URSULA, QUE FAITES VOUS DE NOTRE ARGENT ? (Pierre Duriot)

« L’argent, le pouvoir, deux choses auxquelles la raison humaine ne résiste pas. »

Léo-Paul Desrosiers

Petit état des lieux, par Pierre Duriot, sur Ursula van der Leyen, son réseau d’influence et…  ses dépenses.

 

 

 

QUI EST URSULA VON DER LEYEN ?

Il faut parler d’Ursula Gertrud von der Leyen, issue d’une famille de la grande bourgeoisie, avec des ascendances aristocratiques, à la fois Belge, Allemande, avec des origines américaines, britanniques et même russes. Jamais élue par le peuple, elle a été plusieurs fois ministre en Allemagne et même pressentie pour être chancelière. Le jeu d’influence en a décidé autrement et la voilà propulsée pas ses amis à la tête de la Commission européenne, en 2019, au sein d’un cénacle dont on a l’impression que le fonctionnement nous échappe. Mais ce n’est pas qu’une impression et particulièrement depuis qu’elle en est présidente. L’élégante sexagénaire est en réalité une mamie confiture, dotée d’une batterie de casseroles élaborées au ministère allemand de la défense.

Elle a fait entrer dans ce ministère sensible le cabinet Mac-Kinsey – encore lui – avec déjà des dépenses qualifiées d’opaques, qui font toujours l’objet d’une enquête. Les très sévères censeurs allemands dénoncent une gestion parfaitement inexplicable des fonds alloués à ce cabinet de conseil et explique qu’on ne sait toujours pas qui a fait quoi et pour combien.

Les enquêteurs pointent aussi des conflits d’intérêt, pensez-donc. David von der Leyen, le fils, a été cadre dirigeant chez Mac-Kinsey de 2015 à 2019… aucun risque de conflit. Avec au passage, une dépossession des prérogatives pour les hauts fonctionnaires allemands. L’enquête traîne en longueur, les papiers se perdent et la dame essaie de s’en sortir avec des artifices de langage. L’affaire a toutefois été relancée fin juin et la presse allemande n’a pas jeté l’éponge.

MCKINSEY, PFIZER: TOUJOURS CES NOMS DE SOCIÉTÉS QUI RÔDENT.

La même, à la Commission européenne, a remis le couvert avec McKinsey, selon un budget en augmentation régulière, sous sa présidence, pour parvenir à une enveloppe de près d’un milliard par an, on parle bien de l’argent de nos impôts. En toile de fond, la gestion de l’épidémie et l’achat des vaccins, mis au point en un an, doté d’une autorisation de mise sur le marché, mais pas d’une autorisation définitive. On soupçonne l’élégante d’avoir échangé, avec Bourla, PDG de Pfizer, des séries de messages dont la presse aimerait connaitre le détail. Elle en a le droit, en démocratie, puisqu’il s’agit d’une dépense évaluée à 4,2 milliards d’euros, d’argent des Européens bien sûr. Tractations et dépenses opaques sont encore de mise, avec une nouvelle fois, l’arrière plan du conflit d’intérêt, le mari d’Ursula, Heiko, étant lui même directeur de l’entreprise Orgenesis, dont Pfizer est actionnaire. Et on a pu mesurer, lors de diverses cérémonies, toute la proximité existante entre les couples von der Leyen et Bourla. Les enquêteurs allemands sont bien sur les dents, mais les informations semblent difficiles à obtenir. Et personne ne sait encore quelle direction les demandes de transparence émises par des députés européens vont bien pouvoir  prendre.

MAIS OÙ EST LE TICKET DE CAISSE ? 

Pour finir, Ursula est aussi au cœur de la répartition de l’enveloppe d’argent faramineuse, émise sur le dos de nos enfants, à rembourser plus tard donc, se montant à 723,8 milliards d’euros. Au passage, la France s’est faite rouler dans la farine en récupérant 40 milliards et en s’endettant de 80. Une nouvelle fois, manque de transparence et absence de liste des bénéficiaires. Quand un importun a le toupet de demander à la dame ce qu’elle fait de tout cet argent, elle répond qu’en fait, elle ne sait pas trop… officiellement. Qui des collectivités locales, des entreprises, ou des États, a reçu et pour combien : mystère !

En résumé Ursula dépense notre argent mais rechigne à fournir les tickets de caisse. On est loin de la rigueur des comptabilités des démocraties nordiques et très loin de l’esprit gaulliste, celui du service du peuple. Mais, de cette Europe là, qui en veut encore ?

Pierre Duriot 

4 juillet 2022

 

 

 

2 Commentaires

  1. L’autorisation de mise sur le marché de Pfizer est une autorisation conditionnelle. La condition se référent au fait qu’il n’y ait pas d’autres médicaments disponibles pour lutter contre le virus.
    Vous comprendrez l’acharnement dont a fait preuve Véran pour disqualifier le protocole de Didier Raoult et l’hydroxychloroquine, employée ailleurs avec succès, ainsi que l’Ivermectine.

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