pas le droit de perdre.
    Moi je ne pleure pas lorsque je regarde ce que nos ennemis font, j’ai la haine.

  3. Bonjour Monsieur de Verdelhan, je souscris totalement à votre texte, mais si moi aussi je pourrais avoir honte de ce qu’est devenue notre France, je garde néanmoins l’espoir fou, au vu de son Histoire et de tous les dons dont Dieu l’a comblée qu’elle ne peut mourir, et que la Grâce viendra une fois de plus la secourir.
    Je crois également que les Hommes ne peuvent se renier indéfiniment jusqu’à devenir des animaux comme les autres. ( je n’ai, bien entendu, rien contre les animaux pour qui j’ai beaucoup d’amour, mais à chacun sa hiérarchie.)
    Bien sûr le travail est immense, il a fallu un demi siècle pour abaisser la France, il en faudra autant pour la relever. Les animaux n’ont d’espoir que leur instinct, les Hommes un espoir qui les dépassera toujours. Moi je suis arrimée à ce Rocher qu’est le Christ, je ne défaillirai pas.

  4. Tout est dit, tout est vrai et comme vous j’ai honte d’être Française.
    Pauvre France, elle se meure à vitesse grand V à cause des politiques.
    J’ai beaucoup de peine et j’ai vraiment mal de voir notre si belle FRANCE dans cet état.
    Un grand bravo pour votre talent et votre texte.

  5. Je ne peux qu aprouver ce long texte si explicite dans lequel je me retrouve entierement . La France m a tellement déçue qu aujourd’hui elle m indiffere .
    Elle a plante tous les clous de son cerceeil juste retour de tous ses abandons.
    J ai divorcé d avec elle .
    Mais ce texte reveille encore un peu de nostalgie sur ce qui aurait pu advenir et
    Ne l a pas ete .

  6. Si j’avais votre talent, j’aurais pu écrire ce texte ! Il me reste la possibilité de l’approuver, et la consolation d’avoir bientôt 84 ans, ça m’évitera de voir la conclusion logique de tout ça…

  7. Grand merci pour ce long cri. Je valide chaque ligne parce que je pense et ressens chaque mot, chaque phrase… J’en suis arrivée aux mêmes conclusions… Exactement. Merci d’avoir si bien exposé nos tristes ressentis, nos colères inconsolables…. Je lis Gerondeau, je dévore Bouglé, Bock-Coté, Delsol… Fan de Charlotte d’Ornellas…je vote. Bon … Tout en vrac. Mais moi aussi, je commence à avoir honte de me prénommer France. Pourtant, j’en avais toujours été fière. Dur dur de ne pas déprimer. De ne pas renoncer à tout. Bref. Super vos textes . Mille excuses pour les éventuelles coquilles, j’ai même la flemme de me relire.

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