RETABLIR L’ESCLAVAGE LEGAL EN FRANCE ? LA DERNIERE TROUVAILLE DE TAUBIRA ! (par l’Imprécateur)

Nous avons beau être habitués à l’incompétence et à l’amateurisme de nos dirigeants, l’accumulation des faits qui le démontre quasi quotidiennement fait peur.

C’est le probablement futur candidat de la droite à la présidentielle de 2017 qui laisse ses communicants tweeter une photo de lui en train lisant Hemingway dans le lodge le plus cher de Corse, habituellement fréquenté par des éminences socialistes comme l’a rappelé son propriétaire. Ce qui a inévitablement attiré des sarcasmes, tweetés eux aussi : « Tiens il sait lire ?« , « Ouah ! Il tient son livre à l’endroit » ou « Je ne savais pas que l’on éditait des Hemingway à colorier« . Ce tweet de Sarko lisant en vacances est plus bête que grave, mais il démontre un manque de réflexion de ses communicants avant l’action, la réaction des lecteurs du tweet était on ne peut plus prévisible, il suffisait d’y penser « avant ».

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D’autres nouvelles récentes sont autrement plus inquiétantes, comme cet article de La Provence qui raconte comment les marins-pompiers de Marseille ont été agressés alors qu’ils portaient secours à un adolescent poignardé dans une cité de Marseille.

Le fait qu’un citoyen, que l’on suppose français (mais il pourrait aussi bien être étranger cela ne changerait rien à l’affaire), soit poignardé à Marseille est devenu tellement banal par ces temps d’insécurité découlant de la politique intérieure menée depuis les années 80, qu’il aurait du passer complètement inaperçu. Encore heureux pour le gamin qu’il n’ai pas reçu une rafale de Kalachnikov autrement plus mortelle. Mais ce qui se banalise aussi, c’est que police, pompiers et SAMU soient agressés quand ils viennent porter secours à quelqu’un dans les cités, parce qu’ils dérangent le petit ou grand commerce local. Là, ce sont les « portiers » de l’immeuble qui s’en sont pris aux marins-pompiers, les obligeant à appeler des secours policiers pour pouvoir remplir leur mission de sauvetage d’une personne gravement blessée.

Les « portiers », ce sont les « chouffeurs » qui sont aux dealers ce que les gardes du corps sont aux ministres : ceux qui empêchent les importuns d’approcher. En l’occurrence, vu leur manière de procéder, ils ont surtout cherché à retarder l’entrée des pompiers dans l’immeuble en barrant l’accès des ascenseurs et des escaliers de manière à laisser le temps aux commerçants dans les étages de filer avec leur marchandise, soit par derrière, soit par les sous-sols. Puis ils ont filé eux-mêmes et, bien entendu, personne n’a été ni retrouvé ni arrêté, mais si l’affaire vient à faire du bruit, on peut compter sur une intervention télévisée du Président, du Premier Ministre ou du Ministre de l’Intérieur pour nous dire que « c’est intolérable » et qu’il a donné l’ordre que « les fautifs soient retrouvés et jugés avec sévérité« .

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Le problème est qu’une large publicité a déjà été faite à la circulaire envoyée par le Ministre de l’Intérieur aux forces de police pour leur recommander de ne pas poursuivre et arrêter les jeunes des cités en situation de délit « pour ne pas prendre le risque de créer un désordre plus grave que le désordre initial« , comme par exemple une émeute consécutive à l’arrestation musclée d’une jeune racaille suivie de l’attaque du commissariat au cocktail Molotov. Parce que ça aussi c’est devenu la routine en France, où ce ne sont pas les forces de police et de gendarmerie qui manquent (sauf de moyens financiers pour leur équipement et des salaires corrects), mais la volonté politique de les laisser agir comme elles le devraient pour ne pas offenser les délinquants qui, comme chacun sait, sont des « chances pour la France ».

Mais que vaut l’actuel Ministre de l’Intérieur ?

À sa défense, il faut apporter la contribution du (ou de la) Ministre de la Justice. Celle-ci a pondu récemment une circulaire de 11 pages, Circulaire du 22 octobre 2014 relative aux effets juridiques du recueil légal en France NOR : JUSC1416688C qui, je le dis volontiers, partait sans doute d’une bonne intention, celle de faciliter l’insertion ou l’adoption des enfants abandonnés recueillis par des familles se retrouvant en France, sous le régime du « recueil légal », ou « kéfâla » dans les codes algérien et marocain se réfèrant à la charia.  La charia interdit l’adoption pour une raison historique : Mahomet ayant épousé la très jeune femme de son fils adoptif après l’avoir obligé à en divorcer, il est interdit d’adopter afin que ce qui fut permis au prophète (parce qu’Allah l’avait autorisé, mais à lui seul, de sauter toutes les gonzesses qu’il croisait), ne se reproduise pas !

L’introduction de mesures du droit religieux musulman dans la loi française est déjà en soi une entorse à la laïcité, mais on a compris depuis trois ans que la laïcité est devenue une notion à géométrie variable, il ne faut donc pas s’en étonner. Et puis il s’agit, dit la circulaire, de mieux protéger les enfants sous le régime légal de la « kefâla », en français le « recueil légal ».

