Ils ne nous mentent pas.
C’est certain, puisqu’ils le disent !
Certains disent incontestablement la vérité, comme Le Foll, ci-devant ministre de l’Agriculture, qui a déclaré au 13 h de France 2 qu’il préférait les agriculteurs étrangers, et de préférence marocains, aux français qui votent FN. Il en reste au premier degré de la réflexion et c’est normal, il n’est pas formaté pour monter au niveau supérieur, sinon il se serait posé la question de savoir pourquoi les agriculteurs désespérés votent FN. Mais il ne posera jamais la question, parce que s’il trouvait la réponse, il serait obligé de déchirer sa carte du PS.
Bruno Julliard ne ment pas non plus quand il déclare « La vague d’immigration subsaharienne va s’intensifier dans les mois à venir » et il n’a pas besoin de demander pourquoi puisqu’il connaît la réponse : c’est le PS qui l’organise par petites touches progressives ! Il a raison de demander l’occupation de locaux vides. Nous en connaissons plein : la villa de Hollande à Mougins, ses deux appartements de Cannes et celui du XVème à Paris, la grande propriété de Josiane Balasko en Provence, celle de Mélenchon en Dordogne et son appartement de Deauville, l’appartement de Valls en bord de Seine avec vue sur la Cité, etc…
Le tout garanti par le fait que leurs propriétaires sont d’accord qu’il faut héberger décemment les immigrés, surtout clandestins. Ils ne rechigneront donc pas à leur prêter leurs résidences secondaires vides (*)
Christiane Taubira a été prise en flagrant délit de mensonge quand elle agitait des feuilles censées prouver qu’elle connaissait ce qu’elle venait de jurer ignorer. Elle ne peut donc nier être une menteuse. Le plus grave chez elle, n’est pas ce mensonge de petite fille prise la main dans le sac de bonbons, mais le reniement des valeurs qu’elle prétend défendre : l’antiracisme et la mémoire de l’esclavage notamment.
Minurne a parlé à plusieurs reprises de l’esclavage dans le monde musulman. Ce n’est pas une invention musulmane puisque tous les peuples antiques avaient des esclaves, quelle que soit la couleur de leur peau. Les Assyriens avaient des esclaves, les Hitites avaient des esclaves, les Grecs, les Romains, les Gaulois, les Goths… Mais aussi les Maoris, les Papous des basses plaines, les Chinois, les Arabes, les Mayas, les Malais, les Bantous, les Zoulous et pratiquement tous les empires africains. En fait les règles sont simples : dès qu’une tribu avait une population nombreuse qui nécessitait une agriculture de production et plus seulement familiale, elle gardait les prisonniers des guerres (permanentes dans les temps anciens) pour les faire travailler plutôt que de les manger.
Les petites communautés, Néandertals, Cro Magnon, Sapiens, Negritos (Pygmées du Congo et Bushmen du Kalahari), clans canaques, papous des hauts plateaux, inuits, etc. n’avaient pas besoin d’esclaves, alors que faire des prisonniers sinon les manger ? La seconde règle en découle : c’est l’accroissement de la population entrainant dans les tribus une séparation des tâches entre agriculteurs (le peuple), politiques (chefs), guerriers (nobles) et générant des besoins supplémentaires en agriculture nécessitant une main d’œuvre bon marché qui a produit l’esclavage. L’esclavage se substituant partiellement au cannibalisme, les deux cohabitant jusqu’à des temps récents, notamment en Afrique.
Vente de têtes d’esclaves décapités dont les corps ont été découpés et vendus au marché, village de Bockel, Congo 1891 (photo L’Illustration) Clémenceau a joliment écrit sur le sujet.
Mahomet ayant légiféré sur l’esclavage et sa parole étant celle d’Allah dont il n’était que l’organe de transmission, les Arabes musulmans ont pris en main le grand marché de l’esclavage africain et européen dès le 7ème siècle. L’Europe christianisée étant déjà sortie de l’esclavage, les « barbaresques » procédaient par razzias sur les côtes méditerranéennes et dans les Balkans. Mais en Afrique, ils organisèrent réellement tout le trafic, des acheteurs négociant des lots d’esclaves avec les chefs et les rois ou empereurs africains qui les capturaient, des filières d’acheminement vers des centres de tri et de castration des mâles, et des marchés souvent situés dans les ports -comme il y en avait encore très récemment à Zanzibar- pour l’exportation vers les pays de la péninsule arabique.
La traite négrière vers les Amériques qu’il fallait approvisionner en main d’œuvre est venue en chercher sur ce marché parfaitement organisé, ce qui ravit les commerçants arabes très heureux de trouver pour leur marchandise humaine un nouveau débouché payant bien.
La colonisation a provoqué l’effondrement de ce marché en même temps qu’elle donnait un coup d’arrêt à l’islam conquérant et colonisateur, les pays européens ayant tous rendu l’esclavage illégal. C’est le renouveau actuel de l’islam conquérant qui relance à grande échelle le marché de l’esclavage depuis deux ou trois ans.
