VOITURE ÉLECTRIQUE : ILS COMMENCENT À DÉCHANTER (Suricate)

L’arnaque à la voiture électrique serait-elle en train d’être démasquée et l’orientation écolo-idéologique nous plongerait-elle vers une nouvelle catastrophe  avant même d’être arrivée à maturité ? Notre ami Suricate nous montre les aberrations d’un mécanisme mal étudié et surtout avec un manque cruel d’anticipation.

 

 

 

Dépouillées de toutes parts pour alléger le poids considérable de la batterie, elles ne sont trop souvent pas très belles, mais en ville elles sont impeccables. Sur autoroute, elles ne peuvent pas rouler trop vite, sinon elles ne vont pas loin, et comme les points de recharge sont rares et qu’en été il y a la queue, ceux qui cet été devaient faire plusieurs centaines de kilomètres pour atteindre leur lieu de vacances ont souvent préféré louer une voiture thermique, ce qui créa une pénurie de voitures de location !

Maintenant, un inconvénient supplémentaire fait surface, que Carlos Tavares, CEO (Chief Executive Officer) de Stellantis (20 marques de voitures) anticipa quand l’obligation de ne plus avoir que des voitures électriques (VE) en 2035 fut annoncée : le manque d’électricité.

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QUAND LA CALIFORNIE FONCTIONNE À L’ÉNERGIE VERTE

La Californie se revendique comme l’état le plus progressiste du monde. Dans la Silicon Valley, le nombre de brevets pris dans les industries de pointe et les équipements des particuliers le montrent, ainsi que de vastes et horribles champs d’éoliennes et d’immenses centrales de panneaux solaires qui défigurent ses magnifiques déserts ; mais c’est leur problème. Ils ont permis à la Californie d’être le premier état à avoir eu pendant une journée une production d’électricité uniquement renouvelable, solaire et vent, à 106% de la consommation habituelle.

Fier de ce succès, le gouverneur enthousiaste lança une campagne de promotion des voitures électriques avec l’espoir d’en avoir d’ici une dizaine d’années un million de plus dans le parc automobile électrique californien déjà important. Ce qui lui permettrait en 2035, date partout imposée pour la fin des voitures thermiques, d’annoncer au monde entier que la Californie est le premier état où toutes les voitures sont électriques et fonctionnent uniquement à l’énergie verte, soleil et vent.

LES POLITIQUES PENSENT RAREMENT AUX CONSÉQUENCES DE LEURS DÉCISIONS

Hélas, comme tous les politiciens du monde occidental (voyez Biden, Trudeau, Macron ou von der Leyen), le gouverneur de la Californie ne brille pas par son intelligence, notamment avec une incapacité à envisager les conséquences de ses décisions. Ce dont le monde oriental abuse un peu trop pour les rouler dans la farine, voyez Xi Jinping et Poutine.

La première chose que le gouverneur a oubliée est que les énergies renouvelables et vertes sont sympathiques mais intermittentes. Or, comme tout l’hémisphère nord, la Californie connaît cet été de fortes chaleurs, aggravées par l’immobilité des anticyclones. En temps normal, des brises venues du Pacifique refroidissent au moins la côte, d’autant plus que le Pacifique y est plus froid de 4 ou 5 degrés en Californie que sur la côte Ouest, en Australie, Nouvelle Calédonie, Japon… La cause en est que les courants océaniques froids venus du pôle sud et longeant le Chili arrivent jusqu’en Californie. Mais si il n’y  pas de vent, il n’y a pas de refroidissement.

Il y a donc actuellement des températures jusqu’à 45°C et les frigos, congélateurs, ventilateurs et climatiseurs fonctionnent au maximum de leur puissance. Le réseau électrique californien est vaste, très vieux et en mauvais état parce que presque entièrement aérien.

Il menace de disjoncter, ce qui s’est déjà produit à de nombreuses reprises et, surtout la menace d’un black out est imminente, qui priverait la Californie de courant pendant plusieurs heures. Que faire ?

ORDRE  DE NE PAS RECHARGER LES VOITURES ÉLECTRIQUES

Arrêter frigos et congélateurs pourrait causer des pertes de nourriture considérables ; stopper la clim mettrait les gens dans la rue et pourrait tuer des personnes fragiles, victimes d’un coup de chaleur. Le gouverneur a eu une idée géniale !

Il avait, y a quelques semaines, recommandé d’acheter des voitures électriques. Beaucoup ont été commandées et livrées. Comme elles sont équipées de la clim, et qu’en raison de la forte chaleur, celle-ci fonctionne au maximum, la batterie qui l’alimente arrive au bout de sa capacité plus vite que d’habitude. Et c’est vrai pour toutes les voitures électriques.