Si la circulaire est si longue (11 pages) c’est qu’elle s’entoure de précautions scripturales pour introduire le suppositoire. Ainsi elle commence en annonçant que « Le recueil légal est une institution étrangère … », puis, quelques phrases plus loin, précise « … dans les pays de droit musulman » et encore un peu plus loin « … le code algérien et le code marocain« . Une fois que vous vous êtes habitué à l’idée qu’il s’agit de la transcription dans le droit français d’une mesure de la charia spécifique au sunnisme malékite des algériens et des marocains, les choses sont claires et la circulaire le dit : « Le recueil légal est une institution étrangère qui permet le recueil d’un enfant par une personne ou un couple dont l’un au moins des conjoints est de confession musulmane (1.1). Les enfants ainsi recueillis et résidant en France sont principalement d’origine marocaine et algérienne (2.2)« .
Voilà c’est clair.
Mais où intervient le diable qui, comme on le sait, se trouve dans les détails ?

« En effet, il apparaît que les personnes qui ont recueilli un enfant selon cette modalité (la kefâla) rencontrent des difficultés administratives« . C’est quelques pages plus loin que l’on comprend que, la kefâla n’étant pas l’adoption, l’enfant ne fait pas légalement partie de la famille et que les parents « kefâleurs », les kafîrs, ne peuvent donc pas toucher un certain nombre de prestations sociales. Maintenant ils le pourront. Et aussi, cela pose en droit français la question de l’autorité parentale qui ne peut exister que si l’enfant est adopté, la circulaire introduit donc des mesures qui ont pour objet de remédier à ce problème.

Mais les rédacteurs de la circulaire ont péché par méconnaissance de l’islam. Il y a, en France même, plus de musulmans intégristes qu’ils ne le pensent et aussi une proportion de gens malhonnêtes probablement identique à ce qu’elle est dans la population française. Les malhonnêtes utilisaient la kefâla en Algérie ou au Maroc pour se procurer des enfants qui dès leur plus jeune âge étaient traités en esclaves, travaillant gratuitement pour toute la famille, exécutant les tâches les plus sales et les plus dures, n’ayant pas le droit de sortir de la maison.

Les intégristes faisaient à peu près de même, mais sous couvert de religion, et les filles avaient un statut particulièrement dégradant. N’étant pas officiellement membres de la famille elles devaient rester voilées toute la journée et ne jamais regarder un homme, fut-ce leur « père » adoptif ou leurs « frères ». Elles étaient excisées et dès neuf ou dix ans pouvaient être mariées ou devenir esclaves sexuelles des uns et des autres sans qu’il y ait inceste puisque la kefâla n’entraine pas de filiation. À la mort du « kafîl » (celui qui a déclaré recueillir l’enfant), l’enfant (le « makfûl ») était souvent revendu, le nouveau kafîl s’appropriant ainsi le petit esclave après avoir fait la déclaration de kefâla aux autorités. Les tribunaux algériens et marocains ont eu à traiter de nombreux cas.

Ces pratiques risquent d’être reprises en France maintenant que la kefâla y est introduite sous le nom de « recueil légal ». Une surveillance sociale particulièrement vigilante devrait donc être mise en place, malheureusement on voit mal comment les dispositions édictées dans la circulaire vont la permettre et la rendre efficace. Si rien n’en est modifié, or la circulaire étant d’application immédiate est déjà en vigueur, et que des cas d’esclavage de mineurs sont découverts sous couvert de recueil légal, Christiane Taubira sera accusée d’avoir introduit l’esclavage domestique en France. Un comble, pour celle qui dénonce la traite atlantique avec vigueur !

L’Imprécateur

Sources : – Dahir (décret royal) n°1-02-172 du 13 juin 2002 portant promulgation de la loi marocaine relative à la prise en charge des enfants abandonnés.

Chapitre du Code la famille algérien intitulé « le recueil légal »

Circulaire du 22 octobre 2014 relative aux effets juridiques du recueil légal en France NOR : JUSC1416688C

Le Coran, versets 4 et 5 de la sourate XXXIII du Coran intitulée « Les factions » énonçant « Dieu n’a pas placé deux cœurs dans la poitrine de l’homme, Il n’a pas fait que vos épouses que vous pouvez répudier soient pour vous comme vos mères, ni que vos enfants adoptifs soient comme vos propres enfants… Appelez ces enfants adoptifs du nom de leurs pères, cela est plus juste pour Dieu ». Le verset 37 de la même sourate (XXXIII) montre que les versets 4 et 5 renvoient à la personne et à la vie intime du Prophète ; après avoir adopté son esclave affranchi Zayd et l’avoir marié à sa cousine Zaynab, il organisa leur divorce et répudia en quelque sorte son fils adoptif pour se marier avec Zaynab qui était alors divorcée de Zayd : « Quand Zaïd eut cessé tout commerce avec son épouse, nous te l’avons donnée pour femme afin qu’il n’y ait pas de faute à reprocher aux croyants au sujet des épouses de leurs fils adoptifs, quand ceux-ci ont cessé tout commerce avec elle.
L’ordre de Dieu doit être exécuté 
».

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