L’an dernier, nous avons montré la photo d’une affiche placardée sur le marché de Mossoul fraîchement conquise par l’Etat Islamique. On y donnait le prix des femmes à vendre, parquées dans des cages.
Mossoul, Etat Islamique 2014
Certains nous ont accusé de propager un faux. Seulement l’ONU a enquêté et son rapport est accablant : il y a bien des marchés aux esclaves en Syrie et en Irak, les prix sont ceux que nous avions donné, mais il s’y est ajouté depuis quelques mois une réglementation révélatrice : les femelles les plus prisées sont les fillettes de 1 à 9 ans, 150 €, avec une possibilité de surprix pour certains critères comme la blondeur ; les moins recherchées, donc les moins chères, 40 €, sont les femelles de 40 à 50 ans. Au delà il n’y a pas de prix, soit parce qu’elles ne valent plus rien, soit parce qu’elles sont mortes ce qui est le cas de loin le plus fréquent.
On trouve à acheter essentiellement des chrétiennes, des yezidies et des musulmanes chiites ou kurdes. Il est interdit aux syriens et aux irakiens d’acheter plus de trois femmes, mais les Turcs, les Émiratis et les Saoudiens peuvent en acheter autant qu’ils veulent, ce qui révèle que le marché traditionnel vers la péninsule arabique est en train de se recréer.
Il ne faudrait pas croire que la source d’esclaves africains est totalement tarie, elle existe toujours, mais plus discrète en raison de la présence de troupes françaises et onusiennes, à partir de la Mauritanie jusqu’à la Somalie en passant par le Soudan et le Mali, avec deux grand centres de transit et de commerce : le Sud libyen et le Sud du Soudan. Autrement dit tout l’arc musulman sub-saharien. Ce marché là est plus masculin, contrairement au marché Irako-syrien qui est essentiellement féminin.
C’est là que madame Taubira fait fort, car on ne l’entend pas sur ce sujet, elle si forcenée quand il s’agit de stigmatiser les Français, et notamment les Nantais, pour une traite atlantique qui est morte depuis deux siècles. Car là, elle pourrait se mettre sous la dent du vivant, et même du saignant, manifester quand messieurs Fabius et Hollande vont vendre des armes à des gens qui sont les clients des esclavagistes islamistes de Daech, aller à l’ONU demander des mesures exemplaires contre la Turquie, les Emirats et l’Arabie Saoudite, créer des associations de lutte contre l’esclavage, ou un pendant laïc des Chevaliers de Malte qui autrefois allaient racheter les esclaves à Alger et Oran, en Palestine et à Constantinople, quand ils ne pouvaient pas les libérer par les armes.
Elle n’est pas la seule à être étrangement silencieuse et c’est par leur silence que les Femen et toutes ces féministes qui hurlent à la mort et au crime de lèse-vagin dès qu’un homme leur fait une avance, montrent qu’elles ne sont ni sincères, ni honnêtes dans leur combat féministe. Vous avez, mesdames, des sœurs à défendre, dont on examine les dents, que l’on palpe avant de les acheter, que l’on viole même fillettes, que l’on excise, que l’on fouette, que l’on marie de force dès 9 ans, que l’on bat, que l’on lapide, que l’on jette dans la mendicité voilée, et que l’on se revend. Le rapport de l’ONU parle de filles revendues jusqu’à six fois de suite, qui sont achetées comme un investissement à rentabiliser avec l’acheteur suivant. Et que faites vous ? RIEN !
RIEN ! Et pourquoi ? Parce que cet esclavage-là est musulman. Chasseurs, vendeurs et acheteurs sont musulmans. Si vous l’acceptez, c’est que vous êtes juste bonnes à être mises sous burka. Pourtant ce serait le moment de vous lever et de hurler.
L’Imprécateur
(*) On pourrait citer, dans la longue liste des mensonges socialistes, le dernier en date, (et il est de taille) relatif au coût pour la France de l’affaire des Mistral russes. Hollande a d’abord claironné que son caprice coûterait « moins d’un milliard d’euros ». Sitôt démenti par Le Drian qui a situé la facture à « plutôt 1,2 milliards d’euros ». Vous noterez l’inflation de 20 % en quelques heures. Mais un article du Parisien, plutôt bien renseigné et argumenté, évalue aujourd’hui le désastre à… 2,4 milliards d’euros, soit 120 % de plus que l’estimation du chef de l’Etat (encore que – paraphrasant de Gaulle évoquant Lebrun – j’aurais tendance à dire que « pour qu’il y ait un chef d’Etat, encore faudrait-il qu’il y ait un chef et qu’il y eut encore un Etat »).
J’ajouterai, à titre personnel, que dissimuler une faute par un mensonge, c’est remplacer une tâche par un trou.
MLS