Les prises les plus sûres sont souvent complexes :

Que fait le travailleur qui rentre chez lui entre 4 et 5 h de l’après-midi ? (On est aux Etats-Unis). Il met sa voiture en charge sur le réseau domestique de sa maison. Temps minimum, une douzaine d’heures, plus pour une grosse voiture (jusqu’à 18-20 h). À moins d’avoir un chargeur rapide, les plus efficaces coûtent jusqu’à 2 000€, donc peu en ont, puisqu’en mettant en charge à 5 h le soir, s’ils repartent à 6 h ½ le lendemain matin, leur voiture sera rechargée à au moins 80%, comme le recommandent les constructeurs.

Il y a bien des chargeurs publics ultra-rapides dans les villes et sur les autoroutes, mais c’est plus cher et, surtout aux Etats-Unis, presque toujours très loin du domicile car l’habitat y est très éparpillé.

Or, le gouverneur a ordonné de ne pas recharger les voitures entre 16 h et 21 h sous peine de fortes amendes !

DIFFICILE DE RECHARGER AILLEURS QUE CHEZ SOI

Il y a évidemment la possibilité de faire la recharge sur l’autoroute ou en ville en rentrant, mais seule une minorité des bornes sont aujourd’hui à charge rapide et ultra-rapide, (source) Usine nouvelle. Sur les 49.000 points de recharge disséminés sur le territoire français, 52 % délivrent une puissance inférieure à 22 kW, 44 % une puissance comprise entre 22 et 50 kW et seulement 4 % une puissance supérieure à 50 kW. À 50 kw la recharge demande ¼ d’heure, à condition qu’il n’y ait pas la queue ! Car les stations routières et autoroutières à 50 kw coûtent environ un million d’euros, les 22 kw intermédiaires de 500 à 700 000 €. Et pour l’utilisateur le coût de la recharge est de 4 à 5 fois plus élevé qu’à domicile. Difficile de recharger ailleurs que chez soi.

Cela se passe aux États-Unis mais pourrait se passer en France.

Suricate

10/9/2022

4 Commentaires

  1. C’est comme pour les voitures diesel que l’on vous a recommandé d’acheter pendant des années … jusqu’à ce qu’ils s’aperçoivent qu’elles « polluaient » énoémement l’air. FOUTAISES ! Attendons l’hiver prochain , pendant les vacances de Noël ou de février ? et l’une des voitures électriques tombe en panne sur l’autoroute ou s’i y a un accident (ce que je ne souhaite pas) on va voir ce qu’est ce grand merdier organisé par nos poitiques avec les voitures électriques. Et puis, il ne faut pas oublier le manque d’énergie ! et son soût ! Y’en a qui vont rire jaune ! Justement les batteries viennent de Chine ! Avec un peu de chance, il pourrait même y avoir un virus là-dedans ! Avons-nous vraiment des gens censés pour gouverner la France ????? Ne me parlez pas des écolos ! ce sont les plus abrutis ! Et , avec mon épouse, nous ne sommes pas prêts à acheter une voiture électrique, ni même une voiture hybride. En bon descendant d’Italiens, nous conservons notre Giuletta de chez Alfa !

    • Il faut vraiment être un « blaireau » pour croire à une seule promesse de ce gouvernement de dégénérés. La voiture électrique n’est adaptée qu’à un usage urbain, à la rigueur campagnard, mais pour être rentable le circuit doit être: Départ de chez soi le matin, retour en fin de journée, avec recharge CHEZ SOI durant la nuit. Tout autre utilisation relève de l’équilibrisme, et il vaut mieux prévoir un lit de camp pour attendre une place de rechargement. Au moins, en dormant, on ne perd pas son temps.

  2. Si le sujet n’était pas aussi grave, on pourrait se gausser de tous ces crédules qui se sont faits duper par les belles promesses écologiques qui finalement ne sont que du profit pour ceux qui n’en n’ont toujours pas assez au détriment du pauvre « couillon » corvéable à merci. Le retour de bâton va être douloureux pour celui qui s’est endetté en croyant bien faire, mais après tout c’est peut-être le but………..

  3. L’écologie n’est pas une science mais un dogme, une religion. Il ne sert à rien de démontrer aux croyants que leurs idées fixes sont des chimères puisqu’ils y croient. Par contre, nous ne sommes pas obligés de  » génufléchir  » devant leurs dieux fantoches électriques, éoliens ou photovoltaïques. Et je suis persuadé que si les puissantes industries automobiles avaient refusé de modifier leurs fabrications, les politicard seraient rentrés à la niche !

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